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Résumé : Aujourd'hui, 215 millions d'enfants entre 5 et 17 ans exercent une activité économique, dont 115 millions toujours soumis aux pires formes de travail. Au cours des 15 dernières années, le travail des enfants dans le monde a globalement régressé. Mais depuis 2005 ces progrès se sont beaucoup ralentis :esclaves dans des ateliers en Inde, petits mineurs dans les sites aurifères du Burkina-Faso, mendiants dans les rues de Ouagadougou ou main d'oeuvre migrante corvéable sur des exploitations agricoles aux Etats-Unis, etc...Quel avenir ont ces enfants privés d'éducation? Comment rompre ce cercle vicieux de la pauvreté? Dans le film, l'enquête révèle un grand nombre de situations critiques dans lesquelles sont parfois mêlées des mafias ou d'autres situations dont certaines entreprises multinationales tirent bénefice. Avec l'activiste Kalaish Satyarthi, il montre aussi qu'une mobilisation mondiale est une des rares forces capables d' éradiquer le fléau.

Résumé : "Pour Hamm, cloué dans son fauteuil à roulettes, les yeux fatigués derrière des lunettes noires, il ne reste plus qu’à tyranniser Clov. Alors qu’au fond de cet intérieur vide, les parents de Hamm finissent leur vie dans des poubelles, les deux héros répètent devant nous une journée visiblement habituelle. Ils dévident et étirent ensemble le temps qui les conduit vers une fin qui n’en finit pas, mais avec jeu et répartie, comme le feraient deux partenaires d’une ultime partie d’échecs. Ainsi, les mots triomphent, alors que les corps, dévastés et vieillis, se perdent. Hamm et Clov usent du langage comme d’un somptueux divertissement, en des échanges exaspérés et tendres. Beckett a su avec jubilation écrire le langage de la fin, une langue au bord du silence, qui s’effiloche et halète, transparente et sereine, dernier refuge de l’imagination." (Théâtre-contemporain.net). La pièce a été créée au Théâtre de l'Atelier en 2008 et filmée en décembre 2009 au Théâtre des Célestins à Lyon.

Résumé : Laurent Perrin s’est rendu à San Francisco, à la rencontre du peintre, poète et éditeur Lawrence Ferlinghetti, le dernier des beatniks. Dans son atelier ou au sein de sa célèbre librairie City Lights Books, le fringant nonagénaire évoque son parcours : ses études à Paris, sa rencontre avec Kenneth Rexroth qui le persuade d’aller à San Francisco pour profiter de la scène littéraire croissante dans la région, l’inauguration de la librairie, lieu de rencontre de toute la beat génération, la publication de "Howl" de Ginsberg…Ses propos emplis d’humour et de nostalgie, ponctués par les interventions d’Olivier Assayas et Jean-Jacques Lebel, nous font remonter le temps jusqu’à cette Amérique conservatrice des années 50, où toute une génération de poètes, écrivains et artistes entrait en résistance.

Résumé : Réalisé à l'occasion de l'exposition "Georges Rouault, les chefs-d'oeuvres de la collection Idemitsu" qui a eu lieu à la Pinacothèque de Paris, ce documentaire, dans un court-métrage, présente le peintre, à la fois révolté permanent, mystique chrétien, artiste fauve, symboliste, expressionniste, réaliste, bref inclassable. Georges Rouault travaille à plat dans son atelier: le trait et la couleur caractérisent sa peinture. Vingt-sept oeuvres du collectionneur japonais Idemitsu qui se passionna pour Rouault sont ensuite commentées. La spiritualité de son art est reconnue par les Japonais. Sa calligraphie le rapproche des grands maîtres de l'art zen.

Résumé : "J'ai décidé de faire de la peinture ma vie" dit Soulages : l'émerveillement ressenti devant l'Abbaye de Conques provoqua sa vocation de peintre dès l'âge de douze ans. Le film permet de découvrir l'univers intérieur de l'artiste et de mieux appréhender son oeuvre. Il aime la solitude et le silence, les grands espaces, la nudité et la simplicité car pour lui, tout cela est synonyme de liberté. Devant la caméra, il se "raconte", parle avec une grande clarté de son art où les rapports au temps et à l'espace sont différents. "La présence de la toile est liée à l'instant même" dit-il. De son "outrenoir" surgit paradoxalement la lumière. Parfois, on le voit dans son atelier, au travail. Pierre Soulages se sent étrangement proche des sculpteurs mésopotamiens ou des artistes qui ont peint les parois de la grotte d' Altamira ou de la grotte Chauvet. Selon lui, la peinture est sans cesse à inventer.

Résumé : François Boisrond est né le 24 mars 1959 à Boulogne-Billancourt, fils des cinéastes Michel Boisrond et Annette Wademant. Il fait ses études à L' Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris de 1977 à 1980 où il rencontre Di Rosa, puis Combas. En 1981, il fait partie du mouvement de la Figuration libre ,présent notamment dans l’exposition « Finir en beauté » organisée par Bernard Lamarche-Vadel dans son appartement parisien. En 1982, il est présent dans l'exposition « Ateliers 81-82 » du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. S’inspirant des produits visuels (objets de publicité, affiches, autocollants, jeux vidéo, etc.), s’inspirant du monde de la bande dessinée, François Boisrond peint à l’acrylique des toiles figuratives, colorées, aux formes simplifiées. Il réalise des affiches publicitaires ou humanitaires. En 1989, François Boisrond participe à l’exposition collective « Nos années 80 » organisée à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain (Jouy-en-Josas). Depuis les années 90, l’artiste s’intéresse à l’imagerie publique, à celle de la vie quotidienne .

Résumé : La conception d'une collection Haute couture depuis les premiers croquis de Karl Lagerfeld jusqu'à la vente des costumes à la clientèle. On assiste au travail quotidien des ouvrières dans les ateliers. Sous forme de feuilleton documentaire se déroulent cinq épisodes sur un mode ludique : l'attente, le doute, les rites, les veillées, la collection.

Résumé : Georges Braque (1882-1963) passe sa jeunesse au Havre, au milieu des chantiers. À l’adolescence, après un apprentissage de peintre en bâtiment dans la société paternelle, son père décide de l’envoyer à Paris pour lui apprendre le métier de peintre décorateur. Dès ce moment naît l’œuvre d’un des artistes les plus audacieux et féconds du XXe siècle, fondateur du cubisme avec Picasso. Le film dévoile les œuvres et les lieux chers à Braque, notamment Varengeville, source d’inspiration pour ses lumières, ses couleurs et l’union intime du paysage entre la mer et la terre. De nombreuses archives ressuscitent la silhouette massive de l’artiste, dans la nature ou encore au travail dans son atelier.

Résumé : Une rencontre avec le peintre Gérard Garouste, filmé dans l'intimité de son atelier de Marcilly-sur-Eure. Le cinéaste s'attache à montrer les différentes étapes du processus de création de l'artiste. Celui-ci fait poser sa femme, photographie ses amis afin d'utiliser ensuite les clichés dans ses fresques.Il explique ses méthodes de travail, parle de ses sources d'inspiration, de son style personnel ou du regard qu'il porte sur l'art moderne. Le peintre crée, travaille ses toiles devant la caméra. Son oeuvre mi-fantastique, mi-figurative, dépassant écoles et chapelles, propose une vision du monde éminemment originale, tour à tour grave, drôle, violente, intemporelle. "...Les peintres sont les grands voyageurs de l'immobile..." dit-il. A travers ce portrait de peintre, le film de J. Calmettes propose une réflexion sur l'art.

Résumé : Depuis plus de trente ans, Sophie Calle est une artiste française qui a fait de sa propre vie le sujet central de son œuvre. Du Centre Pompidou à la Biennale de Venise en passant par New York et Berlin, ses œuvres mêlent de manière souvent spectaculaire voire provocante textes, photographies, vidéo et installations et elles ont été montrées avec succès dans le monde entier. Filatures d'inconnus, portraits de dormeurs, nuit blanche au sommet de la Tour Eiffel, mariage périlleux à Las Vegas, lettres de rupture amoureuse, filmage de la mort de sa mère : obéissant à une règle du jeu précise, chacune de ses entreprises est plus ou moins directement le fruit d'une expérience vécue et a une fonction thérapeutique autant qu'artistique. Elle est une manière de lutter contre l'absence, la solitude, la mort. Pour ce documentaire de la collection "Empreintes", Sophie Calle a choisi de raconter sa vie à Victoria Clay Mendoza, la réalisatrice, sous la forme d'une lettre lue à voix haute et de lui ouvrir en grand les portes de son atelier et les tiroirs de ses archives. Sur cette trame, se greffent de multiples séquences tournées dans les lieux cardinaux de l'univers personnel de l'artiste : sa maison de Camargue, où s'ancrent tous ses souvenirs d'enfance et ses cavalcades de jeunesse ; son atelier de Malakoff, où elle travaille et entrepose des centaines d'objets et de documents qui sont autant de traces de son existence intime et de matériaux de l'œuvre ; ou encore le petit cimetière de Californie, où elle a pris ses premières photographies et où elle a décidé de se faire enterrer. Pour Sophie Calle, artiste en quête permanente et inquiète de l'autre et de soi-même, l'art c'est la vie elle-même. Cet autoportrait original et drôle, kaléidoscopique, en est une démonstration supplémentaire

Résumé : Filmée selon son souhait dans les ateliers de fabrication des Pianos Fazioli à Sacile en Italie, Angela Hewitt explique dans sa langue – exemples musicaux à l’appui – sa conception des œuvres de Bach ainsi que ses raisons et la façon de les jouer sur un piano moderne, passant même du piano au clavecin pour montrer les différences interprétatives. Le film est découpé en chapitres : le phrasé, le son, l'articulation, le doigté, la main gauche, l'utilisation des pédales, le tempo, la dynamique, les altérations rythmiques, le rubato, la danse...Puis à partir d'exemples tirés du "Clavier bien tempéré", Angela Hewitt nous donne des méthodes de travail et de choix d'interprétation. Particulièrement recommandé aux pianistes, ce film permet également aux mélomanes d'écouter Bach autrement.

Résumé : En République démocratique du Congo (appelé Zaïre au moment du tournage), à Kinshasa, à Kisangani, dans les boutiques, les bars, les petits ateliers, les murs ont la parole. Langage de la publicité, mais surtout de l'Histoire (images d'archives de Baudoin 1er, de Lumumba, etc..), de la mythologie (Mammy Wata etc), de la critique sociale., des peintres autodidactes, avec un humour parfois grinçant, proposent une explosion artistique originale, filmée dans son contexte de remous social et culturel.

Résumé : Cet autodidacte érudit qui rêvait de devenir fresquiste a subi très tôt les bouleversements de son époque. Traumatisé par la guerre de 14-18, vécue en première ligne et grièvement blessé au Chemin des Dames, André Masson (1896-1987) restera un écorché vif au tempérament impulsif, parfois violent, mais aussi un artiste indépendant et solitaire, rebelle à toute autorité. Il pouvait être "tendre, enjoué et gracieux" confient les amis qui se réunissaient dans son premier atelier, rue Blomet, tous unis par l'amitié, la littérature et la liberté créatrice. "Être peintre-poète était notre ambition" écrit-il de son voisin Joan Miró et de lui-même. À la demande d'André Breton, il rejoint dès 1924 le mouvement surréaliste auquel il participe de manière fervente mais orageuse. Parmi les peintres du groupe, il est le premier à explorer le domaine du rêve - dans le sillage de Freud et de Léonard de Vinci - afin de pratiquer un automatisme graphique. Ainsi est-il le précurseur de l'art surréaliste et, toujours en mouvement, d'une peinture gestuelle qui influencera, plus tard aux États-Unis, les artistes de l'action painting. Passionné de poésie et de toutes les musiques, comme de peinture et de philosophie orientale, Masson est le maître de la ligne errante. Aux côté de Max Ernst et de Miró, c'est l'un des très grands créateurs du xxe siècle, uniquement guidé par ses propres mots, "là où il n'y a plus ni "réalisme" ni "fantastique", il n'y a plus que l'illimité".

Résumé : Roy Lichtenstein (1923-1997) est un des artistes les plus importants du pop-art américain. Ses tableaux s’inspirent de l’imagerie populaire de son époque, de dessins animés et de publicités. Lichtenstein a également peint des séries de natures mortes en trompe-l’œil de style cubiste et a créé des sculptures, en métal et en plastique. Filmé par André S. Labarthe dans deux ateliers différents, à seize ans d’intervalle - en 1972 à Long Island puis en 1988 à New York - Roy Lichstentein évoque ses influences et sa méthode de travail se réfèrant à la BD, à la peinture cubiste et aux chefs-d’œuvre du Musée Imaginaire. Dessins préparatoires, peintures et sculptures en fabrication sont analysés par l’artiste au cours de deux entretiens avec la critique américaine Annette Michelson, esquissant le portrait d’une figure majeure du pop-art, au même titre que Warhol, Oldenburg ou Raushenberg.

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