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Résumé : De 1941 à 1945, le camp de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, était considéré, selon les nazis, comme un "ghetto modèle" accueillant les Juifs du Grand Reich, parmi les classes privilégiées, les notables. En 1944, envoyé par le Comité International de la Croix-Rouge, Maurice Rossel visita le camp. Il n'y vit rien de répréhensible. Les nazis en avaient fait une sorte de vitrine dont, le lendemain de sa visite, il ne restait rien. M. Rossel fut-il vraiment dupe de cette mise en scène ?. Que savait-il de l'extermination en cours ?. Claude Lanzmann l'interroge longuement. Son témoignage unique révèle le climat d'ambiguïté qui régnait autour de la Shoah et la perversité nazie. Cet entretien fut réalisé en 1979 alors que C. Lanzmann tournait "Shoah".

Résumé : A partir de photographies commentées par des rescapés de camps de concentration nazis, le film évoque la mémoire de ces lieux : Auschwitz,Buchenwald, Dachau, Ravensbrück, Mauthausen...

Résumé : Pendant le tournage de "Shoah", Claude Lanzmann, à partir d'un entretien qu'il eut à Jerusalem avec Yehuda Lerner en 1979, réalisa "Sobibor...". C'est l'histoire de la seule révolte réussie dans un camp d'extermination nazie. Lerner en fut l'un des protagonistes : non-violent, il porta le premier coup mortel contre l'ennemi afin de gagner sa liberté et celle des autres.

Résumé : Le petit-fils de Mina Pächter évoque le souvenir de sa grand-mère déportée, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Terezin. Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Allemands, Mina âgée de 67 ans, refuse de suivre ses enfants qui partaient en Palestine. Comme tous les Juifs de Prague, elle est envoyée dans un camp de transit, Terezin. Celui-ci est surpeuplé; la faim et les maladies règnent. Mina, pour survivre, se réfugie dans son passé et sur des vieux papiers va écrire des lettres et ses meilleures recettes de cuisine adressées à sa fille. Son carnet mettra vingt-cinq ans pour parvenir à son destinataire.

Résumé : "Shoah", en hébreu, signifie "l'anéantissement". Claude Lanzmann démonte les rouages de la "solution finale", l'anéantissement total du peuple juif par l'Allemagne nazie .Il n'a pas utilisé de documents d'archives. Son film est constitué exclusivement d'interviews car il a tenté de retrouver les survivants : Juifs rescapés, témoins polonais, bourreaux nazis. Le tournage dura environ 10 ans et commença donc par une enquête préparatoire. Lanzmann parvient à faire dire l'indicible aux victimes, filme clandestinement certains chefs nazis, enregistre leurs discours notarials sur le "travail" qu'ils ont effectué dans les camps. Plus qu'un film d'histoire, "Shoah" constitue une réflexion sur le témoignage.

Contenu : Mémorial de l'Holocauste, situé à Jérusalem, Yad Vashem est un centre de documentation, d'expositions, de recherche et d'éducation sur la Shoah.

Résumé : Harun Farocki ressuscite les images tournées par Rudolf Breslauer, un photographe sur le camp de Westerbork , pendant la Seconde Guerre mondiale, aux Pays-bas. Ce camp fut d'abord créé par les autorités néerlandaises afin de recueillir en 1939 les réfugiés juifs venant d' Allemagne. En 1942, quand le pays fut occupé par les Allemands, il devint un "camp de transit". En 1944, on demanda à un détenu (Breslauer) de réaliser un film sur le camp. Ses prises de vues montrent les diverses activités des prisonniers, l'arrivée et le départ des trains pour Auschwitz. . Ce camp renferme un grand hôpital où le personnel soignant et les patients sont des détenus, une école, un théâtre, un gymnase. Les unités de police sont constituées aussi par les prisonniers. Bref, ces images ne dévoilent pas l'horreur mais soulignent un certain "calme", une organisation plutôt conviviale, des détenus parfois souriants. Voulant embellir la réalité, prôner la productivité des prisonniers au travail, ces images sont-elles donc fausses? Néanmoins, Breslauer évita les premiers plans de visages et ne put terminer son film. Au fil des intertitres, Harun Farocki s'interroge sur l'ambiguïté de celles-ci pouvant susciter diverses interprétations.

Résumé : Des survivants de camps de concentration nazis racontent ce que furent pour eux les derniers mois de leur captivité (du printemps 1944 à 1945). Pour la plupart, ce sont des déportés juifs ou résistants. Accompagnées de nombreuses images d'archives, leurs paroles disent l'indicible, leur extrême souffrance physique et morale. Le film souligne particulièrement les dures conditions dans lesquelles se déroula l'évacuation des camps par les Allemands dans la période de l'agonie du IIIe Reich ou celles qui marquèrent la libération des déportés à l'issue de la guerre. Un grand nombre d'entre eux moururent par manque de soins immédiats. Des reconstitutions cinématographiques furent faites par les Soviétiques ou par les Américains lors de la libération des camps.Enfin, les survivants, à leur retour de captivité, témoignent sur leur difficulté à communiquer avec les autres, car ces derniers refusent de les entendre.

Résumé : Pendant vingt ans, Ariane Laroux, artiste plasticienne, a rencontré l'ethnologue et résistante Germaine Tillion, au cours de trente déjeuners suivis de longues conversations au cours desquelles elle faisait son portrait. L'occasion pour Germaine Tillion d'évoquer sa vie, celle d'une femme qui a traversé avec courage, lucidité et générosité tout le XX ème siècle. Jeune femme arpentant seule le Sud algérien dans les années 30, elle cherche avec empathie à comprendre et à aider ceux qui l'entourent. Elle a été arrêtée et déportée à Ravensbrück alors qu'elle dirigeait le réseau de résistance du Musée de l'Homme depuis 1940. Pour aider à survivre, elle y écrit, cachée dans une caisse, une opérette que chantent les résistantes. Puis elle participe dès 1954 à l'enquête internationale de David Rousset contre les goulags, lutte en Algérie contre la torture, crée l'instruction dans les prisons et se fait l'avocate de l'émancipation des femmes du Sud de la Méditerrannée. Ces conversations ont été adaptées et interprétées au théâtre par Marie-Christine Barrault qui prête, ici, sa belle voix grave à Germaine Tillion qu'elle rend à la vie dans toute sa sagesse, sa force, la légèreté de son humour.

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