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Résumé : Les lois d'exception, ou lois " spéciales ", ont été au cœur de l'histoire politique québécoise des cinquante dernières années. Depuis le milieu des années 1960, entre luttes sociales et crises économiques, tous les gouvernements y ont eu recours pour interdire et réprimer l'exercice du droit de grève dans les secteurs public et privé. Ces atteintes répétées visant un droit reconnu par l'Assemblée nationale ont suscité un fort mouvement de contestation syndicale, voire de désobéissance civile dans les années 1970. Affaibli par l'adoption de lois spéciales particulièrement sévères, de décrets imposant les conditions de travail et de réformes sociales draconiennes à partir du début des années 1980, le mouvement syndical peine toujours à retrouver sa combativité. Au moyen d'une documentation inédite, Grève et paix montre pour la première fois comment les lois d'exception ont bouleversé non seulement le monde du travail, mais la société québécoise dans son ensemble

Résumé : Le Big Data (ou mégadonnées) suscite des discours porteurs de visions économiques prometteuses : efficience du microciblage, meilleurs rendements par gestion prédictive, algorithmes et intelligence artificielle, villes intelligentes... bref, toute une économie des données qui trouverait son achèvement véritable dans une créativité enfin libérée de tout joug disciplinaire, idéologique et politique. L'éclatement des individualités « émancipées » sonde le « social » tel qu'il est porté par ces discours de promotion. En effet, force est de constater que le social est relativement absent, pour l'instant, des réflexions que l'on présente comme névralgiques pour un avenir meilleur. Ce phénomène soulève d'importantes et préoccupantes questions, que ce soit concernant l'intégrité de la vie privée face à la marchandisation des données personnelles, les dynamiques - économiquement productives - de la surveillance corporative, les rapports de pouvoir induits par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), les pièges du temps réel ou encore la dynamique « algorithmique » et sa tendance à suppléer les lois (le politique) par les faits (le réel enfin rendu indéniable grâce aux données quantifiables). Ce premier ouvrage collectif du Groupe de recherche sur l'information et la surveillance au quotidien (GRISQ) envisage le Big Data comme producteur d'effets en même temps que produit de dynamiques sociales. Il intéressera les étudiants et les chercheurs du domaine de la communication qui s'interrogent sur le vaste univers des mégadonnées. [Quatrième de couverture]

Résumé : Depuis le coeur de Manhattan, Brad Holland observe ses contemporains avec une noire lucidité. Il les observe ? Les dissèque plutôt, armé de sa plume comme d'un bistouri. La société souffre, et il cherche à savoir d'où provient cette souffrance, de quelles sombres machinations économiques ou idéologiques elle découle. Dessinateur profondément politique, c'est aussi un philosophe, portant sur les êtres et les choses un regard parfois désespéré, poétique souvent - il y a une dimension onirique dans son oeuvre. Ses dessins minutieux et poignants font partie de l'histoire moderne de l'Amérique : il en a étudié les soubresauts d'un trait noir, hachuré à la manière des gravures anciennes. Cet ouvrage, qui réunit pour la première fois en Europe un florilège des dessins de ce grand dessinateur, s'adresse à un public curieux et attentif, souvent familiarisé avec les oeuvres de Rembrandt, de Goya, de Piranèse, d'Alfred Kubin, de Heinrich Kley ou de Roland Topor. Une conversation, menée par Callisto McNulty, nous introduit dans l'aventure de ce grand artiste américain contemporain.

Résumé : L'utilitarisme est un mouvement philosophique aussi important que mal connu en France. Né au XVIIIe siècle en Angleterre avec Jeremy Bentham (1748-1832), il constitue aujourd'hui l'un des principaux courants de l'éthique normative et a des prolongements importants en sciences économiques et de gestion, en droit et en science politique. Une bonne connaissance de l'utilitarisme est également indispensable à tous ceux qui s'intéressent aux grands enjeux éthiques de notre société. L'objet de cet ouvrage est de présenter les fondements historiques de l'utilitarisme, les difficultés qu'il soulève, mais aussi ses développements contemporains. Il est structuré autour de quatre grands thèmes : l'utilitarisme classique, la mesure et la maximisation de l'utilité, l'utilitarisme de la règle ou de l'acte, et, enfin, le principe de l'impartialité. Familiarisé avec les outils conceptuels de l'utilitarisme, le lecteur est alors invité à s'interroger sur de grands enjeux éthiques de notre société, tels que la pauvreté dans le monde, la souffrance animale et le réchauffement climatique.

Résumé : Publication de trois interventions dans le cadre des Mason Welch Gross Lectures. Hobsbawm analyse l'historiographie de la Révolution française depuis un siècle. Au XIXe sièclel, celle-ci est le prototype de la révolution bourgeoise, faite au bénéfice des classes moyennes (bourgeoisie et une part de la paysannerie). Ce schéma est repris par les historiens marxistes, pensant qu'elle serait inévitablement suivie d'une révolution prolétarienne, d'où l'intérêt porté aux aspects économiques et sociaux. Avec l'affaiblissement de plus en plus évident, du communisme, de nombreux historiens ont remis en cause les acquis de la Révolution dont le coût était disproportionné - en bref la Terreur ne se justifiait pas. Hobsbawm estime ce point de vue erroné, lié à une attitude politique hostile au marxisme. "La Révolution française a transformé durablement le monde et a introduit les facteurs qui continuent à le transformer. Elle a donné aux peuples "le sentiment que l'histoire pouvait être modifiée par leur action et a démontré le pouvoir des simples gens de telle façon qu'aucun gouvernement n'a pu par la suite se permettre de l'oublier".

Résumé : La violence dans le couple a longtemps été considérée comme une affaire ne concernant que les seuls adultes. Des études internationales ont cependant prouvé qu'elle avait également de graves conséquences sur le développement physique et psychologique de l'enfant témoin.Les agressions physiques, sexuelles, verbales, psychologiques et économiques, créent un climat de vie marqué au quotidien par l'insécurité et l'instabilité. Au coeur d'enjeux familiaux, sociaux et judiciaires, l'enfant se trouve, dès son plus jeune âge, menacé dans son développement.Les implications psychologiques et médicales de la violence conjugale posent la question de la protection de l'enfant : faut-il parler d'une forme de maltraitance ? Quelles sont les réponses en France au plan social, judiciaire, thérapeutique et politique ? Comment le problème est-il abordé par les autres pays européens ?Conçu pour les professionnels de la santé, de la justice, de l'éducation, du secteur social et médico-social, cet ouvrage fait le point sur les connaissances actuelles et définit des axes de réflexion pour améliorer notre réponse aux besoins de ces enfants.Nouvelle édition intégrant les récentes évolutions législatives

Résumé : En 1969, des groupes et des collectifs d'artistes se rassemblent autour de pratiques et de revendications communes à New York. L'ouvrage étudie l'histoire sociale et géographique des pratiques artistiques dans les espaces alternatifs de cette époque, en mettant en lumière l'articulation entre ces pratiques et les phénomènes institutionnels, sociaux, économiques et urbains. ©Electre 2017. "112 Greene Street, The Kitchen, Artists Space, The Clocktower, P.S.1, Franklin Furnace, ou Fashion Moda : ces lieux nés durant la décennie 1970, et parfois toujours en activité, ont laissé une empreinte durable sur la scène artistique new-yorkaise. « Espaces alternatifs », d'abord installés dans ces quartiers industriels du sud de Manhattan qui deviendront SoHo et TriBeCa, puis dans l'East Village, le Queens, Brooklyn, ou encore le sud du Bronx, ces lieux d'exposition, de création et de sociabilité établis en marge des institutions muséales et des galeries commerciales ont favorisé l'épanouissement de nouvelles pratiques : art processuel, danse postmoderne, art vidéo, performance. C'est une enquête historique et un parcours géographique que propose l'ouvrage, mettant en lumière l'articulation entre ces pratiques et les phénomènes institutionnels, sociaux, économiques et urbains dont elles ne peuvent être dissociées. Si les installations dans les espaces bruts du 112 Greene Street ou l'exposition inaugurale de P.S.1 révèlent un engouement pour le matériau urbain, c'est aussi la place des artistes dans la ville de New York qui est alors constamment interrogée, depuis la légalisation des premiers lofts jusqu'aux critiques virulentes de la gentrification qui émanent de la communauté artistique elle-même. Alors qu'au début des années 1970 ces lieux alternatifs profitent d'un contexte économique favorable et du soutien d'une nouvelle politique culturelle fédérale et locale, le milieu des années 1980 sonne le glas d'un mouvement. « The Fun is gone » arbore la Fun Gallery à sa fermeture dans l'East Village en 1985. La scène alternative s'essouffle sous la présidence Reagan, non sans avoir nourri sa propre histoire et contribué à la constitution d'une mythologie et d'un héritage dont l'ambivalence persiste aujourd'hui"--Editeur.

Résumé : Sous l'histoire officielle de la conquête du pôle Nord se cachent beaucoup d'affaires étouffées, de drames effacés, d'enjeux économiques ou stratégiques maquillés. Bien connue, croit-on, est l'histoire de la conquête du pôle Nord. Et pourtant... Le mot même est ambigu : conquête géographique ou conquête guerrière ? Les étapes de la progression des conquérants méritent un examen critique, auquel se livre ici Dominique Le Brun, spécialiste d'histoire et de littérature maritimes. On découvre ainsi que les noms qui ornent les cartes de l'océan Arctique ne sont pas toujours ceux des hommes qui ont réellement agi – celui de Barents, par exemple, cache celui du Français Balthazar de Moucheron. On apprend qu'un mythe soigneusement entretenu, celui de " la mer libre du pôle ", a poussé les Etats à investir dans des expéditions coûteuses et mortelles. On s'étonne des prolongements de la querelle à la fois politique, financière et idéologique (voire raciale) qui opposait et continue d'opposer les partisans des deux expéditions Cook et Peary. On comprend que les exploits arctiques de l'Etat soviétique naissant étaient destinés, en fait, à ouvrir la route des goulags... Et l'on en arrive à constater que, aujourd'hui, près de 50% des territoires arctiques sont limitrophes de la Russie de Vladimir Poutine. Une longue histoire dont on se demande parfois si elle n'est pas la chronique d'une catastrophe annoncée. - Note de l'éditeur

Résumé : Le présent ouvrage montre la diversité qui caractérise Montréal, diversité qui à travers les années s’est transposée dans la morphologie même des quartiers, si bien que certaines collectivités y ont développé une identité distincte, assumée par leurs résidents et reconnue socialement et institutionnellement. Des formes spécifiques de leadership et de gouvernance y chapeautent aujourd’hui des agencements générés par l’attachement au lieu. Le Quartier chinois, la Cité du multimédia, la Cité des arts du cirque et le Village gai bénéficient d’une personnalité affirmée et reconnue institutionnellement. Le Mile End et le Plateau-Mont-Royal sont devenus des icônes révélateurs de collectivités à la recherche d’un mode de vie spécifique. Rosemont, à travers le Technopôle Angus, et le Sud-Ouest, à travers le Canal de Lachine, témoignent des trajectoires de la reconversion d’anciens espaces industriels qui ont vécu une profonde crise dans les années 1980. Le Quartier des spectacles et le Quartier de l’innovation donnent à voir des stratégies de branding international traversées par des enjeux économiques et sociaux. La Petite-Patrie et le quartier Parc-Extension rendent visibles les défis de gouvernance que représente la mise en place de relais adéquats entre population et classe politique. L’existence de ces quartiers et leur affichage public montrent les marques d’une ville hétérogène qui prend la forme d’une collection urbaine bigarrée, sans être pour autant chaotique. Cette spécificité identitaire des quartiers constitue une des richesses de Montréal que ce livre cherche à décrire et à analyser.

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