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Katrina, 2005 : l'ouragan, l'État et les pauvres aux États-Unis

Résumé

En 2005, l'ouragan Katrina transforme La Nouvelle-Orléans en ville sinistrée. Pourtant rompus à ce type de désastre, les habitants désemparés s'attendent à une réponse humanitaire de la part de l'administration de George W. Bush. Mais celle-ci diffère son intervention, préférant assurer une sécurité militaire totale avant d'accepter le déploiement des aides. La polémique enfle, dénonçant la désorganisation étatique, le racisme, le mépris des pauvres et la morgue des élites. Inertie programmée ou raté bureaucratique ? Au-delà du scandale civique, Romain Huret démontre que Katrina est le résultat de la politique sociale de l'Etat contractuel, mis en place depuis les années 1980 par les conservateurs au pouvoir. En déployant la longue chaîne des choix politiques à l'origine de la catastrophe, en particulier la privatisation des services publics, il rappelle les coûts sociaux de politiques privilégiant la sécurité militaire au détriment de la sécurité sociale.
A travers la catastrophe naturelle qui a touché La Nouvelle-Orléans en août 2005, l'auteur montre que la longue chaîne des pratiques bureaucratiques et politiques, due à la privatisation d'un certain nombre de service d'Etat, a entraîné un ralentissement dans la mise en place des secours, l'acheminement des médicaments et des transports pour déplacer la population rescapée.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2010
  • Notes
    • Bibliogr. p. 227-231
    • Bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (231 p.) : carte, couv. ill. ; 20 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7132-2268-9
  • Indice
    • 55.2 Catastrophes et risques naturels
  • Quatrième de couverture
    • Katrina, 2005

      L'ouragan, l'État et les pauvres aux États-Unis

      En 2005, l'ouragan Katrina transforme La Nouvelle-Orléans en ville sinistrée. Pourtant rompus à ce type de désastre, les habitants désemparés s'attendent à une réponse humanitaire de la part de l'administration de George W. Bush. Mais celle-ci diffère son intervention, préférant assurer une sécurité militaire totale avant d'accepter le déploiement des aides. La polémique enfle, dénonçant la désorganisation étatique, le racisme, le mépris des pauvres et la morgue des élites.

      Inertie programmée ou raté bureaucratique ? Au-delà du scandale civique, Romain Huret démontre que Katrina est le résultat de la politique sociale de l'État contractuel, mis en place depuis les années 1980 par les conservateurs au pouvoir.

      En déployant la longue chaîne des choix politiques à l'origine de la catastrophe, en particulier la privatisation des services publics, il rappelle les coûts sociaux de politiques privilégiant la sécurité militaire au détriment de la sécurité sociale.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 55.2 HUR

    Niveau 2 - Sciences