Recherche simple :

  •    Tous les mots : les Éd. de l'Atelier
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 39

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : A travers 8 documentaires, la maladie d'Alzheimer est abordée du point de vue de ce qu'il est encore possible de vivre et de ressentir pour la personne atteinte afin d'améliorer sa qualité de vie. "Je me souviens mieux quand je peins" montre l'impact positif des pratiques artistiques (peinture, poterie, collage,...) et des activités créatrices comme la danse, la poésie, les visites au musée pour ralentir les effets de la maladie. S'appuyant sur des découvertes scientifiques soulignant que la maladie s'attaque en dernier aux parties du cerveau qui régissent les émotions et la créativité, le film met en valeur des approches thérapeutiques différentes et novatrices de ce fléau.

Résumé : Cet autodidacte érudit qui rêvait de devenir fresquiste a subi très tôt les bouleversements de son époque. Traumatisé par la guerre de 14-18, vécue en première ligne et grièvement blessé au Chemin des Dames, André Masson (1896-1987) restera un écorché vif au tempérament impulsif, parfois violent, mais aussi un artiste indépendant et solitaire, rebelle à toute autorité. Il pouvait être "tendre, enjoué et gracieux" confient les amis qui se réunissaient dans son premier atelier, rue Blomet, tous unis par l'amitié, la littérature et la liberté créatrice. "Être peintre-poète était notre ambition" écrit-il de son voisin Joan Miró et de lui-même. À la demande d'André Breton, il rejoint dès 1924 le mouvement surréaliste auquel il participe de manière fervente mais orageuse. Parmi les peintres du groupe, il est le premier à explorer le domaine du rêve - dans le sillage de Freud et de Léonard de Vinci - afin de pratiquer un automatisme graphique. Ainsi est-il le précurseur de l'art surréaliste et, toujours en mouvement, d'une peinture gestuelle qui influencera, plus tard aux États-Unis, les artistes de l'action painting. Passionné de poésie et de toutes les musiques, comme de peinture et de philosophie orientale, Masson est le maître de la ligne errante. Aux côté de Max Ernst et de Miró, c'est l'un des très grands créateurs du xxe siècle, uniquement guidé par ses propres mots, "là où il n'y a plus ni "réalisme" ni "fantastique", il n'y a plus que l'illimité".

Résumé : Filmée selon son souhait dans les ateliers de fabrication des Pianos Fazioli à Sacile en Italie, Angela Hewitt explique dans sa langue – exemples musicaux à l’appui – sa conception des œuvres de Bach ainsi que ses raisons et la façon de les jouer sur un piano moderne, passant même du piano au clavecin pour montrer les différences interprétatives. Le film est découpé en chapitres : le phrasé, le son, l'articulation, le doigté, la main gauche, l'utilisation des pédales, le tempo, la dynamique, les altérations rythmiques, le rubato, la danse...Puis à partir d'exemples tirés du "Clavier bien tempéré", Angela Hewitt nous donne des méthodes de travail et de choix d'interprétation. Particulièrement recommandé aux pianistes, ce film permet également aux mélomanes d'écouter Bach autrement.

Résumé : Info Ce portrait de Balthus, pour la première fois filmé dans son atelier, s'attache essentiellement à dévoiler l'intimité du peintre par des interviews de sa famille, de ses amis tels que Philippe Noiret, des photographies d'Henri Cartier-Bresson et des documents jamais publiés auparavant. Tourné sur quatre saisons, en France, en Italie et en Suisse, ce documentaire révèle les différentes facettes du peintre et ses complexités.

Résumé : François Boisrond est né le 24 mars 1959 à Boulogne-Billancourt, fils des cinéastes Michel Boisrond et Annette Wademant. Il fait ses études à L' Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris de 1977 à 1980 où il rencontre Di Rosa, puis Combas. En 1981, il fait partie du mouvement de la Figuration libre ,présent notamment dans l’exposition « Finir en beauté » organisée par Bernard Lamarche-Vadel dans son appartement parisien. En 1982, il est présent dans l'exposition « Ateliers 81-82 » du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. S’inspirant des produits visuels (objets de publicité, affiches, autocollants, jeux vidéo, etc.), s’inspirant du monde de la bande dessinée, François Boisrond peint à l’acrylique des toiles figuratives, colorées, aux formes simplifiées. Il réalise des affiches publicitaires ou humanitaires. En 1989, François Boisrond participe à l’exposition collective « Nos années 80 » organisée à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain (Jouy-en-Josas). Depuis les années 90, l’artiste s’intéresse à l’imagerie publique, à celle de la vie quotidienne .

Résumé : Ce film est un voyage qui nous emmène du village dogon(Mali) à la grande ville, du sombre indigo accroché aux murs de banco à l'éclat des tissus multicolores pavoisant les rues de Bamako. Il trace en pointillés les similitudes et les différences entre ces femmes artisanes yéli, jam etc.., tant dans l'exercice de leur art qu'au niveau économique et social. Si leur savoir-faire est remarquable, il n'en demeure pas moins que toutes relèvent le même défi : assurer une vie digne à leurs enfants, en essayant, à chaque fois, de soulever le poids, paralysant, des traditions patriarcales.

Résumé : Qu'ils soient d'origine Gitane, Manouche, Yéniche, Rom ou tout simplement des personnes pauvres qui vivaient en roulotte, des citoyens français ont été internés en tant que "Nomades" durant la Seconde Guerre Mondiale. Plus de vingt-cinq camps, disséminés dans toute la France, ont emprisonné environ 6000 personnes de mai 1940 à mai 1946. Dès 1939, les autorités administratives avaient procédé à leur recensement. A la recherche de cette Histoire occultée, le film recueille les témoignages des quelques personnes encore vivantes ayant subi ces traitements.

Résumé : Aujourd'hui, 215 millions d'enfants entre 5 et 17 ans exercent une activité économique, dont 115 millions toujours soumis aux pires formes de travail. Au cours des 15 dernières années, le travail des enfants dans le monde a globalement régressé. Mais depuis 2005 ces progrès se sont beaucoup ralentis :esclaves dans des ateliers en Inde, petits mineurs dans les sites aurifères du Burkina-Faso, mendiants dans les rues de Ouagadougou ou main d'oeuvre migrante corvéable sur des exploitations agricoles aux Etats-Unis, etc...Quel avenir ont ces enfants privés d'éducation? Comment rompre ce cercle vicieux de la pauvreté? Dans le film, l'enquête révèle un grand nombre de situations critiques dans lesquelles sont parfois mêlées des mafias ou d'autres situations dont certaines entreprises multinationales tirent bénefice. Avec l'activiste Kalaish Satyarthi, il montre aussi qu'une mobilisation mondiale est une des rares forces capables d' éradiquer le fléau.

Résumé : Laurent Perrin s’est rendu à San Francisco, à la rencontre du peintre, poète et éditeur Lawrence Ferlinghetti, le dernier des beatniks. Dans son atelier ou au sein de sa célèbre librairie City Lights Books, le fringant nonagénaire évoque son parcours : ses études à Paris, sa rencontre avec Kenneth Rexroth qui le persuade d’aller à San Francisco pour profiter de la scène littéraire croissante dans la région, l’inauguration de la librairie, lieu de rencontre de toute la beat génération, la publication de "Howl" de Ginsberg…Ses propos emplis d’humour et de nostalgie, ponctués par les interventions d’Olivier Assayas et Jean-Jacques Lebel, nous font remonter le temps jusqu’à cette Amérique conservatrice des années 50, où toute une génération de poètes, écrivains et artistes entrait en résistance.

Résumé : "Pour Hamm, cloué dans son fauteuil à roulettes, les yeux fatigués derrière des lunettes noires, il ne reste plus qu’à tyranniser Clov. Alors qu’au fond de cet intérieur vide, les parents de Hamm finissent leur vie dans des poubelles, les deux héros répètent devant nous une journée visiblement habituelle. Ils dévident et étirent ensemble le temps qui les conduit vers une fin qui n’en finit pas, mais avec jeu et répartie, comme le feraient deux partenaires d’une ultime partie d’échecs. Ainsi, les mots triomphent, alors que les corps, dévastés et vieillis, se perdent. Hamm et Clov usent du langage comme d’un somptueux divertissement, en des échanges exaspérés et tendres. Beckett a su avec jubilation écrire le langage de la fin, une langue au bord du silence, qui s’effiloche et halète, transparente et sereine, dernier refuge de l’imagination." (Théâtre-contemporain.net). La pièce a été créée au Théâtre de l'Atelier en 2008 et filmée en décembre 2009 au Théâtre des Célestins à Lyon.

Résumé : A l'occasion de la parution de "Enfances" aux Editions du Seuil, Bernard Pivot s'est entretenu avec la psychanalyste Françoise Dolto, en novembre 1987, dans le cadre de son émission "Apostrophes". Il a cherché à savoir comment elle était devenue cette "femme majeure de son époque". Françoise Dolto se souvient et raconte sa petite enfance dans une famille bourgeoise, sa jeunesse, ses études de médecine, sa rencontre avec son mari. Mais elle évoque surtout son passage de la pédiatrie à la psychanalyse, son immense respect pour les enfants.

Résumé : Georges Braque (1882-1963) passe sa jeunesse au Havre, au milieu des chantiers. À l’adolescence, après un apprentissage de peintre en bâtiment dans la société paternelle, son père décide de l’envoyer à Paris pour lui apprendre le métier de peintre décorateur. Dès ce moment naît l’œuvre d’un des artistes les plus audacieux et féconds du XXe siècle, fondateur du cubisme avec Picasso. Le film dévoile les œuvres et les lieux chers à Braque, notamment Varengeville, source d’inspiration pour ses lumières, ses couleurs et l’union intime du paysage entre la mer et la terre. De nombreuses archives ressuscitent la silhouette massive de l’artiste, dans la nature ou encore au travail dans son atelier.

Résumé : Réalisé à l'occasion de l'exposition "Georges Rouault, les chefs-d'oeuvres de la collection Idemitsu" qui a eu lieu à la Pinacothèque de Paris, ce documentaire, dans un court-métrage, présente le peintre, à la fois révolté permanent, mystique chrétien, artiste fauve, symboliste, expressionniste, réaliste, bref inclassable. Georges Rouault travaille à plat dans son atelier: le trait et la couleur caractérisent sa peinture. Vingt-sept oeuvres du collectionneur japonais Idemitsu qui se passionna pour Rouault sont ensuite commentées. La spiritualité de son art est reconnue par les Japonais. Sa calligraphie le rapproche des grands maîtres de l'art zen.

Résumé : En 1981, après le suicide de sa fille Marie-Jo, Georges Simenon écrit "Mémoires intimes" (Presses de la Cité). Bernard Pivot, à l'occasion de la sortie de ce livre, retrouve Georges Simenon dans sa maison de Lausanne, et lui consacre plus d'une heure d'entretien. Avec une grande simplicité, une sincérité brutale, Georges Simenon parle de sa vie, de son oeuvre, de son travail d'écrivain; Bernard Pivot l'aide à exprimer son désarroi devant l'amour, la mort et l'absence de sa fille. Cette émission réalisée par Nicolas Ribowski est un document exceptionnel.

Résumé : Une rencontre avec le peintre Gérard Garouste, filmé dans l'intimité de son atelier de Marcilly-sur-Eure. Le cinéaste s'attache à montrer les différentes étapes du processus de création de l'artiste. Celui-ci fait poser sa femme, photographie ses amis afin d'utiliser ensuite les clichés dans ses fresques.Il explique ses méthodes de travail, parle de ses sources d'inspiration, de son style personnel ou du regard qu'il porte sur l'art moderne. Le peintre crée, travaille ses toiles devant la caméra. Son oeuvre mi-fantastique, mi-figurative, dépassant écoles et chapelles, propose une vision du monde éminemment originale, tour à tour grave, drôle, violente, intemporelle. "...Les peintres sont les grands voyageurs de l'immobile..." dit-il. A travers ce portrait de peintre, le film de J. Calmettes propose une réflexion sur l'art.

Résumé : En 1989, à l'âge de 82 ans, Jules Roy vient de publier ses mémoires sous le titre de "Mémoires barbares" (Albin Michel). A cette occasion, il reçoit Bernard Pivot dans sa maison à Vézelay, et retrace pour lui les grandes lignes de sa vie. Vie dont le maître mot aura sans doute été la quête de la vérité. Jules Roy évoque son enfance en Algérie, ses études au séminaire puis à l'école d'officiers de Saint-Maixent, son itinéraire politique, ses rapports avec l'armée qu'il quitte pour se consacrer à l'écriture en 1953, dégoûté par les massacres au Tonkin. Il parle de l'amour, des femmes, de ses modèles et de ses rencontres importantes : Kessel, Saint-Exupéry, Camus, Malraux, de Gaulle, Montherlant, Léautaud, Jouhandeau, Nimier...

Résumé : Dans les rues de Kaboul, en 2011, une équipe d'ambulanciers tente de faire correctement son travail, malgré les embouteillages de la ville et l'incurie générale. Leur motivation pour sauver des vies leur vient, pour beaucoup, des morts violentes de leurs proches : qui un fils , qui une épouse ou un frère, voire la famille entière, lors de l'un ou l'autre des attentats quotidiens qui secouent la ville.

Résumé : En 1972, Jean Gaumy fait quelques unes de ses premières photographies à Fécamp (Haute-Normandie), dans une "boucane", une fabrique de harengs fumés. Particulièrement attiré par l'atelier des "filetières", celui des femmes qui découpent le poisson en filets, il décide de revenir dix ans plus tard leur montrer ses photos et réaliser son premier film avec elles, en toute complicité.Ces femmes sont de tous âges, certaines font ce travail pénible et répetitif depuis plus de vingt-cinq ans, toutes débordent d'un enthousiasme, d'une vitalité qui jurent avec la saleté, et la dureté de leur travail.

Résumé : Pour Pierre Bonnard, un tableau est une fenêtre ouverte sur le monde. Dans sa maison du Canet, sur la Côte d'azur, il compose "L'Atelier au mimosa" où la fenêtre encadre un paysage riche de couleurs. D'une apparente simplicité, la toile reste étonnante. Bonnard comme Matisse est fasciné par la lumière du Sud.Ce dernier, handicapé par la maladie, développe la technique des papiers gouachés et découpés. Sa fin de vie est si active qu'elle apparaît comme une renaissance : en 1952, il peint "La Tristesse du roi". C'est une oeuvre à la fois classique, figurative, abstraite, surréaliste et décorative.Le tableau de Picasso "La Crucifixion", insolite dans toute son oeuvre, respecte une symétrie classique mais est peuplé de créatures désarticulées et étranges. Des traits sombres limitent les formes. Rêve métaphorique, il concentre toutes sortes d'images.

Résumé : "Ils s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" : Arrivée et installation autour du carrefour Vavin, en ce début du XXème siècle, des artistes qui "s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" (André Salmon). Leur première journée parisienne à la recherche d'un atelier, les rencontres puis le choc visuel devant la première rétrospective Gauguin, en 1906, et l'année suivante, à l'occasion de l'hommage rendu par le Salon d'Automne à Cézanne. "Petite chronique de Montparnasse pendant la guerre 14-18" : La guerre de 14-18 va tout bouleverser. Cendrars, Léger, Derain, Braque, Zadkine, Apollinaire et tant d'autres sont au front. Jean Cocteau fait la navette entre le front et le Dôme. Silvia Beach raconte comment, tandis que les obus éclatent sur Paris, l'art moderne franchit l'océan et conquiert New York grâce à l'exposition "l'Armory Show" qu'évoquent Gabrielle Buffet-Picabia et Marcel Duchamp. Ensuite se produit l'arrivée massive des Américains à Paris, qui pour quelques-uns resteront jusqu'au Krach financier de 1929.

Explorer les sujets liés :