Nous partirons du postulat que toute exposition confronte le spectateur à des espaces discontinus et morcelés et à des objets (expos, textes, etc…) hétérogènes. Nous entendrons explorer les réponses qu’offrent les grands modèles scénographiques au défi de la fragmentation de l’expérience du spectateur. Pour mettre notre réflexion à l’épreuve d’une étude de cas remarquable par sa singularité et sa complexité, nous prendrons appui sur la scénographie de l’exposition des travaux d’Emilie Faïf à la fondation espace écureuil pour l’art contemporain à Toulouse (Automne 2014).