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Contenu : Cette association s'adresse à des femmes majeures en difficulté.

Résumé : Répondant à la décision du Général De Gaulle de doter l'hexagone de l'arme nucléaire, de 1960 à 1996 la France a procédé à plus de 210 essais nucléaires dans le Sahara algérien au début des années 60 et en Polynésie de 1966 à 1996. Le film de Sébastien Tézé est une enquête qui associe images d'archives, témoignages des vétérans, des populations locales et combat mené par les associations pour faire connaître et reconnaître la vérité des conditions dans lesquelles furent faits ces essais et les maladies dont les militaires, les nomades, les civils et la main d'oeuvre locale sont victimes ainsi que nombre de décès inexpliqués. L'histoire méconnue parce que tue et frappée du sceau de "secret défense" des essais nucléaires français et de leurs conséquences sur la santé et l'environnement sort du champ de l'omerta relayant le livre de Bruno Barrillot "Les irradiés de la République". Le réalisateur par son travail fait oeuvre de mémoire. En dévoilant les négligences, la corruption, les mensonges et en soulignant l'importance de la reconnaissance et de l'indemnisation des victimes (loi du 5 janvier 2010), Sébastien Tézé, nous engage comme les militaires et les îléens du Pacifique à faire nôtre cette histoire, ce secret masqué par la raison d'Etat.

Résumé : Un homme témoigne des circonstances qui entourent la disparition d'une enfant et porte avec difficulté le lourd poids de son silence et de son inaction.

Résumé : Les mutilations sexuelles féminines : excision, infibulation etc. sont encore de nos jours pratiquées dans certaines parties du monde, notamment en Afrique, du fait du poids de la coutume. Il s'agit pourtant d'une atteinte très grave à l'intégrité physique de la femme, à sa dignité, à son droit au bonheur et au plaisir, passible des tribunaux dans d'autres régions du monde , notamment en Europe. Le film, avec une représentante du GAMS - Groupement pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines-Sénégalaise émigrée en Belgique, elle-même infibulée dans son pays d'origine, enquête sur ces pratiques d'un autre âge.

Résumé : Portrait, de l'intérieur, de cinq jeunes garçons qui ont quitté à 7, 12 ou 16 ans leur environnement familial ou scolaire maltraitants et qui vivent désormais par eux-mêmes dans la rue. Le film les suit sur la route qui les mène de leur village à Ouagadougou, la capitale du Burkina-Faso, à la recherche d'une vie meilleure.

Résumé : Pour amorcer sa croissance économique, le Burkina Faso lance en 2000 l'exploitation industrielle de ses réserves de gisement d'or. Plusieurs sociétés minières transnationales s'installent au pays des hommes intègres. La première mine à ciel ouvert est construite en juin 2006 à Kalsaka. C'est un grand espoir pour la population de ce petit village situé au nordest du Burkina Faso. Mais en 2013, après 6 années d'exploitation, la mine ferme ses portes et laisse dernière un désert social et environnemental. Une petite ville de campagne sans infrastructures sociales de base, une population fortement impactée par la perte du niveau de vie acquis pendant les quelques années de prospérité. Malgré tout, les habitants s'organisent et se battent pour obtenir des réparations.

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

Résumé : Au détour d'un travail de réflexion sur le désert et l'imaginaire occidental, Bruno Hadjih, photographe algérien, explore avec son appareil une zone du hoggar qui s'avère avoir servi aux essais nucléaires français de 1962 à 1967 après les accords d'Evian. Son investigation le conduit sur les lieux de l'explosion de la bombe Béryl qui se produisit à In Ekker (Sahara algérien), à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Ce second essai en galerie souterraine provoqua le 1er mai 1962 le plus grave accident nucléaire du Sahara. Le film d'Elisabeth Leuvrey porté par les images arrachées au silence de Bruno Hadjih s'attache non seulement à montrer les traces dramatiques laissées par l'explosion dans le site encore très radioactif mais aussi à donner la parole aux populations sacrifiées, aux victimes, témoins âgés pour la plupart, habitants du village agricole de Mertoutek situé à 60kms de là, survivants de la catastrophe qui ignoraient tout de l'extrême dangerosité de l'explosion, de ses conséquences et de ses retombées. Le respect des personnes interviewées est manifeste dans le choix de la voix off pour dire le traumatisme du tremblement de la montagne de Twarirt, "la calamité qui venait de la fumée", le bruit de la mort qui arrive, ce "dez, dez, dez" qu'Aïcha, 85 ans, ne peut oublier. De même que la terre et l'eau "sont tombées malades", des villageois sont morts sans que les autres comprennent d'"où venait cette mort". Des enfants sont nés avec des handicaps, là aussi inexpliqués. Les Algériens ne savent rien de ce village abandonné qui crie sa souffrance mais que personne n'entend. Quittant le hoggar pour les faubourgs d'Alger le film continue son enquête auprès d'ex-internés des Camps de sûreté. Dans ces camps irradiés notamment celui du site contaminé d'Aïn M'Guel, lieu de l'accident de Béryl, furent détenus 24.000 citoyens algériens de 1992 à 1995. La guerre civile algérienne, la "décennie noire" (1991-2002) est convoquée selon les mêmes modalités à savoir des photographies comme animées de l'intérieur par la voix off des témoignages. Ainsi "At(h)ome" après avoir dénoncé la responsabilité de l'état français dans l'accident de Béryl met-il en lumière celle de l'état algérien dans son histoire plus contemporaine.

Résumé : Deux ans après la catastrophe de Fukushima en 2011 qu'en est-il de la santé des enfants riverains de la centrale ? Si les autorités niponnes se veulent rassurantes et disent que tout va bien, des études japonnaises officielles et l'Oms sont, quant à elles, beaucoup plus inquiétantes et montrent que le cancer de la thyroïde a augmenté de plus de 70% à cause de Fukushima. Les enfants, plus fragiles, sont en première ligne de la catastrophe.

Résumé : La Colonelle Honorine travaille au sein de la police congolaise où elle est chargée de la protection des enfants et de la lutte contre les violences sexuelles. À travers le portrait de cette femme d’un courage et d’une ténacité hors du commun qui lutte pour que justice soit faite, le film aborde la question des violences faites aux femmes et aux enfants en République démocratique du Congo.

Résumé : "Comment se remet-on d’un accident vasculaire cérébral ? Durant plusieurs mois, Emmanuel Finkiel a filmé le combat quotidien de trois patients, de leur famille et du personnel soignant au sein d’un centre de rééducation. Ephéméride sensible et émouvant de l'évolution de ces hommes et femmes sur un chemin qui les mènera à recouvrer leur conscience et leur identité". (Source Editeur)

Résumé : En République démocratique du Congo, les membres de l’Association des victimes de la Guerre des Six Jours de Kisangani se battent depuis 20 ans pour la mémoire de ce conflit. Excédés par l'indifférence des institutions à leur égard, ils décident de se rendre à la capitale Kinshasa pour faire entendre leur voix. Un voyage de 1734 Kms au long du fleuve Congo, dans des bateaux de fortune.

Résumé : En 2019, 150 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Face à ce fléau, Le Monde a créé une cellule d'investigation au sein de sa rédaction pour décrypter la mécanique des féminicides, dans l'espoir de l'enrayer... Comment faire pour prévenir efficacement ces crimes ? Les dispositifs actuels sont-ils suffisants ? Quelle est la part d'implication de chacun ? Et surtout, comment éviter que ce schéma se reproduise ? ̕travers les témoignages de l'entourage des victimes, mais aussi des institutions, ce documentaire revient sur cinq cas emblématiques de féminicides, en retraçant l'évolution de la relation amoureuse, de la rencontre jusqu'au meurtre. Une volonté : alerter sur l'aveuglement collectif de notre société et provoquer une prise de conscience globale. Car, les féminicides, c'est l'affaire de tous.

Résumé : Après Nostalgie de la lumière (2010) Patricio Guzmán continue avec Le Bouton de nacre son oeuvre de mémoire où la dimension poétique est indissociable de la volonté documentaire et historique. La Patagonie, région d'une intense beauté où terre et mer s'entremêlent, est le lieu où ont survécut depuis 2000 ans les ethnies kawésqar et yagán, peuple de l'eau. La Patagonie est le lieu où furent jetés à la mer, lestés d'un morceau de rail, les prisonniers politiques pendant les années noires de la dictature de Pinochet. "Le bouton de nacre est tout ce qui reste d’une de ces pauvres dépouilles. Les interviews de deux opposants historiques au régime de Pinochet, le philosophe Gabriel Salazar et le poète Raul Zurita, tous deux torturés dans les geôles de la junte militaire, étayent cette théorie du cimetière marin que Guzmán utilise comme nouvelle métaphore (après le désert et les cratères des volcans dans Nostalgie de la lumière) pour revenir une nouvelle fois sur le coup d’Etat. ".

Résumé : Sedina, Jasmina, Senada, trois femmes, trois jeunes villageoises européennes. Au cours de la guerre de Bosnie (1992-1995), leur univers s'est effondré. Leur mari et plusieurs dizaines d'hommes de la famille ont disparu. Maison, terre, village, pays ont été emportés dans la tourmente. Le cours de la vie lui-même s’est comme arrêté. Quelques années après pourtant, un automne, elles emménagent avec leurs enfants dans une maison appartenant à l'association Vive Zene à Tuzla (Bosnie). Elles y entreprennent pour quatre saisons une psychothérapie et entament ainsi un processus vital pour se reconstruire, tenter de devenir sujets de leur destin, sortir de la prostration. Au coeur de ce projet, la rencontre avec la psychothérapeute, Fika, passeuse et médium qui permet à la victime d'être reconnue dans son intégrité.

Résumé : "Prix Sakharov 2014, le docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes, violées durant vingt ans de conflits à l’est de la République démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante, pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Il est l’objet d’une nouvelle tentative d’assassinat auquel il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu sous la protection des Casques bleus. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice. " (Source éditeur)

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