L'action normative de l'Union européenne
Laetitia Guilloud-Colliat
bruylant
Sigles et abréviations7
Sommaire11
Introduction13
Partie I - La diversité de l'action normative de l'union européenne21
Chapitre 1. - Un apparent désordre normatif25
Section 1. - La réforme des actes contraignants de l'Union européenne26
§1 - La rationalisation des actes contraignants de l'Union européenne par le Traité de Lisbonne
26
A - L'unification des actes adoptés par les institutions européennes
27
1 - Règlement, directive, décision : permanence et mutations28
2 - La suppression des actes spécifiques adoptés dans les piliers intergouvernementaux : la fin des incertitudes30
B - L'absence d'uniformisation de l'action européenne
32
1 - L'exclusion des actes législatifs dans le domaine de la politique étrangère et de sécurité commune32
2 - L'exclusion de la compétence de la Cour de justice de l'Union européenne pour le contrôle de la politique étrangère et de sécurité commune34
3 - Les spécificités maintenues de l'espace de liberté, de sécurité et de justice37
§2 - La consécration d'une hiérarchie au sein des actes contraignants de l'Union européenne
41
A - La distinction entre les actes législatifs et les actes non législatifs
41
1 - Une distinction jurisprudentielle avant le Traité de Lisbonne41
2 - Une distinction conventionnelle depuis le Traité de Lisbonne44
B - L'hétérogénéité de la catégorie des actes non législatifs
48
1 - Les actes d'exécution49
2 - Les actes délégués51
3 - Les actes non législatifs pris sur le fondement direct des traités53
Section 2. - La réglementation des actes atypiques de l'Union européenne56
§1 - Le recours aux actes atypiques par les institutions européennes : la tentation de l'informel
57
A - La tentative d'affranchissement des contraintes conventionnelles
58
1 - Un moyen de concurrencer les actes de la nomenclature59
2 - Un moyen de compléter les actes de la nomenclature62
B - La tendance à l'encadrement des actes atypiques par le Traité de Lisbonne
67
1 - La normalisation des décisions de portée générale67
2 - La modération de l'article 296 alinéa 3 T.F.U.E.68
§2 - Le développement de la méthode ouverte de coordination (MOC)
70
A - L'ambiguïté de la MOC à l'origine de son succès
71
1 - Un moyen pour l'Union européenne d'étendre son intervention71
2 - Un moyen pour les États de conserver la maîtrise de leur action74
B - Un bilan contrasté
77
1 - Les atouts de la MOC77
2 - Les faiblesses de la MOC79
Chapitre 2. - L'illusion du Léviathan européen83
Section 1. - La maîtrise par les États membres du champ d'intervention de l'Union européenne84
§1 - Les principes encadrant la répartition des compétences entre les États membres et l'Union européenne
85
A - Le principe d'attribution des compétences et son dépassement
85
1 - Un principe limitatif86
2 - La dynamique des compétences de l'Union européenne89
B - Le principe de subsidiarité : une compétence transférée à l'Union européenne doit-elle être exercée ?
94
1 - Une application partiale du principe95
2 - Une efficacité partielle97
C - Le principe de proportionnalité : comment une compétence attribuée à l'Union européenne doit-elle être exercée ?
100
§2 - Les différentes catégories de compétences attribuées à l'Union européenne
102
A - Un dessaisissement variable des États
103
1 - Les compétences exclusives : l'exclusion de la compétence nationale104
2 - Les compétences partagées : la concurrence des compétences nationales et européennes105
3 - Les compétences d'appui, de coordination ou de complément : la coopération de l'Union et des États108
B - Les compétences inclassables
109
§3 - L'exercice différencié des compétences par l'Union européenne
112
A - Les États en retrait : les clauses d'exemptions (opt out) et les dérogations113
B - Les États en avance : les coopérations renforcées
117
Section 2. - La contribution des États membres à la mise en oeuvre du droit de l'Union européenne120
§1 - Une contribution nécessaire des États membres à la mise en oeuvre du droit de l'Union
120
A - Les fondements juridiques de l'administration indirecte
121
1 - Le principe d'autonomie institutionnelle et procédurale des États membres121
2 - Le principe de coopération loyale des États membres à l'égard de l'Union123
B - L'implication de l'ensemble des autorités nationales dans la mise en oeuvre du droit de l'Union
125
1 - L'implication des administrations nationales125
2 - L'implication du législateur130
3 - L'implication des juridictions nationales « juges communautaires de droit commun »132
§2 - Une contribution problématique des États membres à la mise en oeuvre du droit de l'Union
136
A - L'encadrement juridique de l'autonomie des États membres
136
1 - L'encadrement par la Cour de justice de l'Union européenne137
2 - L'encadrement par la Commission140
B - Les manifestations pathologiques de l'autonomie des États membres
143
1 - Les dysfonctionnements dans la mise en oeuvre du droit de l'Union143
2 - Les condamnations des États membres par la Cour de justice147
Partie II - La légitimité de l'action normative de l'union européenne153
Chapitre 1. - L'explication du « labyrinthe décisionnel » européen157
Section 1. - La concurrence des légitimités dans l'Union européenne158
§1 - « L'intrication fonctionnelle » au sein de l'Union européenne
159
A - L'action législative exercée conjointement par certaines institutions
159
1 - Le « quasi-monopole » de l'initiative législative par la Commission159
2 - L'adoption des actes législatifs par le Parlement et le Conseil164
B - L'action non législative partagée entre les institutions
167
1 - L'exercice de la compétence d'exécution par la Commission ou par le Conseil167
2 - L'adoption des actes délégués par la Commission encadrée par le Conseil et le Parlement171
3 - L'adoption des actes non législatifs sur le fondement direct des traités173
§2 - L'intégrité institutionnelle dans l'Union européenne
174
A - La protection des compétences de chaque institution
175
1 - Une protection assurée par l'indépendance des institutions175
2 - Une protection fondée sur la détermination de la base juridique de l'acte adopté179
B - La régulation de la collaboration des institutions
181
1 - Le principe de coopération loyale entre les institutions181
2 - Le principe d'équilibre institutionnel183
Section 2. - Le déficit démocratique de l'Union européenne : mythe ou réalité ?186
§1 - Déficit démocratique ou déficit parlementaire ?
187
A - Qu'est-ce que le déficit parlementaire dans l'Union européenne ?
188
1 - Un déficit de compétences ?189
2 - Un déficit de légitimité ?194
B - Un modèle démocratique inadapté à la construction européenne ?
200
1 - Existe-t-il un peuple européen ?201
2 - Comment associer les citoyens européens à l'Union ?203
§2 - Déficit démocratique ou déficit politique ?
208
A - Une Union apolitique ?
208
1 - Quels droits politiques pour les citoyens européens ?209
2 - Quel rôle pour les partis politiques européens ?213
B - Une indifférence des citoyens ?
217
1 - Un « déficit d'information » des citoyens européens ?218
2 - Un déficit de mobilisation des citoyens européens ?221
Chapitre 2. - L'instauration progressive d'une « Union de droit »227
Section 1. - Le contrôle juridictionnel de l'Union européenne228
§1 - Le contrôle exercé par la Cour de justice de l'Union européenne
229
A - L'intégration des droits fondamentaux dans le bloc de légalité de l'Union européenne
231
1 - La contribution de la Cour de justice à l'émergence des droits fondamentaux dans l'Union européenne231
2 - La consécration des droits fondamentaux par le Traité de Lisbonne (via la Charte des droits fondamentaux)235
B - La protection des droits fondamentaux par la Cour de justice de l'Union européenne
240
1 - L'extension du champ d'intervention de la Cour de justice de l'Union européenne240
2 - L'extension du droit de recours des particuliers244
3 - La reconnaissance de la « marge d'appréciation » des institutions européennes247
§2 - Le contrôle exercé par la Cour européenne des droits de l'homme
251
A - En l'absence d'adhésion de l'Union européenne à la Convention : une situation ambiguë
251
1 - L'impossible recours contre l'Union européenne251
2 - La possible mise en cause des États membres pour l'exécution des actes de l'Union253
B - Les perspectives d'adhésion de l'Union européenne à la Convention : une situation complexe
257
1 - La complexité de la négociation des modalités d'adhésion258
2 - La complexité de l'articulation des voies de recours entre les deux niveaux européens261
Section 2. - Le contrôle parlementaire de l'Union européenne264
§1 - Le renforcement du contrôle des parlements nationaux sur l'action normative de l'Union européenne
266
A - Le contrôle parlementaire sur les exécutifs nationaux
267
1 - Des possibilités de contrôle variables selon les États267
2 - Le cas français270
B - Le contrôle parlementaire sur les institutions européennes
274
1 - Les parlements nationaux gardiens de la subsidiarité dans l'Union européenne275
2 - Les limites encadrant les pouvoirs confiés aux parlements nationaux280
§2 - La coopération interparlementaire : l'union fait la force
282
A - Une pratique contestée
284
1 - La crainte d'une concurrence entre parlements nationaux et Parlement européen284
2 - L'hostilité envers la création d'une « seconde chambre » européenne287
B - Des réalisations inégales
289
1 - Les prémices de la coopération289
2 - Le renforcement progressif de la COSAC293
Conclusion297
Bibliographie indicative299
Table des matières305