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Résumé

Ephrem fut le grand poète de la langue syriaque. Il vécut au IVe siècle en haute Mésopotamie, où il devint et resta diacre de l'Eglise. La présente traduction rassemble trois recueils distincts : les Hymnes sur les Azymes, les Hymnes sur la Crucifixion et les Hymnes sur la Résurrection.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2006
  • Oeuvre(s)
  • Notes
    • Réunit : "Hymnes sur les azymes" ; "Hymnes sur la crucifixion" ; "Hymnes sur la Résurrection"
    • Bibliogr. p. 31-34. Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Syriaque
  • Description matérielle
    • 1 vol. (334 p.) ; 20 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-204-08155-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Hymnes Pascales

      Au milieu du IVe siècle, dans les communautés de Mésopotamie, la réforme liturgique mise en vigueur par le Concile de Nicée pour la célébration de la Pâque annuelle n'a pas fait disparaître tout à fait certains caractères natifs ni certains accents propres à la célébration judéo-chrétienne ; celle-ci focalisait sa mémoire davantage sur la Passion du Seigneur et sa Descente au Shéol que sur sa Résurrection. Bien que largement postérieures à l'Homélie sur la Pâque de Méliton de Sardes (SC 123), c'est de cette Pâque quartodécimane primitive que, dans leur étonnant archaïsme, les Hymnes pascales d'Éphrem (306-373) nous font apercevoir les traits, et là ne réside pas le moindre de leur intérêt. À bien des égards, leur témoignage gagne à être confronté à celui du douzième Exposé (sur la Pâque) d'Aphraate (SC 359).

      Si « l'anti-judaïsme » atteint ici un rare degré de virulence, il ne saurait occulter ni la rémanence de traditions rabbiniques, ni l'allure midrachisante de certaines concaténations scripturaires, ni la richesse du symbolisme, ni la vivacité de la dramaturgie, ni surtout la fraîcheur et la virtuosité poétiques avec laquelle est constamment évoqué Nisan (avril), le mois pascal et printanier, véritable protagoniste de ce recueil. Éphrem ne développe dans ce cycle ni sotériologie d'orientation paulinienne, ni, curieusement, théologie baptismale, mais appuie constamment son verbe sur la grande saga de l'Exode, et, solidaire d'un siècle soucieux d'illustrer une théologie de la « victoire », donne à l'événement pascal toute son orchestration cosmique.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 276 EPHR 1

    Niveau 2 - Religions