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Félix Ravaisson : d'une philosophie première à la philosophie de la révélation de Schelling : présentation de fragments inédits

Résumé

Restituant au préalable le contexte intellectuel du XIXe siècle, l'ouvrage traite du statut de la religion dans la pensée du philosophe Ravaisson. Il analyse un lien éventuel entre la ¤¤Philosophie de la révélation¤¤ de Schelling et l'interrogation philosophique de Ravaisson, essayant de définir la théologie de ce dernier.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2007
  • Notes
    • Texte remanié d'un mémoire pour l'obtention du diplôme de l'École pratique des hautes études (EPHE) en 1999
    • Bibliogr. p. 297-305
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (305 p.) ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-296-01947-1 ;
    • 978-2-296-01947-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Félix Ravaisson

      Le problème religieux peut être posé comme un problème philosophique. De fait, ces deux domaines comportent un même objet, à savoir, un concept d'Absolu qui se révèle. La religion est alors reconsidérée par la pensée ; religion et révélation deviennent des domaines d'investigation. Resituant au préalable le contexte intellectuel du XIXe siècle, l'ouvrage traite du statut de la religion dans la pensée du philosophe Ravaisson. Il analyse un lien éventuel entre la Philosophie de la révélation de Schelling et la pensée de Ravaisson. Dans ce contexte, quelle serait la « théologie » de ce dernier ? On découvre l'influence de Schelling, notamment à travers la manière d'aborder le donné historique. L'interrogation théologique de Ravaisson s'en nourrit ; il construit alors un nouveau concept de la divinité. La religion de Ravaisson est une religion rationnelle, dont la foi est absente ; un Dieu Trinité, Intelligence (Possible) - Amour (Bien) - Volonté (réalisation du Bien) y oeuvre pour l'homme. Cette pensée sera reprise au XXe siècle. Le « Dieu sensible au coeur » (Pascal) devient l'Absolu inaccessible par la raison humaine ou l'intuition intellectuelle ; et le Verbe, la seconde puissance, médiatrice, entre Dieu et l'homme. Après la philosophie de Schelling, l'expérience l'emporte sur une pensée conceptuelle qui ne saisit plus aucun concept de Dieu.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 1"4" RAVA 2

    Niveau 2 - Philosophie