Les paradoxes de l'économie du savoir
Bernard Guilhon
hermes Science
Lavoisier
Introduction9
Chapitre 1. Les contours, les contenus et le contexte actuel de l'économie du savoir15
1.1. Les spécificités d'une économie fondée sur la connaissance17
1.1.1. Le rôle de l'apprentissage17
1.1.2. Des repères quantitatifs19
1.1.2.1. Les dépenses de R&D20
1.1.2.2. Les technologies d'information et de communication22
1.1.2.3. L'apprentissage des savoirs25
1.1.2.4. L'environnement institutionnel30
1.1.3. Des mécanismes spécifiques33
1.1.3.1. Produire et utiliser de la connaissance33
1.1.3.2. Le mode d'organisation35
1.1.3.3. La transformation des croyances36
1.1.3.4. Des biens numériques39
1.1.3.5. Des processus récursifs40
1.1.3.6. Un bien non rival ?40
1.2. La globalisation42
1.2.1. Les différents niveaux d'analyse42
1.2.2. La globalisation : une projection de l'économie marchande43
1.2.3. De l'intégration par le marché à l'intégration par la production46
Chapitre 2. Les paradoxes de la production et de l'usage des connaissances49
2.1. L'économie de la connaissance et la connaissance de l'économie50
2.1.1. Les conceptions irréconciliables du marché51
2.1.1.1. Les caractéristiques des marchés51
2.1.1.2. Les fonctions du marché54
2.1.1.3. Les types de marché56
2.1.2. Les dérèglements des marchés57
2.1.2.1. Les marchés financiers57
2.1.2.2. Cupidité ou ignorance ?60
2.2. R&D, innovation et développement durable : les problèmes posés par la globalisation de la propriété intellectuelle65
2.2.1. L'orientation des politiques d'innovation69
2.2.1.1. Un sous-investissement réel70
2.2.1.2. Un arbitrage public/privé71
2.2.1.3. La modélisation des politiques d'innovation74
2.2.2. Les trajectoires réelles des politiques d'innovation77
2.2.2.1. Les dépenses de R&D environnementale77
2.2.2.2. Les brevets environnementaux81
2.2.3. Les transferts de connaissances entre pays développés, pays émergents et pays en développement : les tensions entre production et diffusion du savoir83
2.2.3.1. Les accords ADPIC et les transferts technologiques84
2.2.3.2. Les effets des accords ADPIC sur les pays en développement86
2.2.3.3. Les risques d'une fragmentation accrue de l'espace mondial88
2.2.3.4. Des remèdes concevables92
2.3. Les processus de décision : des objectifs apparemment légitimes, mais des résultats en retrait96
2.3.1. Un retour sur les dépenses de R&D97
2.3.1.1. La R&D : une activité spécifique à plusieurs titres98
2.3.1.2. Les objectifs de la stratégie de Lisbonne100
2.3.1.3. Pourquoi cette stratégie a-t-elle échoué ?101
2.3.2. Les spécificités de la R&D européenne103
2.3.2.1. Le paradoxe européen103
2.3.2.2. L'analyse des effets structurels105
2.3.2.3. Les stratégies d'internationalisation de la R&D109
2.4. La course à l'innovation114
2.4.1. Les étapes historiques de la création de connaissances115
2.4.2. La spécialisation verticale : une forme de gestion du temps contrainte par la globalisation117
2.4.3. L'ambiguïté de la course à l'innovation118
Chapitre 3. Les paradoxes de la qualification et de la gestion des ressources cognitives121
3.1. La migration des compétences122
3.1.1. Le resserrement de l'éventail des niveaux d'éducation123
3.1.1.1. Education et productivité128
3.1.1.2. Quelques comparaisons internationales130
3.1.2. Education et capacité d'absorption des systèmes productifs132
3.1.3. Les formes de migration des compétences136
3.2. La vulnérabilité des personnes qualifiées139
3.2.1. Le découpage des processus de production139
3.2.2. Une modélisation de la segmentation145
3.2.2.1. Le profit de la délocalisation146
3.2.2.2. Le gain de la délocalisation149
3.2.2.3. Le choix de la destination150
3.2.3. Le constat empirique152
3.2.4. Les implications en termes de politique économique155
3.3. Le déplacement des frontières de la rareté159
3.3.1. La croissance portée par l'industrie : un multiplicateur de connaissances et de richesses159
3.3.1.1. La lecture des antagonismes162
3.3.1.2. Les justifications analytiques164
3.3.1.3. Quelles conséquences peut-on tirer de ces évolutions ?167
3.3.2. Les connaissances et la frontière de la rareté dans les entreprises171
Chapitre 4. Les paradoxes de fonctionnement des économies175
4.1. Une économie à rendements croissants ?176
4.1.1. Les concepts et les instruments de la croissance177
4.1.2. L'analyse des rendements : une source possible d'irréversibilité178
4.1.3. Les sources des rendements croissants182
4.1.3.1. L'effet de localisation182
4.1.3.2. L'effet d'apprentissage184
4.1.3.3. L'effet de transformation185
4.1.3.4. L'effet de la nouvelle économie188
4.1.4. De quoi parle-t-on ?190
4.1.4.1. Vers une théorie de la Knowledge firm ?190
4.1.4.2. Quelle structure et quelle forme d'organisation ?191
4.1.5. Rendements croissants et globalisation : des résultats déconcertants192
4.2. Le paradoxe de la dissociation des idées et de la production matérielle195
4.2.1. Le découplage des idées et de la production matérielle196
4.2.1.1. La représentation de la firme196
4.2.1.2. Les technologies sophistiquées de R&D197
4.2.2. Les répercussions microéconomiques et macroéconomiques199
4.2.2.1. Les stratégies des entreprises199
4.2.2.2. Le blocage des processus d'apprentissage202
4.3. La perversion de l'EFC par la financiarisation205
4.3.1. La prépondérance d'une logique de court terme206
4.3.2. Les répercussions macroéconomiques208
4.3.2.1. Taille du secteur financier et inégalité des rémunérations208
4.3.2.2. Le constat empirique209
4.3.3. Les effets sur les comportements des entreprises211
4.3.3.1. Le rôle des brevets211
4.3.3.2. Les stratégies d'allocation des ressources des entreprises215
4.3.3.3. L'influence de la globalisation218
Conclusion223
Bibliographie227
Index243