Les parents symboliques
Préface à la première édition
IX
Introduction à la deuxième édition
XIII
1. Les raisons d'un choix
1
Une expérience institutionnelle1
L'institution et les enfants carencés
2
La carence est un
problème d'objet
3
L'établissement très structuré bride
l'engagement relationnel des éducateurs avec les carencés
5
L'établissement est trop bruyant
5
Du côté des filles
6
La
restructuration de l'établissement ne suffit pas à prévenir les
difficultés institutionnelles
7
Trop d'éducateurs sur un groupe
institutionnel ont beaucoup de mal à conserver une cohérence
d'équipe
8
Surveiller et punir
10
L'établissement et
l'internat restent indispensables
10
Problèmes
institutionnels et carences précoces
11
Des motivations personnelles13
L'engagement : un sens à la vie
14
Liquider nos propres
conflits ?
14
La solidarité comme «organisateur psychique»
de notre démarche
15
Guérir de nos parents ?
16
Le plaisir
du dialogue
16
Répondre à deux appels...
16
Des
«primes» de plaisir
17
La famille thérapeutique et les structures alternatives à l'institution17
On n'est jamais seul dans l'innovation
17
On n'est jamais les
premiers
18
Deligny, Brown et les autres...
19
Des projets
très conceptualisés ou pas du tout
20
Des échecs
21
Une
désinstitution subversive
21
2. La carence relationnelle
23
La carence affective appelle trop l'amour-remède23
L'amour-médecin et ses métaphores hydrauliques...
24
Comprendre avant d'aimer
25
La carence est impensable
25
Quelques définitions
26
Les carencés parlent en langage symptomatique28
La vie n'est pas bonne, «dit» Tony
28
Je suis mauvais,
«disent» François et Sylvie
33
La loi et la haine
38
Je ne
peux pas me lier à nouveau, «dit» Paul
39
Parler de soi est
dangereux, «disent»-ils tous
42
3. Les éclairages théoriques de la pratique quotidienne
49
La distance relationnelle49
Éducation et thérapie50
La famille comme repère interne
50
La famille d'accueil peut
être soignante
52
La sécurité53
Du bon usage des conflits
54
La sécurité passe par la
permanence des adultes
55
Par leur présence
55
Par leur
coordination
56
Par la certitude d'être gardé
57
Le désir, ou «l'attente anticipatrice»58
Le désir signifie l'enfant
58
Le désir est un appel
59
Le désir et les «indésirables»59
Ils refusent l'évidence
60
Ils gomment leur passé
60
La
carence a gagné
61
Sens et nature du désir62
Une collection incohérente de désirs...
62
L'éducatrice est un
objet primordial
63
L'OEdipe64
L'emprise65
La loi68
La loi comme thérapie
68
La loi confondue avec la haine
69
La loi et la carence paternelle
71
Le transfert71
Le transfert est-il possible en famille ?
71
Le contre-transfert
s'articule au transfert
74
La loi, le couple éducatif et la liberté de l'enfant76
Le jeu77
La transgression81
Le langage83
L'agir du côté des psychopathes
84
La vie est une
grammaire
85
Le deuil87
Le deuil est un travail
87
Les enfants résistent au deuil en
s'épuisant
88
Fête des mères ou deuil
89
Le deuil est
toujours partiel
89
L'éducateur doit accepter sa propre
mort
91
L'intime, la sexualité91
4. Les enfants de la communauté familiale et le groupe
95
Les enfants95
Tous les enfants partagent la même vie
95
Les enfants
accueillis sont-ils tous gravement carencés ?
96
Tony
97
Pierre
100
Sophie
102
Marie-Pierre
103
François
104
Mireille
105
Sont-ils tous de «vrais» carencés
relationnels ?
106
Nos propres enfants
107
Le groupe des enfants est un lieu interactionnel agité et mouvant108
Nous n'avons jamais eu peur pour nos enfants, l'important, c'est
la justice
108
Les enfants sont-ils «aimables» ?
110
Le
groupe est vertical, hétérogène
111
Le groupe que nous
observons
112
Le groupe, pour conclure
127
Vingt ans
après...
127
5. Une journée dans la vie de la famille
133
Au commencement était le feu134
Six heures quarante-cinq
134
L'éducatrice met les enfants au monde tous les matins135
Sept heures quinze
135
Huit heures
135
Huit heures
cinquante
136
Neuf heures trente
136
Le travail ménager est une création137
Liberté ?138
La marée du soir138
Seize heures trente
138
Dix-sept heures trente
139
Un gâteau est fait pour... manger le pâtissier !140
Dix-huit heures
140
Dix-neuf heures
140
Cène ou scène ?141
Vingt heures trente
143
Reste avec nous, il est tard144
Les dimanches, les roses, un poème et Mozart144
Journal à quatre mains146
6. Présence et rôles des adultes dans la famille
153
Le couple parental153
Mais qu'est-ce qu'un père ? Qu'est-ce qu'une mère ?
153
Un
père hybride ?
155
De l'identité à l'identification
157
Le
couple est une image possible d'identification
157
Non pas
des rôles, mais des charismes personnels
158
L'aide familiale159
Le stagiaire
160
Les parents des enfants accueillis161
Un minimum d'alliance
163
Un clinicien des carences relationnelles pour notre supervision164
La psychologue clinicienne166
7. La famille et son environnement
167
L'école167
Le sport et surtout l'équitation170
Le service auquel nous appartenons172
Épilogue de la deuxième édition
175
Postface à la deuxième édition
181
Durée et continuité nécessaires du placement182
Idées maîtresses et maîtres mots en placement familial spécialisé182
Ambivalence de la mère à l'égard de son enfant, ambivalence des
«parents» d'accueil183
Le «mal de placement»185
Engagement dans la clinique de la souffrance des enfants et clinique
de notre propre engagement auprès d'eux186
Place des parents des enfants accueillis190
De la relation éducative dans le placement à la relation entre adultes
après le placement194
L'inachevé, l'impossible et l'épreuve des limites194
Bibliographie
197