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Résumé

De 1933 à nos jours, le regard des cinéastes sur l'histoire et leur façon de la mettre en scène a beaucoup évolué. A partir de films documentaires, un philosophe (J. Rancière) et un cinéaste (J.-L. Comolli) analysent cette évolution et s'attachent aux notions d'archive, de propagande, d'engagement, de commentaire, de construction de la mémoire...


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1997
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 79 p.- pl. ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-85850-900-X
  • Indice
    • 791.22 Thèmes dans le cinéma documentaire
  • Quatrième de couverture
    • Le cinéma a épousé l'histoire de notre siècle au point où il est devenu impossible de discerner, dans l'utopie où s'entremêlent images filmées et événements du monde promis comme sujet, lequel aura été le plus fidèlement dévoué à l'autre. Plus précisément, comment le cinéma, en cette fin du siècle, pense-t-il son rapport à l'Histoire - histoire monumentale d'un passé "historique", histoire indécidée au jour le jour de l'histoire contemporaine, ou encore histoire du cinéma lui-même ? A ces questions, le cinéaste Jean-Louis Comolli et le philosophe Jacques Rancière livrent ici des éléments de réponses.

      "Face à l'histoire, le cinéma, donc, est déjà dans l'histoire, il est déjà de l'histoire en train de se faire trace visible, archive, spectacle. La séance cinématographique établit une scène qui n'est jamais en dehors de l'histoire dans la mesure où l'histoire de ce siècle est en grande partie faite de représentations cinématographiques et s'est du coup fabriquée en rapport et sous la forme de spectacles cinématographiques, s'est en tout cas transmise et diffusée ainsi. Enfant de ce siècle où triomphe le spectaculaire, le cinéma est en même temps l'objet et l'agent de ce triomphe, il en est l'entrepreneur et l'archiviste, l'acteur et la mémoire." Jean-Louis Comolli

      "Il fut un temps, dans les années vingt, où la puissance d'illusion du cinéma, la conjonction de l'œil qui enregistre et de l'œil qui dessine, de la radiographie machinique et du montage symphonique fut conçue comme celle d'un art suprême, enterrant les vieilleries de l'homme psychologique et de la fiction représentative, pour être à l'heure de l'homme constructeur et collectif nouveau. Aujourd'hui, la capacité du cinéma à faire histoire apparaît plutôt liée à une autre manière de fictionner : celle qui interroge l'histoire du siècle à travers l'histoire du cinéma et cette histoire elle-même à travers la question de l'histoire qu'organisent les signes de l'art." Jacques Rancière


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 791.22 COM

    Niveau 3 - Cinéma documentaire