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Livre

Le droit à l'épreuve des pratiques euthanasiques

Résumé

Souligne l'importance des conflits qu'induisent les pratiques euthanasiques et propose, pour les résoudre, une analyse privilégiant l'approche personnaliste sur l'approche utilitariste.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2002
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 672 p. ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-7314-0283-0
  • Indice
    • 363.2 Droit médical et droit des professions paramédicales
  • Tables des matières
      • Le droit à l'épreuve des pratiques euthanasiques

      • Carole Girault

      • Presses Universitaires d'Aix-Marseille

      • Préface13
      • Sommaire17
      • Abréviations19
      • Introduction21
      • Section I - Les représentations de la mort27
      • § I - La désacralisation de la mort27
      • § II - La désocialisation de la mort30
      • § III - La médicalisation de la mort33
      • Section II - La réapproprition de la mort37
      • Section III - La réponse étatique40
      • Section IV - La typologie des pratiques euthanasiques44
      • § I - Le rejet de la distinction fondée sur le caractère passif ou actif de l'acte45
      • § II - L'adoption d'une classification fondée sur la finalité de l'acte46
      • Première partie Les pratiques euthanasiques à finalité médicale
      • Titre I - L'existence d'un conflit entre le droit à l'autodétermination et le principe de préservation de la vie57
      • Chapitre I - Le dilemme médical59
      • Section I - La tolérance des instances morales et éthiques59
      • § I - L'accompagnement des mourants, un précepte moral61
      • A - La prise en charge de la douleur61
      • 1 - L'Eglise catholique61
      • 2 - Le Judaïsme64
      • 3 - L'Islam65
      • B - La cessation des soins66
      • 1 - L'Eglise catholique66
      • 2 - Le Judaïsme68
      • 3 - L'Islam70
      • § II - Le respect de la personne humaine, une priorité éthique71
      • A - La qualité de vie72
      • 1 - La qualité de vie, un indice économique ?73
      • a) Le coût de la prolongation de la vie73
      • b) Les QUALYs, un rapport coût/ efficacité77
      • 2 - La qualité de vie, un indice relationnel ?80
      • a) Vie qualitative et vie biologique80
      • b) La personne humaine, un être viable ?83
      • B - Le principe de dignité93
      • 1 - La portée générale du principe de dignité94
      • a) L'émergence du concept94
      • b) Les titulaires de la dignité99
      • 2 - Les incidences particulières du principe de dignité dans le domaine de la fin de la vie103
      • a) Le mourant, une personne humaine104
      • b) L'interdiction de provoquer le décès106
      • c) L'interdiction de l'acharnement thérapeutique108
      • Section II - Les avancées de la déontologie médicale110
      • § I - Une évolution hésitante111
      • A - Un paternalisme réprouvé112
      • 1 - La justification du paternalisme médical112
      • 2 - La critique du paternalisme médical114
      • B - Un libéralisme pondéré116
      • 1 - La protection de la vie, limite implicite au respect de la volonté117
      • 2 - Le refus de soins, une évolution contrariée118
      • a) L'affaire Pech118
      • b) L'affaire Garnier120
      • § II - La consécration des pratiques euthanasiques à finalité médicale124
      • A - Le refus de soins124
      • B - La cessation de soins et la prise en charge de la douleur125
      • C - L'accompagnement du mourant126
      • Conclusion du Chapitre I128
      • Chapitre II - Le dilemme juridique129
      • Section I - L'incertitude du droit civil131
      • § I - Le droit du patient à l'autodétermination131
      • A - Le consentement à l'acte médical132
      • 1 - L'exigence d'un consentement libre et éclairé132
      • a) L'information du patient conscient133
      • b) La théorie des protecteurs naturels en cas d'incapacité du patient136
      • 2 - Le fondement du consentement à l'acte médical137
      • a) L'insuffisance du fondement contractuel137
      • b) Le respect de l'inviolabilité du corps humain139
      • B - Le droit au refus de soins141
      • 1 - La reconnaissance progressive d'un droit au refus de soins141
      • a) L'affirmation doctrinale et jurisprudentielle d'un droit au refus de soins141
      • b) Le renforcement du devoir d'information145
      • 2 - Les limites à l'exercice du droit au refus de soins dans le cas des patients en fin de vie147
      • a) La fragilité psychologique des mourants147
      • b) L'autorité contestable des protecteurs naturels149
      • § II - La protection du corps humain151
      • A - L'article 16-3 du Code civil et le respect de l'intégrité corporelle151
      • 1 - L'inviolabilité ou l'intégrité du corps humain ?152
      • a) Une terminologie ambivalente152
      • b) Une conséquence inattendue153
      • 2 - De la nécessité thérapeutique à la nécessité médicale155
      • B - Les incidences de l'article 16-3 du Code civil sur l'affirmation d'un droit au refus de soins158
      • 1 - La primauté de la nécessité médicale sur l'exigence d'un consentement158
      • a) Le consentement, garantie de l'acte médical158
      • b) La nécessité médicale, justification de l'atteinte corporelle160
      • 2 - La remise en cause d'un droit au refus de soins164
      • a) L'impossibilité de contraindre un patient récalcitrant164
      • b) La possibilité de surprendre le patient inconscient165
      • Section II - L'inadaptation du droit pénal169
      • § I - L'inadéquation des qualifications pénales existantes170
      • A - Le délit de non-assistance à personne en péril170
      • 1 - La notion de péril grave et imminent171
      • 2 - La notion d'assistance173
      • B - Le délit de risque causé à autrui175
      • 1 - La violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement176
      • a) L'obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement176
      • b) La violation manifestement délibérée178
      • 2 - L'exposition directe à un risque immédiat de mort, de mutilation ou d'infirmité permanente181
      • C - L'homicide involontaire183
      • 1 - La nécessité d'une faute184
      • 2 - Le lien de causalité entre la faute du médecin et le décès du patient188
      • 3 - Le décès du patient193
      • § II - La justification pénale des actes médicaux195
      • A - L'indifférence du consentement de la victime à l'infraction pénale196
      • 1 - L'explication du principe d'indifférence196
      • 2 - Les atténuations au principe d'indifférence198
      • a) L'absence de consentement, élément constitutif de l'infraction198
      • b) Le consentement, fait justificatif199
      • B - L'intérêt thérapeutique202
      • 1 - La signification du principe202
      • a) L'intention de l'auteur202
      • b) La nature de l'acte205
      • 2 - La portée du principe207
      • a) L'arrêt des soins, un acte justifié par l'absence d'intérêt thérapeutique207
      • b) La condamnation de l'acharnement thérapeutique208
      • Conclusion du Chapitre II209
      • Conclusion du Titre I211
      • Titre II - La résolution du conflit entre le droit à l'autodétermination et le principe de préservation de la vie213
      • Chapitre I - Le rayonnement du modèle autonomiste215
      • Section I - La primauté du droit à l'autodétermination sur la préservation de la vie : l'exemple américain216
      • § I - L'affirmation jurisprudentielle d'un droit au refus de soins216
      • A - La divergence des solutions nationales217
      • 1 - L'affaire Quinlan217
      • a) Le droit à l'intimité217
      • b) L'exercice du droit à l'intimité du patient inconscient par l'entourage familial et médical221
      • 2 - L'affaire Saikewicz222
      • a) La doctrine du consentement éclairé223
      • b) L'exercice du droit à l'autodétermination du patient incapable par un tribunal impartial225
      • B - L'intervention de la Cour suprême des Etats-Unis : l'affaire Cruzan226
      • 1 - Le refus de «constitutionnaliser» le droit au refus de soins228
      • 2 - L'exigence de garanties légales suffisantes231
      • § II - L'encadrement législatif du droit au refus de soins233
      • A - La diversité des solutions nationales233
      • 1 - La volonté anticipée233
      • 2 - La volonté substituée235
      • B - La loi fédérale du 1er décembre 1991 : le Patient self-determination Act236
      • 1 - La généralisation des déclarations de volonté236
      • 2 - Le choix du libéralisme médical237
      • Section II - Le dépassement de l'exemple américain : les propositions françaises239
      • § I - La pression de la société civile239
      • A - L'émergence d'un mouvement libéral dans le domaine de la fin de vie240
      • 1 - L'évolution des conceptions doctrinales relatives au droit de l'homme sur son corps240
      • 2 - Les manifestes en faveur de la mort douce248
      • B - La mobilisation du tissu associatif249
      • 1 - L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité250
      • 2 - Les sondages d'opinion251
      • § II - Les propositions législatives relatives au droit de mourir dans la dignité254
      • A - Le patient, sujet actif de la fin de sa vie254
      • 1 - Un droit aux contours mal déterminés255
      • 2 - Les titulaires du droit de mourir dans la dignité257
      • 3 - Des garanties insuffisantes259
      • B - Le médecin, sujet passif de la fin de vie261
      • 1 - Les clauses de conscience261
      • 2 - L'immunité professionnelle264
      • Conclusion du Chapitre I266
      • Chapitre II - L'infléchissement du modèle autonomiste269
      • Section I - Les imperfections du modèle autonomiste269
      • § I - Les limites internes270
      • A - L'exclusion des patients270
      • 1 - L'impossible anticipation de la mort270
      • 2 - Le cas des patients incapables ou inconscients271
      • B - L'irresponsabilité des médecins272
      • 1 - Un choix éthique contestable272
      • 2 - Un effet pervers inévitable273
      • C - L'ineffectivité juridique du testament de vie274
      • § II - Les limites externes277
      • A - Du droit de mourir au droit à la mort277
      • 1 - Un droit-liberté277
      • 2 - Un droit-créance279
      • B - La dérive de l'indifférence281
      • 1 - La difficile transposition du système américain281
      • a) L'influence de l'individualisme en droit anglo-saxon sur le concept d'autodétermination283
      • b) L'influence de la volonté générale en droit français sur le concept d'autodétermination286
      • 2 - La nécessaire protection du sujet contre lui-même290
      • Section II - La recherche d'un modèle mixte293
      • § I - L'existence de principes directeurs293
      • A - L'assistance dans l'agonie294
      • 1 - Le respect de la mort294
      • a) La mort, partie intégrante de la vie294
      • b) La généralisation des soins palliatifs295
      • 2 - Le rééquilibrage des pouvoirs298
      • a) Le rôle du médecin298
      • b) Le rôle de la famille299
      • B - Le critère de l'utilité de l'acte médical301
      • 1 - L'appréciation de l'utilité de l'acte médical par le patient302
      • a) L'inutilité de la prolongation de la vie302
      • b) La fiction de la volonté anticipée305
      • 2 - L'appréciation de l'utilité de l'acte médical par le médecin307
      • a) La détermination des soins inutiles307
      • b) L'arrêt des soins309
      • § II - L'exigence d'une responsabilité médicale312
      • A - Discussion sur l'opportunité d'une loi313
      • 1 - Les arguments en faveur de l'intervention du législateur313
      • a) Le blanc-seing donné aux médecins313
      • b) L'incertitude du droit positif315
      • 2 - L'inopportunité d'une législation spécifique317
      • a) La pertinence des principes déontologiques317
      • b) L'interprétation des droits civil et pénal à la lumière de la déontologie médicale318
      • B - La nécessité d'un contrôle juridictionnel322
      • 1 - La prévention des conflits322
      • 2 - La sanction des fautes324
      • Conclusion du Chapitre II326
      • Conclusion du Titre II327
      • Conclusion de la première partie329
      • Deuxième partie Les pratiques euthanasiques à finalité homicide
      • Titre I - L'existence d'un conflit entre la norme d'interdiction et la réalité euthanasique335
      • Chapitre I - L'inadéquation du droit français à la réalité euthanasique337
      • Section I - Le silence de la loi337
      • § I - L'homicide euthanasique, une absence d'incrimination spécifique338
      • A - L'assimilation au meurtre ou à l'assassinat338
      • 1 - L'euthanasie, un acte ignoré par le législateur338
      • a) Les initiatives infructueuses de codification338
      • b) Les raisons du silence législatif339
      • 2 - L'euthanasie, un acte réunissant tous les éléments constitutifs du meurtre342
      • a) La similitude des éléments matériel et moral342
      • b) L'indifférence des particularités euthanasiques344
      • B - L'assimilation à un empoisonnement345
      • 1 - L'administration de substances mortifères346
      • a) Les associations médicamenteuses346
      • b) La fragmentation des responsabilités348
      • 2 - L'intention d'empoisonner350
      • a) L'incidence de la nature formelle du crime d'empoisonnement sur l'élément moral351
      • b) La dissociation de l'empoisonnement et de la prise en charge de la douleur359
      • § II - L'assistance au suicide, une lacune législative360
      • A - Une incrimination inexistante360
      • 1 - Les pressions doctrinales en faveur d'une incrimination d'instigation, de provocation et d'aide au suicide361
      • a) La complicité de suicide, un acte juridiquement hors d'atteinte361
      • b) La complicité de suicide, un acte moralement répréhensible362
      • 2 - L'intervention du législateur : l'incrimination de la provocation au suicide et de la publicité en faveur de produits, d'objets ou de méthodes préconisés comme moyens de se donner la mort364
      • a) La dissociation de la provocation et de l'assistance au suicide364
      • b) La volonté délibérée d'écarter l'assistance au suicide dans un but euthanasique368
      • B - Des palliatifs possibles370
      • 1 - Les qualifications pénales habituellement invoquées370
      • a) L'homicide involontaire371
      • b) La non-assistance à personne en péril372
      • 2 - Les autres qualifications pénales envisageables374
      • a) Aide à la mort et homicide volontaire374
      • b) Aide à la mort et empoisonnement consenti376
      • Section II - L'indulgence des juges378
      • § I - Les pouvoirs du jury379
      • A - L'autonomie originaire du jury380
      • 1 - La séparation des faits et du droit380
      • a) Le sentiment de méfiance envers les magistrats professionnels380
      • b) Le pouvoir de délibération sur la culpabilité381
      • 2 - L'effet pervers : la négation de la culpabilité381
      • a) Le détournement de procédure381
      • b) L'augmentation des acquittements injustifiés382
      • B - La mise sous tutelle progressive du jury383
      • 1 - Le combat contre l'impunité383
      • a) La correctionnalisation383
      • b) Les circonstances atténuantes384
      • 2 - La collaboration des profanes et des professionnels385
      • a) La loi du 5 mars 1932385
      • b) La loi du 25 novembre 1941386
      • § II - Le divorce permanent entre la loi et son application en matière d'euthanasie387
      • A - La représentation du meurtre euthanasique387
      • 1 - Le jugement des personnes388
      • a) L'image de la victime388
      • b) La situation de l'auteur390
      • 2 - Le jugement de l'acte394
      • a) La considération des mobiles394
      • b) La négation de la criminalité de l'acte396
      • B - Le discrédit de la loi397
      • 1 - L'atteinte au caractère dissuasif de la loi397
      • a) La perte des valeurs397
      • b) L'effet d'entraînement400
      • 2 - Les réactions doctrinales401
      • a) Le statu quo législatif402
      • b) De lege ferenda403
      • Conclusion Chapitre I404
      • Chapitre II - Les hésitations des droits étrangers face à la réalité euthanasique407
      • Section I - L'assistance au suicide408
      • § I - L'admission de l'assistance au suicide408
      • A - La mise en place de solutions originales408
      • 1 - La législation helvétique409
      • a) La considération du mobile409
      • b) L'assistance «associative» au suicide410
      • 2 - Les réformes néerlandaises411
      • a) L'autorisation de l'assistance «médicale» au suicide412
      • b) La procédure de déclaration414
      • B - Le choix de la décriminalisation de jure414
      • 1 - La tentative australienne415
      • a) Le Rights of Terminally III Act415
      • b) Le bilan d'application416
      • 2 - L'expérience américaine417
      • a) L'adoption du Death with Dignity Act dans l'Oregon417
      • b) La réticence des autorités fédérales419
      • § II - La condamnation de l'assistance au suicide422
      • A - La permanence de l'interdiction de l'assistance au suicide en droit anglais423
      • 1 - Le Suicide Act de 1961423
      • a) Une incrimination dissuasive423
      • b) Une incrimination respectueuse des droits de l'homme424
      • 2 - Le rapport de la Commission d'enquête sur l'éthique médicale426
      • B - La position de la Cour suprême du Canada428
      • 1 - La confrontation de l'interdiction de l'aide au suicide aux droits individuels429
      • a) Le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité429
      • b) La protection contre les traitements cruels ou inusités432
      • c) L'interdiction des discriminations433
      • 2 - La confrontation de l'interdiction de l'assistance au suicide aux exigences d'une société démocratique434
      • a) L'opinion dissidente : une politique criminelle irrationnelle435
      • b) L'opinion majoritaire : une politique criminelle justifiée436
      • Section II - L'homicide euthanasique438
      • § I - L'existence de politiques de tolérance438
      • A - L'institution d'une responsabilité atténuée438
      • 1 - Le meurtre sur requête439
      • a) L'homicide à la demande et l'homicide consenti439
      • b) L'authenticité de la requête formulée par la victime441
      • 2 - Le meurtre par compassion442
      • a) L'exigence d'un mobile honorable442
      • b) La coexistence d'un mobile honorable et de l'assentiment de la victime443
      • B - L'institution de mécanismes de contrôle443
      • 1 - La solution néerlandaise : le contrôle a posteriori444
      • a) Les critères de minutie445
      • b) La vérification des commissions régionales de contrôle447
      • 2 - Le contrôle a priori, les propositions belges448
      • a) Les personnes capables449
      • b) Les personnes incapables450
      • § II - Les limites des politiques de tolérance451
      • A - Le risque de dérives451
      • 1 - L'insuffisance des fondements juridiques invoqués451
      • a) La signification ambiguë de la demande de mort452
      • b) La référence imparfaite à l'état de nécessité453
      • 2 - Les limites des mécanismes de contrôle454
      • a) La légitimité contestable des commissions de contrôle455
      • b) L'illusion des procédures de déclaration457
      • B - Les mises en garde du Conseil de l'Europe458
      • 1 - Le respect du droit à la vie459
      • a) L'interdiction de mettre intentionnellement fin à la vie d'autrui459
      • b) Le droit de vivre dans la dignité461
      • 2 - Le respect des personnes vulnérables462
      • a) La protection contre les pressions directes et indirectes462
      • b) La prévention des situations de détresse464
      • Conclusion Chapitre II465
      • Conclusion Titre I467
      • Titre II - La résolution du conflit entre la norme d'interdiction et la réalité euthanasique469
      • Chapitre I - Le maintien de la responsabilité pénale471
      • Section I - Le rejet des thèses favorables à l'impunité471
      • § I - L'inappropriation des causes d'impunité classiques472
      • A - Les causes d'impunité objectives473
      • 1 - L'autorisation de la loi473
      • a) L'argument du vide législatif474
      • b) L'argument de la permission médicale475
      • 2 - L'état de nécessité476
      • a) L'absence de danger actuel ou imminent477
      • b) L'absence d'utilité sociale479
      • B - Les causes subjectives d'impunité483
      • 1 - La contrainte483
      • a) La contrainte morale externe484
      • b) La contrainte morale interne485
      • 2 - Le trouble neuro-psychique486
      • § II - L'inexactitude des causes d'impunité particulières487
      • A - L'homicide euthanasique, un «suicide conventionnel» ?487
      • 1 - La thèse minoritaire : le suicide, une zone de non-droit488
      • a) Du «non-droit» au «droit au suicide»488
      • b) L'identité de l'autolésion et de la lésion consentie491
      • 2 - La thèse majoritaire : le suicide, un abus du droit à l'existence492
      • a) L'existence de sanctions indirectes face à l'autolésion493
      • b) L'existence de sanctions directes contre la lésion consentie496
      • B - L'homicide euthanasique, l'absence d'une intention criminelle ?499
      • 1 - L'intention criminelle, une volonté de nuire ?499
      • 2 - L'intention criminelle, une volonté de tuer502
      • Section II - L'établissement d'une incrimination spécifique504
      • § I - La criminalisation de l'homicide euthanasique505
      • A - L'exigence d'une incrimination de nature criminelle505
      • 1 - Ineffectivité de la norme et mouvements de décriminalisation506
      • a) Le constat de l'ineffectivité506
      • b) L'incidence de l'ineffectivité507
      • 2 - L'impossible décriminalisation510
      • a) Le critère de gravité510
      • b) La symbolique de l'interdit513
      • B - L'exigence d'une pénalité de nature criminelle516
      • 1 - La peine encourue516
      • a) Le principe de cohérence517
      • b) La dissociation du principe de légalité et du principe d'individualisation519
      • 2 - La logique d'individualisation judiciaire521
      • a) La dispense de peine521
      • b) La dispense d'exécution524
      • § II - La spécificité criminelle de l'homicide euthanasique526
      • A - La situation de la victime526
      • 1 - Le consentement526
      • a) Un critère traditionnel526
      • b) Un critère restrictif527
      • 2 - La situation médicale désespérée528
      • a) Un critère nécessaire528
      • b) Un critère insuffisant529
      • 3 - La souffrance et la déchéance530
      • a) Un critère distinctif530
      • b) Un critère indispensable530
      • B - La situation de l'auteur531
      • 1 - L'indifférence de la qualité médicale531
      • 2 - L'importance du but poursuivi532
      • Conclusion Chapitre I533
      • Chapitre II - La reconnaissance du but euthanasique535
      • Section I - La dissociation de l'imputabilité et de l'intention536
      • § I - L'imputabilité, liaison entre la volonté et le comportement537
      • A - La définition de l'imputabilité537
      • 1 - L'imputabilité objective538
      • a) La désignation matérielle de la personne responsable538
      • b) La désignation légale de la personne responsable539
      • c) La désignation judiciaire de la personne responsable541
      • 2 - L'imputabilité subjective542
      • B - L'autonomie de l'imputabilité544
      • 1 - La portée de la jurisprudence Laboube : l'imputabilité composante interne à l'infraction545
      • 2 - La critique de la jurisprudence Laboube : l'imputabilité composante externe à l'infraction548
      • § II - L'intention, liaison entre la volonté et le résultat552
      • A - La définition classique de l'intention552
      • 1 - Le dol général, un élément déterminant ?552
      • 2 - Le dol spécial, un élément subsidiaire ?554
      • B - La nécessaire redéfinition du dol général556
      • 1 - Les errements jurisprudentiels556
      • a) La réduction de l'intention à la volonté de l'acte556
      • b) L'assimilation de l'intention à la conscience infractionnelle559
      • 2 - Les rectificatifs doctrinaux560
      • a) La volonté du résultat infractionnel560
      • b) La détermination du résultat infractionnel562
      • Section II - La dissociation du mobile et du but567
      • § I - Les mobiles, face cachée de la personnalité568
      • A - L'incidence des mobiles sur la responsabilité pénale568
      • 1 - La portée du principe d'indifférence des mobiles568
      • a) La loi et les mobiles569
      • b) Le juge et les mobiles570
      • 2 - L'exception au principe d'indifférence570
      • a) Dol spécial et mobiles571
      • b) Dol très spécial, dol aggravé et mobiles572
      • B - Les enseignements de la criminologie574
      • 1 - Les mobiles, ressorts invisibles de la volonté574
      • a) L'existence de mobiles inconscients574
      • b) L'existence d'un faisceau de mobiles575
      • 2 - La notion de «mobile-but»576
      • § II - Le but, face apparente de la personnalité579
      • A - Le but, composante de l'intention579
      • 1 - Le but en droit civil580
      • a) L'existence de la cause, but immédiat de l'obligation580
      • b) La cause impulsive et déterminante, but final de la convention581
      • 2 - Le but en droit pénal583
      • a) Le dol général, un but immédiat583
      • b) Le dol spécial, un but final585
      • B - Le but euthanasique, dol spécial de l'homicide euthanasique586
      • 1 - L'exigence légale d'un dol spécial586
      • 2 - La considération judiciaire des mobiles588
      • Conclusion Chapitre II589
      • Conclusion Titre II590
      • Conclusion de la deuxième partie591
      • Conclusion générale593
      • Annexe599
      • Bibliographie603
      • Index alphabétique649
      • Table des matières661

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 363.2 GIR

    Niveau 3 - Droit