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Résumé : Durant l'année 2000, Isabelle Huppert a été suivie comme son ombre et juste effleurée par une caméra qui l'a vue tragédienne à Avignon, starlette à Cannes, modèle pour les photographes, chanteuse, fillette sage et souriante sur les films amateurs, interprète chabrolienne type, pianiste écorchée pour Haneke

Résumé : "Méditation sur les images qui m'habitent et sur celles d'où j'aimerais m'exiler. Méditation sur le sens à donner au mot "réel" et méditation sur le désamour des images et des mots. Méditation sur le deuil, sur la mort des miens et sur la manière de "mettre en image" le bruit des choses et du monde" (Claudio Pazienza). Dans la note d'intention, le réalisateur précise son objectif : "à l'origine, une envie pressante de scruter un mot, un concept : le réel. Qu'entend-t-on au juste par là ? [...] à l'origine, rien de tordu. Se promener dans un concept comme on se proménerait dans une forêt.." Avec : Jacques Sojcher (écrivain), Carlo Pazienza, Filomena Magro, Oscar Pazienza.

Résumé : Attribué à Ingmar Bergman lui-même, ce document exceptionnel suit le tournage d’"En présence d’un clown" que le cinéaste a tourné pour la télévision suédoise en 1997. Résumant l’histoire (complexe) et montrant les scènes clés, il permet d’appréhender le travail de mise en scène du maître ainsi que sa constante implication sur tous les aspects artistiques (diction, mouvements des acteurs) et techniques (lumière, décors, costumes, effets spéciaux). Ce making of montre un Ingmar Bergman (1918-2007) d’une grande vitalité, drôle et très actif. Pendant les répétitions, il conduit les acteurs ("Sois tout le temps un dos démonstratif !"), mime leurs gestes, corrige le ton ou le regard, précise la situation, tout en arrangeant le décor et les objets, et en se déplaçant sur un siège de bureau à roulettes. "C'est merveilleux, on est payé pour rejouer notre enfance", dit Peter Stormare. Est montré aussi l’aspect très personnel de ce film pour son auteur, tel le projecteur cinématographique manuel, ou la figuration de la mort qu’il représentait enfant comme un clown blanc. Mis en abyme, le thème central du film - cher au cinéaste - est la mise en scène théâtrale même : "Le principal c'est que, tout d'un coup, le théâtre soit le miracle. Au milieu d'une tempête de neige, dans une obscurité cosmique, il existe là une petite place chaleureuse et illuminée où s'accomplit un contact émotionnel entre le créateur et le récepteur. Voilà le sens."

Résumé : Les mystères de la création, ou la métamorphose d'une idée en spectacle, dévoilées par le chorégraphe Angelin Preljocaj que l'on voit à l'oeuvre lors de la préparation du ballet "Personne n'épouse les méduses" pour le festival d'Avignon 1999. Extraits de ses chorégraphies "Paysages après la bataille", "L'Anoure", "Personne n'épouse les méduses", "Roméo et Juliette".

Résumé : En 2003, l'artiste espagnole La Ribot présentait l'intégralité de ses "Piezas distinguidas" (Pièces distinguées), une maxi performance ("Panoramix") de 34 mini séquences où la radicalité est justement tempéré par l'humour et un rapport direct au public. Sur scène, le corps nu frémit, se dresse, se ploie et se tord. Hors scène, Maria Ribot explique simplement son travail.

Résumé : Vers les années soixante, Roberto Rossellini, l’un des initiateurs du mouvement néoréaliste, réalisateur de "Rome ville ouverte", "Allemagne année zéro", abandonne le cinéma de fiction pour se consacrer à la réalisation de documentaires pour la télévision : entre 1963 et 1975, il entreprend de réaliser une encyclopédie audiovisuelle relatant l’histoire de l’humanité, les grands événements et les grandes figures du passé. L'ambition de Rossellini est, par le canal de la télévision, « d’offrir à ses contemporains les moyens de réapprendre à penser le monde, leur condition, leur histoire ». Jean-Louis Comolli a rencontré les amis, scénaristes, monteurs, opérateurs et machinistes qui témoignent longuement des méthodes de travail de Rossellini. Avec : Adriano Aprà (critique et historien du cinéma - à la tête de la fondation Rossellini ), Claudio Bondì, Gianni Bonicelli, Beppe Cino, Silvia d'Amico Bendicò, Carlo Fioretti, Giusto Puri Purini et Renzo Rossellini (qui a réalisé sous les directives de Roberto plusieurs films de cette « encyclopédie historique » audiovisuelle). Des extraits des films :" Lutte de l’homme pour sa survie", "La Prise du pouvoir par Louis XIV" , "L’Age de Comes de Médicis", "Blaise Pascal" , "Socrate", " Le Messie".

Résumé : "Matthijs, affecté par des troubles autistiques, cherche désespérément à mettre de l’ordre dans le chaos qui l’entoure. Sa maison est son monde. Là, il trouve paix et équilibre. Mais lorsqu’il est obligé d’entrer en contact avec le monde extérieur, des confrontations explosives peuvent avoir lieu… Le cinéaste, son ami d’enfance, le filme avec un regard en même temps distant et complice, déclenchant des conséquences les plus extrêmes. " (Source Editeur)

Résumé : La présente étude porte sur le cinéma documentaire et son rapport à l'idée de communauté. L'enjeu d'une telle recherche est de déterminer en quoi la pratique documentaire peut recouvrir une expérience de la communauté et quel type d'expérience de la communauté est associé, impliqué et provoqué par la pratique et la réception documentaires. Dans cette optique, nous avons emprunté trois démarches : celle de la recherche historique, celle de la réflexion théorique et celle d'une étude critique de films choisis parmi la production francophone de l'ONF des années 1960 et 1970

Résumé : La genèse du film "India song" (1975) racontée par Marguerite Duras.

Résumé : Entretien avec Marguerite Duras autour du film "Le Camion" (1977) qui porte à un point de perfection jusqu'alors inégalé l'osmose entre l'écrit et les images.

Résumé : Histoire de l'aspirine dont les principes actifs sont issus du saule et de la reine des prés. Toute la complexité d'un médicament connu depuis près de cent ans.

Résumé : Exploration historique du langage des mains au cinéma. A l'aide d'extraits de films américains et français et des films de propagande, Harun Farocki entend démontrer la capacité expressive des mains. Souvent, les mains révèlent une émotion que le visage cherche à dissimuler. Elles peuvent être aussi un canal de communication (échange d'argent) ou témoigner d'une compétence (travail).

Résumé : En 1977, Claude Perdriel fonde un nouveau journal, de gauche : "Le Matin de Paris". Raymond Depardon filme la rédaction au travail, dans la période de préparation des numéros d'essais : les numéros zéros. Avec Claude Perdriel, Roger Colombani, François Henri de Virieu, Olivier Postel Vinet, Boris Kidel, Vincent Lallu, Jean Leclerc du Sablon, etc.

Résumé : "National Gallery" s'immerge dans le musée londonien et propose un voyage au cœur de cette institution peuplée de chefs-d'œuvre de la peinture occidentale du Moyen Âge au XIXe siècle. C’est le portrait d'un lieu, de son fonctionnement, de son rapport au monde, de ses agents, son public, et ses tableaux. Dans un perpétuel et vertigineux jeu de miroirs, le cinéma regarde la peinture, et la peinture regarde le cinéma.

Résumé : La trajectoire fulgurante d'Emmanuel Macron l'a fait passer en trois ans du quasi anonymat à la présidence de la République. Et pourtant, même si les médias l'ont suivi jour après jour durant sa campagne, personne ne le connaît vraiment. Le politique s'est exprimé, progressiste, social et libéral en même temps, mais l'homme reste une énigme. Derrière le story-telling officiel, quelle est la véritable personnalité de celui qui va diriger la France ? Quelles sont ses forces, ses faiblesses ? Grâce à des images inédites et des témoignages exclusifs, dont celui de son épouse Brigitte, ce film raconte les moments charnières de la trajectoire du nouveau président, et révèle les motivations profondes qui l'animent.

Résumé : La scène chorégraphique nationale des vingt dernières années du 20ème siècle, vue par un cinéaste "élevé" dans le sérail.

Résumé : Aprèsavoir filmé la Comédie Française en 1996, le Ballet de l'Opéra de Paris en 2009 , Frederick Wiseman, cinéaste américain, s'attaque pour son 39e film aux Crazy horse, le célèbre cabaret parisien et ses non moins célèbres danseuses nues. Il le fait au moment où l'institution parisienne a demandé au chorégraphe Philippe Decouflé d'imaginer "le meilleur spectacle de nu chic au monde". Nous assistons au processus de création des nouveaux numéros de la revue, aux répétions et à des extraits du spectacle.

Résumé : Née à paris en 1911, Louise Bourgeois étudia d'abord les mathématiques puis partit vivre à New-York. Restée artiste marginale pendant de longues années, elle devint célèbre et représenta les Etats-unis en 1993, à la Biennale de Venise.Montrant des photographies familiales, le film retrace succintement la vie de celle-ci. Puis, les entretiens qui ont lieu dans son atelier de Brooklyn dévoilent l'univers et la personnalité de cette femme. Louise Bougeois explique son travail, la signification des objets sculptés, sa passion pour la géométrie. Toute son oeuvre s"'inscrit dans une optique psychanalytique : "La sculpture est la seule chose qui me libère..." dit-elle. Les traumatismes de son enfance la poursuivent et la rendent vulnérable. Ses quatre sculptures ou "cellules" ("Choisy", "Hands and Glass Balls", "Arch of Hysteria", "Eves and Mirrors" symbolisent la destruction du père et la recherche de l'immuable.

Résumé : Une visite au domicile de Stephen Dwoskin, cinéaste indépendant américain né en 1939, installé à Londres, auteur d’une œuvre prolifique débutée en 1961. Cinéma "personnel" plus qu’expérimental dont il retrace la genèse : tenu à l’écart par la maladie qui invalide ses jambes, Stephen Dwoskin interroge le rapport à l’autre à travers l’œil de la caméra, instrument d’un échange amoureux entre le cinéaste et son modèle.La question de savoir si le handicap de Stephen Dwoskin détermine sa vision d’artiste pourrait être balayée au nom d’une empathie condescendante, jugeant que "cela n’a pas d’importance". La chaise roulante vaut certes comme métaphore de la différence de l’artiste, comme les ailes de l’albatros pour Baudelaire. Mais c’est bien à partir de cette position dans le monde que s’est constituée l’œuvre qui est la sienne, c’est à partir de ce point de vue "hors du monde" et désirant le monde (et, au sein du monde, les femmes) que se composent ses films. De cette distance et de ce désir exacerbés naît une observation minutieuse des formes de l’affectivité. Le spectateur fait alors l’expérience sensible de ce que son regard, par pudeur, ne saurait soutenir et que la caméra enregistre : sur le visage du modèle passent mille nuances, variant de l’abandon à la crainte, du désir à l’inquiétude. Revient alors à la surface, chez celui qui regarde, le souvenir partagé de sentiments imperçus.

Résumé : "L'envie de faire un film sur la Lune est née en utilisant les nouvelles caméras capables de tourner en pleine nuit, sans lumière artificielle. Elles utilisent la lumière des étoiles et de la Lune, la chaleur des corps ou les infrarouges pour mettre en image ce que l'on est incapable de voir à l'œil nu. Se révèle alors un monde inconnu et mystérieux, un monde jusque-là fantastique. Avec un traitement adapté, le rendu de ces caméras peut s'avérer particulièrement original et photogénique ajoutant une poésie propre au monde de la nuit.L'homme ne cesse de s'interroger sur ce qui dicte les lois de la vie sur terre, et pour trouver des réponses, il lève parfois la tête et interroge le ciel. Nous connaissons tous le rythme imposé par la course du soleil, mais ce que nous savons moins, c'est que la Lune imprègne elle aussi son rythme à notre planète. De nombreux articles scientifiques expliquent le lien qui existe entre la Lune et les organismes vivants révélant le rôle fondamental de ce satellite sur l'équilibre de la Terre" (François de Riberolles)

Résumé : Entre 1904 et 1907, en Namibie, un état a planifié l'extermination de deux peuples : les Namas et les Héréros. L'Allemagne de Bismarck y a commis son premier génocie.

Résumé : Claude Viallat, né en 1936, dans le Gard où il vit toujours, fut membre de "Supports-surfaces". Ce mouvement des années soixante réfléchissait aux matériaux constitutifs de la peinture. C. Viallat peint sur toutes sortes de supports, tissus, bâches, draps. "Tout mon travail va être déterminé par le support" ou "C'est le système qui m'intéresse, non la forme" dit-il. Pour lui, la couleur dessine d'elle-même à l'intérieur de la forme. Le film montre l'artiste au travail expliquant sa démarche picturale : il peint non pour s'exprimer mais plutôt pour se cacher. Il réalise aussi des objets qui sont la mise en relation de divers éléments, des dessins de corridas. "Mon travail se fait dans le mouvement et la continuité...depuis 1966, je ne fais qu'une seule toile".

Résumé : "Foot Girafe" et "VW voyou" sont deux fantaisies filmiques, dans lesquelles les rôles principaux sont tenus par des voitures (Peugeot 504 et 403 dans le premier film, Wolkswagen Coccinelle dans le second). Les acteurs secondaires sont les comparses nigériens de Jean Rouch tout au long de ses travaux ethnographiques dans ce pays : Damouré Zika, Lam Ibrahim Dia, Tallou Mouzourane, Guerba, auxquels se sont joints d'autres personnages, Jean Rouch assurant le commentaire de "Foot Girafe".

Résumé : « Des maquis des indépendantistes algériens jusqu’à la création du Centre Audiovisuel d’Alger et des ciné-pops, l’Algérie a marqué à jamais la vie d’homme et de cinéaste de René Vautier qui est affectueusement considéré comme le "papa" du cinéma algérien. » Il est décédé en janvier 2015 .Un coffret édité en 2014, rassemble désormais 15 films (fictions et documentaires) ". Le film "Le Glas" est réalisé pour dénoncer la pendaison de trois révolutionnaires africains à Salisbury en Rhodésie du sud.

Résumé : Les 1300 salariés de la manufacture horlogère Lip se mirent en grève au printemps 1973 pour s'opposer au démantèlement de leur usine et aux restructurations imposées par le trust suisse Ebauches.Le film retrace les péripéties d'une lutte où s'est concrétisée, pendant presque un an, une expérience sans précédent d'autogestion ouvrière (extrait du catalogue Images de la Culture).

Résumé : Interrogé par Pierre-Olivier Bardet, le documentariste américain explique son travail, illustré par des extraits de ses films.

Résumé : Portrait de deux femmes égyptiennes, danseuses du ventre. Lucy embellit les nuits du Caire, tandis que Sabah anime les fêtes de mariage à la campagne avec son mari. Toutes deux exercent leur art avec passion dans une société qui les adule tout en les méprisant.

Résumé : Arbre sacré des celtes, l'if possède une toxicité très forte. Dans les années soixante des chercheurs américains isolent de son écorce le taxol, substance très efficace dans le traitement de certains cancers.

Résumé : Le mystérieux David Lynch face à une caméra plutôt désorientée par son allure de sphynx lisse et paisible, sa facilité à épaissir encore le mystère en prétendant le dévoiler.

Résumé : Cinéaste en marge du néoréalisme italien, Vittorio De Seta (né à Palerme en 1923), raconte son parcours depuis ses premiers documentaires proches de ceux de Flaherty jusqu’à "Nemesi", film d'archives en cours de montage retraçant les progrès et les guerres du siècle passé. Dans sa propriété plantée d'oliviers, mal voyant, il commente au son les extraits de sa filmographie et se remémore de façon intime, non sans humour, l’aventure de chaque film. Depuis les années 1950, Vittorio De Seta porte son regard en premier lieu sur les populations pauvres du sud de l'Italie (les pêcheurs et paysans siciliens, les bergers sardes), l’homme en quête de lui-même ("Un Homme à moitié", 1966), ou encore les enfants en difficulté ("Journal d’un maître d’école", 1973). Généreusement, il délivre sa méthode, révélant les artifices de sa mise en scène comme le poisson faussement pêché du "Temps de l'espadon" (1954), ou le chant ajouté sur une image d’ascenseur descendant dans les mines de "La Soufrière" (1955). Il tourne seul ou presque et sur un long temps d’observation, refuse la voix off pour que seules les images donnent au film sa temporalité. S'il fait jaillir la beauté de la pauvreté et du travail, c'est en s'inspirant de la peinture : "Les tableaux les plus célèbres sont de beaux plans cadrés." Le caractère sacré de ses images leur donne une aura, selon les mots de Scorsese, de "paradis perdu".

Résumé : Pour ses 80 ans, offrez-lui des plages. Agnès Varda, Grecque de filiation, vous le rendra en vous racontant sa vie, sa famille, ses acteurs, ses rencontres et ses lieux, de Bruxelles à la rue Daguerre.

Résumé : Anna Halprin, une des réprésentantes de la Post modern dance, explique sa conception de la danse. : "Il fallait que je fasse table rase, pour rompre avec toute forme d'ésthétique. Je voulais envisager la danse autrement. J'ai commencé à analyser le mouvement d'un point de vue anatomique et kinesthésique, à explorer les mouvements ordinaires, les "tâches" telles que marcher en avant, ou bien à reculon, porter une lourde pierre, porter un corps. Cela a donné un autre statut au mouvement." Pendant près de 20 ans, elle ne s'est pas produite dans un théâtre mais a "performé" dans la rue, près de l'océan, partout... Avec des extraits de : "Embracing Earth", "Hero's Journey", "Season".

Résumé : Un entretien dans lequel le metteur en scène de théâtre Claude Régy s'exprime sur son travail, sa pensée, son univers. Enregistré sur le plateau de "Comme un chant de David", crée en 2005, il montre des fragments de la pièce dits par la comédienne Valérie Dréville.

Résumé : "Je pense que le théâtre n'est pas fait pour distraire contrairement à ce qu'on croit souvent, il n'est pas fait pour nous distraire de notre époque et de nos problèmes. Je pense que le théâtre est fait pour nous inquiéter, nous déranger ; je crois pour montrer que les mensonges sont des mensonges. Et pour ça, il faut faire un travail énorme que l'on ne peut faire que sur un petit nombre de gens, en espérant que la résistance marchera. C'est à dire de rendre aux gens leur liberté d'imagination." C'est sur cette très belle définition de l'objectif de son travail que s'ouvre le film consacré au metteur en scène Claude Régy. Tourné dans des friches industrielles (la Friche Belle de Mai à Marseille, La Forme Sept Port autonome du Havre), Avec des témoignages de Valérie Dréville, Nathalie Sarraute, Michel Lonsdale, Marcial di Fonzo Bo, ... Archives audiovisuelles : La Chevauchée sur le lac de Constance, de Peter Handke

Résumé : Maud - Elisa Mandeau (Le Prince Miiaou) est une jeune chanteuse, guitariste et compositrice de rock. Le réalisateur l'accompagne pendant un an et demi lors de la création de son troisième album.

Résumé : Poursuivant son travail de recherche et après avoir interrogé des psychanalystes en 1983, deux ans après la mort de Jacques Lacan, Daniel Friedmann récidive 10 ans plus tard mais cette fois non plus autour de la psychanalyse mais autour de la nébuleuse des psychothérapies. Construit à partir d'un montage d'extraits des seize entretiens menés par Daniel Friedman avec différents psychothérapeutes, ce film préliminaire met en évidence le parcours qui a conduit chacun d'eux de la psychanalyse à une forme de psychothérapie (méthodes cognitives et comportementales, Gestalt, analyse bioénergétique, thérapies familiales, de groupe ou de couple, rebirth, ethnopsychanalyse, hypnothérapie, coaching narratif). "Etre psy, volume 2" s'attache à montrer non la désaffection des patients pour la psychanalyse mais le développement et la reconnaissance en France de différentes approches psychothérapiques des troubles mentaux et de leurs symptômes.

Résumé : Le pavot et les substances qui en dérivent : la morphine, l'un des plus puissants analgésiques d'un côté, de l'autre opium et héroïne qui font des ravages.

Résumé : La Normandie, de juin à août 1944, connut l'un des épisodes les plus sombres de son histoire. Le film retrace le déroulement des opérations militaires lancées par les Alliés afin de reconquérir les zones occupées par les Allemands et libérer la France. Dans ce Débarquement, il évoque les souffrances des militaires mais aussi celles des civils. Le Mémorial de Caen a réuni de nombreux documents d'archives cinématographiques et radiophoniques afin d'en montrer toute la complexité.

Résumé : Portrait d'un des grands comiques italiens, Toto : sa carrière, son art de la gestuelle, vu à travers une vingtaine d'extraits de films de 1937 à 1967. Avec Dario Fo, Anna Magnani, Peppino de Philippo.

Résumé : "En septembre 1972, Jacques Lacan est invité à parler devant les étudiants de l’Université catholique de Louvain. La première partie du film est une captation de sa conférence. Tout autant que le contenu des propos, ce qui impressionne ici, c’est la manière dont Lacan met en scène sa parole. Sa pensée se met en branle lentement à partir du silence, accélère soudain, trouve son rythme, jusqu’à ce que l’intervention d’un jeune situationniste interrompe le spectacle. Dans la seconde partie, Lacan répond aux questions de la réalisatrice sur les principaux concepts de la psychanalyse et sa pratique analytique. Rarement la pensée s’est aussi directement donnée à voir, dans son acte."

Résumé : Serge July et Marie Genin retracent l’histoire de "Rome ville ouverte" (1945) à l’aide de nombreuses archives : interviews de Roberto Rossellini, de son premier producteur Vittorio Mussolini ou de ses proches tel Federico Fellini. De nos jours, Isabella Rossellini évoque le souvenir de son père, tandis que le cinéaste Vittorio Taviani ou le critique Père Fantuzzi analysent cette œuvre charnière du cinéma.

Résumé : Témoignage violent, douloureux, mais aussi sublime, du lent travail de gestation de la mise en scène et du jeu d'acteur. En janvier 1995, seuls sur scène, Patrice Chéreau (le dealer) et Pascal Greggory (le client) répète "Dans la solitude des champs de coton" de Bernard-Marie Koltès.

Résumé : Entre le "mal des ardents" et les "hallucinés de Pont Saint-Esprit" un point commun : l'ergot de seigle. L'ergotine, poison des céréales est d'une extrême toxicité. Par synthèse on peut obtenir l'acide lysergique, employé pour soigner les troubles de la senescence ainsi que la diéthylamine présente dans le LSD, drogue sans usage médical.

Résumé : L'écrivain William S. Burroughs (1914-1997), chef de file de la Beat-Generation, va bouleverser l'establishment américain lorsque, en 1953, il publie "Junky". Il y raconte son expérience à New York après la guerre, à La Nouvelle Orléans en 1949 et au Mexique en 1950, et veut en faire la confession d'un drogué non repenti. Il décrit la logique impitoyable de la drogue et le bouleversement auquel elle soumet la perception. Gentleman junky, il part en guerre contre les "esprits" oppresseurs qui nous amènent à vouloir toujours plus, au mépris des conséquences. Une expédition intérieure avec la voix, les mots et les images de Burroughs.

Résumé : "Premier père" pour les Hébreux, "premier des croyants" pour les musulmans et "père des croyants" pour les chrétiens, Abraham est à l'origine des trois grandes religions monothéistes de la planète. Le réalisateur Abrahm Ségal part en quête d'un passé plusieurs fois millénaires pour comprendre le Proche-Orient d'aujourd'hui. Dieu, dans la Genèse, a promis un pays et une descendance à Abraham. Cet héritage de la "Terre promise" est une source de conflit entre les descendants du Patriarche, les Juifs et les Arabes. Les textes sacrés disent qu'Abraham eut un premier fils, Ismaël, que lui donna sa servante Hagar, et qu'il contraint ce premier fils à l'exil dans le désert. La tribu d'Ismaël sera plus tard à l'origine de l'islam. Abraham eut un second fils, Isaac, de sa femme Sarah, Dieu lui demanda de sacrifier ce fils ; Abraham accepta de s'exécuter mais un ange survint pour retenir son bras armé. A l'âge vénérable de 175 ans, le patriarche sera enseveli dans la grotte de Makpéla à Hébron. Pour tenter de comprendre les nombreuses significations du mythe fondateur d'Abraham, le réalisateur mène de nombreux entretiens auprès des représentants des trois religions, chercheurs, écrivains, critiques d'art, etc...

Résumé : "Violons d'Ingres", du poète-humoriste-critique-cinéaste-acteur-chroniqueur à la BBC Jean-Bernard Brunius, musique de Maurice Jaubert. Hommage aux inventeurs du dimanche, aux adultes restés fidèles aux rêveries de l'enfance, à travers quelques-uns des plus étonnants représentants de ce que Dubuffet appellera l'art brut (Douanier Rousseau, Facteur Cheval...). "Aubervilliers", réalisé par Eli Lotar, scénario de Jacques Prévert, musique de Joseph Kosma. Commandé aux auteurs par la municipalité communiste d'après-guerre pour montrer l'état de délabrement dans lequel se trouvait la cité; conséquence de la politique menée par la précédente équipe municipale dirigée par Laval. "Paris mange son pain", de Pierre Prévert, scénario de Jacques Prévert, commentaire dit par Germaine Montéro. Musique de Henri Crolla et d'André Hodeir. Le film réunit autour de ce pain quotidien les amis de toujours : Marcel Duhamel partage son repas avec Georges Lafaye, Alexandre Trauner déjeune à La Tour d'Argent, Paul Grimault en maître d'hôtel décourage un client indigne de son établissement, Louis Daquin avale son café sur le zinc... "Paris La Belle", film de Pierre Prévert, commentaire de Jacques Prévert, musique de Louis Bessières. "Le lien de notre scénario, écrit Pierre Prévert, devait être la femme : la Parisienne. Nous la suivrions et la quitterions pour en rencontrer une nouvelle, et passer ainsi, avec celle-ci, d'un quartier de Paris dans un autre..." "Le Petit Claus et le Grand Claus", film de Pierre Prévert, adaptation de Jacques et Pierre Prévert, dialogues de Jacques Prévert, imagerie et décors de Paul Grimault, musique de Christiane Verger. Interprété par : Maurice Baquet, Roger Blin, Elisabeth Wiener. D'après le conte de Hans Christian Andersen.

Résumé : "Une rumeur se répand depuis quelques années aux États Unis comme en Israël : la France serait devenue le pays le plus antisémite d’Europe... À l'aube des années 2000, brusquement, dans la patrie des droits de l’homme et de l’émancipation des juifs, des menaces, des agressions, des incendies de synagogues, composaient les pages d’un nouveau bréviaire de la haine. Depuis l’affaire Dreyfus, l’histoire des juifs en France n’a cessé de se vivre avec passion. Un vieux proverbe yiddish disait : "Heureux comme Dieu en France". Un siècle d’une longue histoire, riche d’intégration, mais une histoire inquiète, secouée d’interrogations. De Dreyfus au malaise des années 2000, de l’arrivée des juifs du Yiddishland à l’exode des juifs d’Afrique du Nord, de la Grande guerre à Vichy, juifs français ou français juifs, des hommes et des femmes racontent avec humour et émotion ces années de bonheur et de tourments. Une histoire sensible des juifs en France, rythmée et nourrie de documents rares, d’extraits de films de cinéma, de musiques et de chansons... Dans la joie ou la douleur. En deux volets (De l'Affaire Dreyfus à Vichy et De la libération à nos jours)

Résumé : Le Noma est une maladie, une gangrène, qui se développe dans la bouche, ravageant les os et les tissus mous du visage qui se nécrosent et sont rapidement détruits. Touchant principalement les enfants de moins de 6 ans, elle est associée à l'extrême pauvreté, la malnutrition et le manque d'hygiène. Le plus souvent mortelle elle frappe environ 100.000 enfants par an en Afrique, en Amérique du sud et en Asie du Sud. Les enfants atteints meurent dans 80 % des cas. Pour ceux qui survivent les séquelles sont terribles et très invalidantes. De plus l'apparence physique interdisant toute socialisation provoque la marginalisation des victimes de cette maladie sur lesquelles pèse le poids d'une malédiction jetée sur la famille et tout le village. Tourné au Niger, ce film pudique et très respectueux des enfants, montre le travail de "Sentinelles" (ONG basée à Lausanne) qui lutte contre le développement de cette maladie en coopération avec les équipes locales. En 2007, Christian Lajoumard poursuivant son travail sur le Noma et les enfants qui en sont atteints a suivi durant leur hospitalisation trois enfants transférés en Europe pour y être "reconstruits".

Résumé : Interviewé chez lui peu avant sa disparition, Nico Papatakis (1918-2010) raconte son parcours, de sa naissance d’une mère résistante éthiopienne et d’un père grec à ses rencontres avec Jacques Prévert, Jean-Paul Sartre ou Jean Genet, en passant par ses exils successifs. Selon lui, le cinéma est une arme de combat. Les extraits des "Abysses" (1963) des "Pâtres du désordre" (1967) ou des "Equilibristes" (1991) illustrent pleinement son adage. Dans le cadre sombre d'un appartement, le cinéaste, éternel exilé, parle de sa solitude. Il veut donner à voir le sentiment d’humiliation qu’il a toujours ressenti. Son cinéma est dès lors une œuvre de révolte, mais vouée à l’échec comme il l’explique en lisant un passage de son livre "Tous les désespoirs sont permis" (Fayard, 2003). Il soutient d’autres révoltés : en France, il produit "Un Chant d’amour" (1950) de Genet avec qui il vit une amitié houleuse ou, à New York, aide Cassavetes à finir "Shadows" (1959), un cinéma loin des codes d’Hollywood. Son premier film, "Les Abysses", allégorie de la Guerre d’Algérie, fait scandale à Cannes, racontant la révolte de bonnes contre leurs maîtres. Il évoque également la torture par le biais d’une comédienne qui joue une terroriste arabe et doit apprendre à bien crier, dans "Gloria Mundi" (1975, sorti en 2005). Son travail sur l’image et le son fuit le réalisme pour créer un cinéma paroxystique, qui passe sans cesse du tragique au grotesque.

Résumé : Psychothérapies introduites récemment en France (2004), les pratiques narratives fondées sur un questionnement sur les récits sont nées en Australie il y a une trentaine d'années avec Michael White (1948-2008), thérapeute australien et David Epston, thérapeute néo-zélandais. "C'est une approche qui vient avant tout de l'accompagnement collectif. Elle a été mise au point par des travailleurs sociaux qui, dans leur travail quotidien, étaient confrontés à des populations en proie à diverses dépendances, à l'inceste, au viol, à la pédophilie ainsi qu'à des suicides. Ce n'est pas un hasard si cette approche est née en Australie. Ce continent a été l'objet d'une colonisation violente. Pour moi le fondement même des pratiques narratives est là, dans cette posture modeste que Michael White adopte face aux Aborigènes. C'est l'autre qui sait, qui est expert de sa vie. C'est l'autre, en nous parlant de ce qu'il vit, en répondant à notre invitation de nous aider à l'aider qui va s'aider lui-même. Individu ou communauté, chacun possède en lui la ressource de développer des histoires qui le rendront fort. Pour moi les pratiques narratives sont à la fois une éthique de la relation à l'autre et une méthode d'intervention" (Dina Scherrer). Dans les pratiques narratives jamais la personne et le problème ne sont confondus. A partir de conversations "externalisantes" ou de conversations de "re-autoring", le coach narratif invite "la personne qui est en face de lui à visiter des ressources qu'elle a déjà à son insu pour produire de nouvelles solutions".

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