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Résumé : Le titre de ce volume fait écho à un ouvrage collectif supervisé par Edgar Morin et intitulé L'Unité de l'homme, qui en 1974 a ouvert une grande enquête collective d'" anthropologie fondamentale ". Il réunit les cinq premiers maîtres livres de l'auteur publiés avant cette date. Écrits d'une plume claire qui les rend accessibles à un large public, ils permettent de découvrir, chemin faisant, comment et pourquoi ce maître en sciences sociales, figure majeure de l'histoire intellectuelle de notre siècle, a toujours été un " in-discipliné ". Impossible de le circonscrire, de le limiter à un champ particulier... Premier chercheur à avoir travaillé sur le phénomène " yé-yé " (c'est lui qui a inventé le mot), premier intellectuel à avoir publié une analyse de Mai 68, Edgar Morin a toujours été un pionnier. Tous les titres ici rassemblés sont ceux d'un précurseur. Dans l'exercice délicat du retour critique sur une expérience communiste (Autocritique, 1959) ; dans l'analyse scientifique de la culture de masse (Les Stars, 1957) ; dans l'enquête " pluridisciplinaire " (La Métamorphose de Plozévet, 1967) ; dans l'investigation d'une rumeur contemporaine (La Rumeur d'Orléans, 1969) ; dans la découverte de la " contre-culture " californienne (Journal de Californie, 1970)... C'est sans doute parce qu'il est un inclassable qu'Edgar Morin fut et demeure un maître comme devraient l'être tous les maîtres : gourmand de culture, sans arrogance, attiré par le dialogue plus que par la controverse. À le lire, on comprend que si la condition humaine est grave, elle n'est pas désespérée.

Résumé : Une étude sur une question épistémologique clivante qui a marqué un tournant dans l'historiographie. ©Electre 2022. Quatrième de couverture : L’histoire est une discipline traditionnellement confiante. Depuis le XIXe siècle au moins, les historiens se sont accordés sur un ensemble de règles et de conventions qui garantissaient tout à la fois la production de connaissances objectives et vérifiables, l’affirmation d’une communauté de métier et l’élaboration d’un récit partagé. Ce sont ces convictions essentielles qu’est venu ébranler le tournant linguistique, qui pose que le langage, loin d’être un medium neutre, participe de la construction du monde dans lequel nous vivons et que nous étudions.Il s’agit d’un moment relativement bref – deux décennies à partir des années 1970 – mais intense, qui, depuis les États-Unis, a été à l’origine de fortes turbulences au sein de l’historiographie et, au-delà, dans toute une part des sciences sociales et des humanités. Dans ses versions les plus radicales, il a pu aboutir à une rupture entre les mots et les choses, au déni de tout rapport à la réalité et à la mise en cause de la possibilité même d’une connaissance du passé. Des questions ont été posées, dont certaines restent ouvertes. L’histoire est aujourd’hui moins assurée de ses certitudes qu’elle ne l’était. Elle est sans nul doute plus inquiète.Les auteurs se proposent de reconstruire à travers cet ouvrage la dynamique d’un mouvement, le patchwork théorique qu’il a mobilisé, pour comprendre l’attraction qu’il a exercée, les polémiques et les rejets qu’il a suscités, en replaçant le tournant linguistique dans le cadre plus large du moment postmoderne qui, dans les mêmes années, traduit le sentiment d’un épuisement des valeurs et des formes sociales, politiques, culturelles, associées à la modernité.

Résumé : Publié en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Cette version de l'atlas est une réimpression à un format légèrement réduit (9,5 x 11,5), avec une reliure cousue et présentée sous une couverture caisse enchemisée. Le doré a été remplacé par une équivalence couleur tandis qu'un nouveau papier a été retenu. L'entièreté des textes et des illustrations sont repris dans ce volume. En mars 1493, Christophe Colomb rentre d'un long voyage, persuadé d'avoir touché les Indes. Pour atteindre l'Orient et ses trésors, il a fait le pari de traverser l'Atlantique. En réalité, il s'est heurté à un obstacle de taille, un immense continent qui lui barre la route de la soie et des épices. Des cartographes français le baptisent America. C'est le début de grandes explorations. À la recherche d'un passage vers l'Ouest, coureurs des bois, missionnaires, militaires, navigateurs et autres scientifiques en explorent les confins. Ils sillonnent les rivières, franchissent les portages, gravissent les montagnes et parcourent les plaines. Ils dessinent et cartographient le territoire en même temps qu'ils présentent et racontent ses habitants. Ils découvrent au passage les richesses de ces terres. Avec le poisson, le castor, le bois, les métaux précieux, de passage, le continent se fait habitat. Il faudra attendre 1793, soit trois siècles après Colomb, pour qu'Alexander Mackenzie puisse inscrire sur un rocher face à l'océan Pacifique : « from Canada by Land ». Mais la route qu'il a suivie est impraticable. Dix ans plus tard, ce sont les Américains Lewis et Clark qui réussissent une autre traversée du continent, en passant du Missouri au Columbia, deux majestueux cours d'eau hélas séparés par d'immenses chaînes de montagne. En 1814, chacun de leur côté, William Clark et le Canadien David Thompson feront sous forme de carte la synthèse des connaissances accumulées. La voie navigable tant recherchée n'existe pas. Il y a bien le passage du Nord-Ouest, depuis peu ouvert quelques semaines par année, qui permet de contourner l'Amérique et qui devient actuellement un enjeu international. Mais c'est une autre histoire. Pour l'instant, la parole est à ceux, Blancs et Indiens, qui ont marché, exploré et cartographié l'Amérique. oeuvres d'art, oeuvres de sciences, mais aussi pièces stratégiques d'un échiquier mondial, les cartes géographiques qu'ils nous ont laissées sont d'irremplaçables témoins de cette quête de savoir. Elles tracent une nouvelle histoire de l'Amérique du Nord, nous permettant de prendre la mesure d'un continent. - Note de l'éditeur

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