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Livre

Moeurs étranges au pensionnat de jeunes filles

Résumé

Raconte les liens qui se nouent entre pensionnaires et les frasques dans les dortoirs après l'extinction des feux. Philip Larkin ajoute à ce genre d'histoire de pensionnat de jeunes filles sa propre touche de voyeurisme masculin.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2003
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Anglais
  • Description matérielle
    • 223 p. : couv. ill. ; 22 cm
  • Collections
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  • Genre
  • ISBN
    • 2-268-04521-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Écrit sous le pseudonyme féminin de Brunette Coleman, ce livre témoigne d'un penchant pour les histoires de pensionnat de jeunes filles, en vogue en ce temps-là, et du goût de l'auteur pour les liens intimes qui se nouent entre les jeunes pensionnaires, pour leurs frasques dans les dortoirs après l'extinction des feux.

      Dans Moeurs étranges au pensionnat de jeunes filles, Larkin, grâce à un style allègre et à un humour pétillant, subvertit le genre littéraire des girls' school stories - un genre qui possède sa propre forme d'érotisme, mais à laquelle Larkin ajoute une touche de voyeurisme masculin.

      "À onze heures moins le quart, la cloche sonna, et les couloirs et les escaliers du collège furent submergés par un flot d'élèves, toutes en tunique bordeaux, corsage blanc et bas noirs. Assez curieusement, il n'en résultait aucun effet d'uniformité: c'était un tel défilé de visages différents, de chevelures, de teints et d'yeux de couleurs diverses, de coiffures de toutes sortes, avec de tels contrastes d'âge, de constitution et de taille, qu'un observateur eût été ébloui par la variété plutôt qu'abattu par une quelconque impression de fabrication en série. (...) Certaines, répétons-le, étaient des blondes aux joues de rose et d'ivoire; d'autres avaient le teint hâlé et les cheveux bruns. Les unes avaient la fraîcheur d'un bel avril, avec leurs cheveux brillants et leurs yeux rieurs, mais d'autres étaient lourdes et passives comme des vaches. Les unes portaient un cartable, les autres une petite mallette. Toutes jacassaient, riaient et poussaient des cris aigus, se bousculant et se pinçant à chaque mouvement de foule. Les prefects essayaient en vain de mettre un peu d'ordre dans ces chamailleries."


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 820"19" LARK 4 TR

    Niveau 3 - Langues et littératures