Le droit à l'épreuve des pratiques euthanasiques
Carole Girault
Presses Universitaires d'Aix-Marseille
Préface13
Sommaire17
Abréviations19
Introduction21
Section I - Les représentations de la mort27
§ I - La désacralisation de la mort27
§ II - La désocialisation de la mort30
§ III - La médicalisation de la mort33
Section II - La réapproprition de la mort37
Section III - La réponse étatique40
Section IV - La typologie des pratiques euthanasiques44
§ I - Le rejet de la distinction fondée sur le caractère passif ou actif de l'acte45
§ II - L'adoption d'une classification fondée sur la finalité de l'acte46
Première partie Les pratiques euthanasiques à finalité médicale
Titre I - L'existence d'un conflit entre le droit à l'autodétermination et le principe de préservation de la vie57
Chapitre I - Le dilemme médical59
Section I - La tolérance des instances morales et éthiques59
§ I - L'accompagnement des mourants, un précepte moral61
A - La prise en charge de la douleur61
1 - L'Eglise catholique61
2 - Le Judaïsme64
3 - L'Islam65
B - La cessation des soins66
1 - L'Eglise catholique66
2 - Le Judaïsme68
3 - L'Islam70
§ II - Le respect de la personne humaine, une priorité éthique71
A - La qualité de vie72
1 - La qualité de vie, un indice économique ?73
a) Le coût de la prolongation de la vie73
b) Les QUALYs, un rapport coût/ efficacité77
2 - La qualité de vie, un indice relationnel ?80
a) Vie qualitative et vie biologique80
b) La personne humaine, un être viable ?83
B - Le principe de dignité93
1 - La portée générale du principe de dignité94
a) L'émergence du concept94
b) Les titulaires de la dignité99
2 - Les incidences particulières du principe de dignité dans le domaine de la fin de la vie103
a) Le mourant, une personne humaine104
b) L'interdiction de provoquer le décès106
c) L'interdiction de l'acharnement thérapeutique108
Section II - Les avancées de la déontologie médicale110
§ I - Une évolution hésitante111
A - Un paternalisme réprouvé112
1 - La justification du paternalisme médical112
2 - La critique du paternalisme médical114
B - Un libéralisme pondéré116
1 - La protection de la vie, limite implicite au respect de la volonté117
2 - Le refus de soins, une évolution contrariée118
a) L'affaire Pech118
b) L'affaire Garnier120
§ II - La consécration des pratiques euthanasiques à finalité médicale124
A - Le refus de soins124
B - La cessation de soins et la prise en charge de la douleur125
C - L'accompagnement du mourant126
Conclusion du Chapitre I128
Chapitre II - Le dilemme juridique129
Section I - L'incertitude du droit civil131
§ I - Le droit du patient à l'autodétermination131
A - Le consentement à l'acte médical132
1 - L'exigence d'un consentement libre et éclairé132
a) L'information du patient conscient133
b) La théorie des protecteurs naturels en cas d'incapacité du patient136
2 - Le fondement du consentement à l'acte médical137
a) L'insuffisance du fondement contractuel137
b) Le respect de l'inviolabilité du corps humain139
B - Le droit au refus de soins141
1 - La reconnaissance progressive d'un droit au refus de soins141
a) L'affirmation doctrinale et jurisprudentielle d'un droit au refus de soins141
b) Le renforcement du devoir d'information145
2 - Les limites à l'exercice du droit au refus de soins dans le cas des patients en fin de vie147
a) La fragilité psychologique des mourants147
b) L'autorité contestable des protecteurs naturels149
§ II - La protection du corps humain151
A - L'article 16-3 du Code civil et le respect de l'intégrité corporelle151
1 - L'inviolabilité ou l'intégrité du corps humain ?152
a) Une terminologie ambivalente152
b) Une conséquence inattendue153
2 - De la nécessité thérapeutique à la nécessité médicale155
B - Les incidences de l'article 16-3 du Code civil sur l'affirmation d'un droit au refus de soins158
1 - La primauté de la nécessité médicale sur l'exigence d'un consentement158
a) Le consentement, garantie de l'acte médical158
b) La nécessité médicale, justification de l'atteinte corporelle160
2 - La remise en cause d'un droit au refus de soins164
a) L'impossibilité de contraindre un patient récalcitrant164
b) La possibilité de surprendre le patient inconscient165
Section II - L'inadaptation du droit pénal169
§ I - L'inadéquation des qualifications pénales existantes170
A - Le délit de non-assistance à personne en péril170
1 - La notion de péril grave et imminent171
2 - La notion d'assistance173
B - Le délit de risque causé à autrui175
1 - La violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement176
a) L'obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement176
b) La violation manifestement délibérée178
2 - L'exposition directe à un risque immédiat de mort, de mutilation ou d'infirmité permanente181
C - L'homicide involontaire183
1 - La nécessité d'une faute184
2 - Le lien de causalité entre la faute du médecin et le décès du patient188
3 - Le décès du patient193
§ II - La justification pénale des actes médicaux195
A - L'indifférence du consentement de la victime à l'infraction pénale196
1 - L'explication du principe d'indifférence196
2 - Les atténuations au principe d'indifférence198
a) L'absence de consentement, élément constitutif de l'infraction198
b) Le consentement, fait justificatif199
B - L'intérêt thérapeutique202
1 - La signification du principe202
a) L'intention de l'auteur202
b) La nature de l'acte205
2 - La portée du principe207
a) L'arrêt des soins, un acte justifié par l'absence d'intérêt thérapeutique207
b) La condamnation de l'acharnement thérapeutique208
Conclusion du Chapitre II209
Conclusion du Titre I211
Titre II - La résolution du conflit entre le droit à l'autodétermination et le principe de préservation de la vie213
Chapitre I - Le rayonnement du modèle autonomiste215
Section I - La primauté du droit à l'autodétermination sur la préservation de la vie : l'exemple américain216
§ I - L'affirmation jurisprudentielle d'un droit au refus de soins216
A - La divergence des solutions nationales217
1 - L'affaire Quinlan217
a) Le droit à l'intimité217
b) L'exercice du droit à l'intimité du patient inconscient par l'entourage familial et médical221
2 - L'affaire Saikewicz222
a) La doctrine du consentement éclairé223
b) L'exercice du droit à l'autodétermination du patient incapable par un tribunal impartial225
B - L'intervention de la Cour suprême des Etats-Unis : l'affaire Cruzan226
1 - Le refus de «constitutionnaliser» le droit au refus de soins228
2 - L'exigence de garanties légales suffisantes231
§ II - L'encadrement législatif du droit au refus de soins233
A - La diversité des solutions nationales233
1 - La volonté anticipée233
2 - La volonté substituée235
B - La loi fédérale du 1er décembre 1991 : le Patient self-determination Act236
1 - La généralisation des déclarations de volonté236
2 - Le choix du libéralisme médical237
Section II - Le dépassement de l'exemple américain : les propositions françaises239
§ I - La pression de la société civile239
A - L'émergence d'un mouvement libéral dans le domaine de la fin de vie240
1 - L'évolution des conceptions doctrinales relatives au droit de l'homme sur son corps240
2 - Les manifestes en faveur de la mort douce248
B - La mobilisation du tissu associatif249
1 - L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité250
2 - Les sondages d'opinion251
§ II - Les propositions législatives relatives au droit de mourir dans la dignité254
A - Le patient, sujet actif de la fin de sa vie254
1 - Un droit aux contours mal déterminés255
2 - Les titulaires du droit de mourir dans la dignité257
3 - Des garanties insuffisantes259
B - Le médecin, sujet passif de la fin de vie261
1 - Les clauses de conscience261
2 - L'immunité professionnelle264
Conclusion du Chapitre I266
Chapitre II - L'infléchissement du modèle autonomiste269
Section I - Les imperfections du modèle autonomiste269
§ I - Les limites internes270
A - L'exclusion des patients270
1 - L'impossible anticipation de la mort270
2 - Le cas des patients incapables ou inconscients271
B - L'irresponsabilité des médecins272
1 - Un choix éthique contestable272
2 - Un effet pervers inévitable273
C - L'ineffectivité juridique du testament de vie274
§ II - Les limites externes277
A - Du droit de mourir au droit à la mort277
1 - Un droit-liberté277
2 - Un droit-créance279
B - La dérive de l'indifférence281
1 - La difficile transposition du système américain281
a) L'influence de l'individualisme en droit anglo-saxon sur le concept d'autodétermination283
b) L'influence de la volonté générale en droit français sur le concept d'autodétermination286
2 - La nécessaire protection du sujet contre lui-même290
Section II - La recherche d'un modèle mixte293
§ I - L'existence de principes directeurs293
A - L'assistance dans l'agonie294
1 - Le respect de la mort294
a) La mort, partie intégrante de la vie294
b) La généralisation des soins palliatifs295
2 - Le rééquilibrage des pouvoirs298
a) Le rôle du médecin298
b) Le rôle de la famille299
B - Le critère de l'utilité de l'acte médical301
1 - L'appréciation de l'utilité de l'acte médical par le patient302
a) L'inutilité de la prolongation de la vie302
b) La fiction de la volonté anticipée305
2 - L'appréciation de l'utilité de l'acte médical par le médecin307
a) La détermination des soins inutiles307
b) L'arrêt des soins309
§ II - L'exigence d'une responsabilité médicale312
A - Discussion sur l'opportunité d'une loi313
1 - Les arguments en faveur de l'intervention du législateur313
a) Le blanc-seing donné aux médecins313
b) L'incertitude du droit positif315
2 - L'inopportunité d'une législation spécifique317
a) La pertinence des principes déontologiques317
b) L'interprétation des droits civil et pénal à la lumière de la déontologie médicale318
B - La nécessité d'un contrôle juridictionnel322
1 - La prévention des conflits322
2 - La sanction des fautes324
Conclusion du Chapitre II326
Conclusion du Titre II327
Conclusion de la première partie329
Deuxième partie Les pratiques euthanasiques à finalité homicide
Titre I - L'existence d'un conflit entre la norme d'interdiction et la réalité euthanasique335
Chapitre I - L'inadéquation du droit français à la réalité euthanasique337
Section I - Le silence de la loi337
§ I - L'homicide euthanasique, une absence d'incrimination spécifique338
A - L'assimilation au meurtre ou à l'assassinat338
1 - L'euthanasie, un acte ignoré par le législateur338
a) Les initiatives infructueuses de codification338
b) Les raisons du silence législatif339
2 - L'euthanasie, un acte réunissant tous les éléments constitutifs du meurtre342
a) La similitude des éléments matériel et moral342
b) L'indifférence des particularités euthanasiques344
B - L'assimilation à un empoisonnement345
1 - L'administration de substances mortifères346
a) Les associations médicamenteuses346
b) La fragmentation des responsabilités348
2 - L'intention d'empoisonner350
a) L'incidence de la nature formelle du crime d'empoisonnement sur l'élément moral351
b) La dissociation de l'empoisonnement et de la prise en charge de la douleur359
§ II - L'assistance au suicide, une lacune législative360
A - Une incrimination inexistante360
1 - Les pressions doctrinales en faveur d'une incrimination d'instigation, de provocation et d'aide au suicide361
a) La complicité de suicide, un acte juridiquement hors d'atteinte361
b) La complicité de suicide, un acte moralement répréhensible362
2 - L'intervention du législateur : l'incrimination de la provocation au suicide et de la publicité en faveur de produits, d'objets ou de méthodes préconisés comme moyens de se donner la mort364
a) La dissociation de la provocation et de l'assistance au suicide364
b) La volonté délibérée d'écarter l'assistance au suicide dans un but euthanasique368
B - Des palliatifs possibles370
1 - Les qualifications pénales habituellement invoquées370
a) L'homicide involontaire371
b) La non-assistance à personne en péril372
2 - Les autres qualifications pénales envisageables374
a) Aide à la mort et homicide volontaire374
b) Aide à la mort et empoisonnement consenti376
Section II - L'indulgence des juges378
§ I - Les pouvoirs du jury379
A - L'autonomie originaire du jury380
1 - La séparation des faits et du droit380
a) Le sentiment de méfiance envers les magistrats professionnels380
b) Le pouvoir de délibération sur la culpabilité381
2 - L'effet pervers : la négation de la culpabilité381
a) Le détournement de procédure381
b) L'augmentation des acquittements injustifiés382
B - La mise sous tutelle progressive du jury383
1 - Le combat contre l'impunité383
a) La correctionnalisation383
b) Les circonstances atténuantes384
2 - La collaboration des profanes et des professionnels385
a) La loi du 5 mars 1932385
b) La loi du 25 novembre 1941386
§ II - Le divorce permanent entre la loi et son application en matière d'euthanasie387
A - La représentation du meurtre euthanasique387
1 - Le jugement des personnes388
a) L'image de la victime388
b) La situation de l'auteur390
2 - Le jugement de l'acte394
a) La considération des mobiles394
b) La négation de la criminalité de l'acte396
B - Le discrédit de la loi397
1 - L'atteinte au caractère dissuasif de la loi397
a) La perte des valeurs397
b) L'effet d'entraînement400
2 - Les réactions doctrinales401
a) Le statu quo législatif402
b) De lege ferenda403
Conclusion Chapitre I404
Chapitre II - Les hésitations des droits étrangers face à la réalité euthanasique407
Section I - L'assistance au suicide408
§ I - L'admission de l'assistance au suicide408
A - La mise en place de solutions originales408
1 - La législation helvétique409
a) La considération du mobile409
b) L'assistance «associative» au suicide410
2 - Les réformes néerlandaises411
a) L'autorisation de l'assistance «médicale» au suicide412
b) La procédure de déclaration414
B - Le choix de la décriminalisation de jure414
1 - La tentative australienne415
a) Le Rights of Terminally III Act415
b) Le bilan d'application416
2 - L'expérience américaine417
a) L'adoption du Death with Dignity Act dans l'Oregon417
b) La réticence des autorités fédérales419
§ II - La condamnation de l'assistance au suicide422
A - La permanence de l'interdiction de l'assistance au suicide en droit anglais423
1 - Le Suicide Act de 1961423
a) Une incrimination dissuasive423
b) Une incrimination respectueuse des droits de l'homme424
2 - Le rapport de la Commission d'enquête sur l'éthique médicale426
B - La position de la Cour suprême du Canada428
1 - La confrontation de l'interdiction de l'aide au suicide aux droits individuels429
a) Le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité429
b) La protection contre les traitements cruels ou inusités432
c) L'interdiction des discriminations433
2 - La confrontation de l'interdiction de l'assistance au suicide aux exigences d'une société démocratique434
a) L'opinion dissidente : une politique criminelle irrationnelle435
b) L'opinion majoritaire : une politique criminelle justifiée436
Section II - L'homicide euthanasique438
§ I - L'existence de politiques de tolérance438
A - L'institution d'une responsabilité atténuée438
1 - Le meurtre sur requête439
a) L'homicide à la demande et l'homicide consenti439
b) L'authenticité de la requête formulée par la victime441
2 - Le meurtre par compassion442
a) L'exigence d'un mobile honorable442
b) La coexistence d'un mobile honorable et de l'assentiment de la victime443
B - L'institution de mécanismes de contrôle443
1 - La solution néerlandaise : le contrôle a posteriori444
a) Les critères de minutie445
b) La vérification des commissions régionales de contrôle447
2 - Le contrôle a priori, les propositions belges448
a) Les personnes capables449
b) Les personnes incapables450
§ II - Les limites des politiques de tolérance451
A - Le risque de dérives451
1 - L'insuffisance des fondements juridiques invoqués451
a) La signification ambiguë de la demande de mort452
b) La référence imparfaite à l'état de nécessité453
2 - Les limites des mécanismes de contrôle454
a) La légitimité contestable des commissions de contrôle455
b) L'illusion des procédures de déclaration457
B - Les mises en garde du Conseil de l'Europe458
1 - Le respect du droit à la vie459
a) L'interdiction de mettre intentionnellement fin à la vie d'autrui459
b) Le droit de vivre dans la dignité461
2 - Le respect des personnes vulnérables462
a) La protection contre les pressions directes et indirectes462
b) La prévention des situations de détresse464
Conclusion Chapitre II465
Conclusion Titre I467
Titre II - La résolution du conflit entre la norme d'interdiction et la réalité euthanasique469
Chapitre I - Le maintien de la responsabilité pénale471
Section I - Le rejet des thèses favorables à l'impunité471
§ I - L'inappropriation des causes d'impunité classiques472
A - Les causes d'impunité objectives473
1 - L'autorisation de la loi473
a) L'argument du vide législatif474
b) L'argument de la permission médicale475
2 - L'état de nécessité476
a) L'absence de danger actuel ou imminent477
b) L'absence d'utilité sociale479
B - Les causes subjectives d'impunité483
1 - La contrainte483
a) La contrainte morale externe484
b) La contrainte morale interne485
2 - Le trouble neuro-psychique486
§ II - L'inexactitude des causes d'impunité particulières487
A - L'homicide euthanasique, un «suicide conventionnel» ?487
1 - La thèse minoritaire : le suicide, une zone de non-droit488
a) Du «non-droit» au «droit au suicide»488
b) L'identité de l'autolésion et de la lésion consentie491
2 - La thèse majoritaire : le suicide, un abus du droit à l'existence492
a) L'existence de sanctions indirectes face à l'autolésion493
b) L'existence de sanctions directes contre la lésion consentie496
B - L'homicide euthanasique, l'absence d'une intention criminelle ?499
1 - L'intention criminelle, une volonté de nuire ?499
2 - L'intention criminelle, une volonté de tuer502
Section II - L'établissement d'une incrimination spécifique504
§ I - La criminalisation de l'homicide euthanasique505
A - L'exigence d'une incrimination de nature criminelle505
1 - Ineffectivité de la norme et mouvements de décriminalisation506
a) Le constat de l'ineffectivité506
b) L'incidence de l'ineffectivité507
2 - L'impossible décriminalisation510
a) Le critère de gravité510
b) La symbolique de l'interdit513
B - L'exigence d'une pénalité de nature criminelle516
1 - La peine encourue516
a) Le principe de cohérence517
b) La dissociation du principe de légalité et du principe d'individualisation519
2 - La logique d'individualisation judiciaire521
a) La dispense de peine521
b) La dispense d'exécution524
§ II - La spécificité criminelle de l'homicide euthanasique526
A - La situation de la victime526
1 - Le consentement526
a) Un critère traditionnel526
b) Un critère restrictif527
2 - La situation médicale désespérée528
a) Un critère nécessaire528
b) Un critère insuffisant529
3 - La souffrance et la déchéance530
a) Un critère distinctif530
b) Un critère indispensable530
B - La situation de l'auteur531
1 - L'indifférence de la qualité médicale531
2 - L'importance du but poursuivi532
Conclusion Chapitre I533
Chapitre II - La reconnaissance du but euthanasique535
Section I - La dissociation de l'imputabilité et de l'intention536
§ I - L'imputabilité, liaison entre la volonté et le comportement537
A - La définition de l'imputabilité537
1 - L'imputabilité objective538
a) La désignation matérielle de la personne responsable538
b) La désignation légale de la personne responsable539
c) La désignation judiciaire de la personne responsable541
2 - L'imputabilité subjective542
B - L'autonomie de l'imputabilité544
1 - La portée de la jurisprudence Laboube : l'imputabilité composante interne à l'infraction545
2 - La critique de la jurisprudence Laboube : l'imputabilité composante externe à l'infraction548
§ II - L'intention, liaison entre la volonté et le résultat552
A - La définition classique de l'intention552
1 - Le dol général, un élément déterminant ?552
2 - Le dol spécial, un élément subsidiaire ?554
B - La nécessaire redéfinition du dol général556
1 - Les errements jurisprudentiels556
a) La réduction de l'intention à la volonté de l'acte556
b) L'assimilation de l'intention à la conscience infractionnelle559
2 - Les rectificatifs doctrinaux560
a) La volonté du résultat infractionnel560
b) La détermination du résultat infractionnel562
Section II - La dissociation du mobile et du but567
§ I - Les mobiles, face cachée de la personnalité568
A - L'incidence des mobiles sur la responsabilité pénale568
1 - La portée du principe d'indifférence des mobiles568
a) La loi et les mobiles569
b) Le juge et les mobiles570
2 - L'exception au principe d'indifférence570
a) Dol spécial et mobiles571
b) Dol très spécial, dol aggravé et mobiles572
B - Les enseignements de la criminologie574
1 - Les mobiles, ressorts invisibles de la volonté574
a) L'existence de mobiles inconscients574
b) L'existence d'un faisceau de mobiles575
2 - La notion de «mobile-but»576
§ II - Le but, face apparente de la personnalité579
A - Le but, composante de l'intention579
1 - Le but en droit civil580
a) L'existence de la cause, but immédiat de l'obligation580
b) La cause impulsive et déterminante, but final de la convention581
2 - Le but en droit pénal583
a) Le dol général, un but immédiat583
b) Le dol spécial, un but final585
B - Le but euthanasique, dol spécial de l'homicide euthanasique586
1 - L'exigence légale d'un dol spécial586
2 - La considération judiciaire des mobiles588
Conclusion Chapitre II589
Conclusion Titre II590
Conclusion de la deuxième partie591
Conclusion générale593
Annexe599
Bibliographie603
Index alphabétique649
Table des matières661