Le juge et le contrat de travail
Essai sur la relecture judiciaire d'un contrat
Marie-Noëlle Rouspide-Katchadourian
LGDJ
lextenso
RemerciementsIX
PréfaceXI
Principales abréviationsXIII
Introduction1
§ 1. Le juge
1
A. Un pouvoir réglementaire prohibé1
B. Un pouvoir d'interprétation consacré3
§ 2. Le juge et le contrat
7
§ 3. Le juge et le contrat de travail
10
A. Le particularisme du contrat de travail11
B. Le particularisme de la jurisprudence de la chambre sociale13
Première partie
L'adaptation du contrat par le juge
Titre I : L'addition19
Chapitre 1. L'addition, des manifestations diverses21
Section 1 . Des obligations « à fin de complément »21
§ 1 . Des obligations liées à la prestation de travail
21
I. Des obligations salariales21
A. La reconnaissance d'une obligation « contractuelle » de bonne foi22
1. La bonne foi extérieure au contrat, une analyse doctrinale22
2. La bonne foi contractuelle, une consécration justifiée23
B. La signification de l'« obligation » jurisprudentielle de bonne foi23
1. Un comportement garantissant l'utilité de la prestation de travail24
a) Des agissements prohibés
24
i. La reconnaissance d'une obligation de probité
24
ii. L'obligation de probité, un devenir incertain
29
b) Des abstentions reprochées
30
2. Des obligations garantissant l'utilité de la prestation de travail30
II. Des obligations patronales32
A. L'obligation de remboursement de frais32
B. Les obligations d'information33
1. Des obligations variées33
2. Une obligation générale35
§ 2. Une obligation liée la personne du salarié
35
I. Une obligation contractuelle36
A. Une consécration de l'analyse contractuelle36
1. Une analyse initialement rejetée36
a) L'analyse contractuelle, une thèse doctrinale
36
b) L'analyse délictuelle, une thèse jurisprudentielle
37
2. Une consécration confirmée38
a) Une reconnaissance expresse
38
b) Une reconnaissance implicite
39
B. Le rejet de la thèse de la « dé-contractualisation »41
1. La « dé-contractualisation », une analyse doctrinale41
a) Une obligation légale et un devoir, des obstacles avancés
41
b) La responsabilité contractuelle, une source d'inégalités
42
2. La « dé-contractualisation » une analyse peu convaincante43
a) Une obligation légale et un devoir, des obstacles surmontables
43
b) La responsabilité contractuelle, une source apparente d'inégalités
44
II. Une obligation de résultat46
A. Des incertitudes46
1. La distinction des obligations de moyens et de résultat46
2. Une application source d'incohérences47
a) L'obligation de sécurité, une responsabilité subjective
47
b) L'obligation de sécurité, une obligation de moyens
48
B. Des incohérences corrigées49
1. Une véritable obligation de résultat49
a) Une solution consacrée
49
b) Une obligation de résultat renforcée
50
2. Le double aspect de l'obligation de sécurité51
Section 2. Des obligations « à fin de révision »52
§ 1. Des obligations imposées
53
I. Des obligations à l'appui de la vie professionnelle du salarié53
A. Une origine jurisprudentielle53
B. Un caractère jurisprudentiel persistant55
1. Une source jurisprudentielle ponctuelle55
2. Une régime jurisprudentiel56
a) Un régime juridique précisé par le juge
56
b) La nature juridique de l'obligation révélée par le juge
58
II. Des obligations à l'appui de la vie personnelle du salarié60
A. Une obligation envisagée60
B. Un droit de refus limité62
1. Le refus, un droit consacré62
2. L'abus, une limite justifiée63
§ 2. Des obligations contestées
63
I. La révision judiciaire, une solution prohibée63
A. Une solution jurisprudentielle63
1. Une solution ancienne63
2. Une solution originale64
a) Une spécificité du juge judiciaire
64
b) Une spécificité du droit français
65
B. Une solution assouplie65
1. Un assouplissement consacré66
a) Une révision suggérée
66
b) Une interdiction nuancée
66
2. Une révision projetée67
II. La révision contractuelle, une solution admise68
A. Une obligation exclusive d'une révision judiciaire68
B. Une obligation source de stabilité contractuelle69
Conclusion du chapitre 171
Chapitre 2. L'addition, des fondements divers73
Section 1. La bonne foi, un fondement discuté74
§ 1. La référence opérée à la bonne foi
74
I. Une référence ponctuelle74
A. Fondement ponctuel des obligations « à fin de complément »74
B. Fondement ponctuel des obligations « à fin de révision »75
1. L'obligation de reclassement, des fondements divers76
2. L'obligation de reclassement, une unité de fondement souhaitable76
II. Une référence source de confusions77
A. Devoir et obligation, des notions confondues78
1. L'obligation de bonne foi, une référence contestable78
2. L'obligation de bonne foi, une référence artificielle80
B. Exécution déloyale et inexécution, une confusion manifeste81
§ 2. Les discussions suscitées par la bonne foi
82
I. Un fondement approuvé82
A. Un fondement doctrinal82
1. Fondement d'obligations « à fin de complément » 83
2. Fondement d'obligations « à fin de révision »84
B. Un fondement consacré85
1. Fondement des obligations « à fin de complément »85
2. Fondement des obligations « à fin de révision »86
II. Un fondement contesté86
A. La bonne foi, un fondement critiqué de l'obligation de sécurité86
B. L'article 1134, un texte non créateur d'obligations87
1. Une application limitée aux obligations expressément souscrites87
2. Une norme de comportement88
Section 2. Bonne foi et équité, des fondements justifiés89
§ 1. L'article 1134, alinéa 3, fondement originel
90
I. L'article 1134, alinéa 3, source d'un pouvoir d'interprétation90
A. L'article 1134, alinéa 3, la généralisation des contrats de bonne foi90
1. Contrats de droit strict et contrats de bonne foi90
2. L'abandon des contrats de droit strict91
B. Les contrats de bonne foi, source d'un pouvoir d'interprétation92
1. Les contrats de bonne foi, un élargissement des pouvoirs du juge93
2. Les contrats de bonne foi, source de devoirs et d'obligations ?94
a) Source de devoirs ?
94
b) Source d'obligations ?
95
II. L'article 1134, alinéa 3, guide du pouvoir d'interprétation96
A. Une interprétation objective96
1. La recherche de l'intention des parties, une analyse avancée96
2. La recherche de l'intention des parties, une analyse rejetée97
a) L'existence d'une règle d'interprétation contestée
97
b) L'existence d'une règle d'interprétation objective
98
B. Une interprétation finalisée99
1. Une morale contractuelle objective99
2. Une morale contractuelle spécifique101
a) Des objectifs distincts
102
b) Un objectif commun
103
§ 2. L'article 1135, fondement complémentaire
105
I. La distinction contestable des articles 1134, alinéa 3, et 1135 du code civil107
A. Quantité et qualité de l'exécution, une distinction critiquable107
1. Quantité et qualité d'exécution, des notions liées107
2. Le « qualitatif » et le « quantitatif », une distinction délicate108
B. Comportements liés aux circonstances et obligations, une distinction préférable109
1. Le critère de distinction110
2. L'intérêt de la distinction110
II. Le rapprochement préférable des articles 1134, alinéa 3 et 1135111
A. L'article 1135, un moyen redondant d'adaptation du contrat111
1. Une analyse historique111
2. Une analyse consacrée113
B. L'article 1135, un moyen éclairant d'adaptation du contrat115
1. L'ajout limité à la reconnaissance « des suites »115
2. L'ajout conditionné à « la nature » de la convention118
Conclusion du Chapitre 2121
Conclusion du titre I123
Titre II : La soustraction125
Chapitre 1. La soustraction dictée au juge127
Section 1. La prolixité des causes de soustraction127
§ 1. L'application de normes légales
128
I. Des normes spéciales128
A. Des normes contraignantes129
1. Des normes à « indérogeabilité » relative129
2. Des règles de compétence impératives131
a) Les clauses attributives de juridiction
131
i. Une prohibition légale
132
ii. Une impérativité limitée
132
b) Les clauses compromissoires
134
B. Des décisions originales136
1. La prohibition des clauses de résiliation unilatérale136
2. La prohibition des clauses d'indivisibilité138
II. Des normes générales140
A. L'article 1134, fondement de la prohibition des clauses de variation141
1. L'article 1134, un fondement consacré141
a) Fondement de la nullité des clauses de variation
141
b) Fondement de l'édiction de conditions de validité
143
2. L'article 1134, un fondement discuté145
a) L'article 1174, un fondement avancé
145
b) L'article 1174, des conditions d'application défaillantes
146
B. L'article 1134, fondement pertinent de la prohibition des lauses de variation148
1. Une pertinence limitée148
a) La nullité justifiée des clauses de variation
149
b) La nullité douteuse des clauses de non-concurrence en sommeil
150
2. Un fondement à compléter ?152
a) La détermination de l'objet, un fondement envisageable
152
i. L'article 1129 du code civil, une exigence de détermination
152
ii. L'article 1129 du code civil, un texte applicable
153
b) La détermination de l'objet, un fondement ignoré par le juge
157
§ 2. L'application de normes conventionnelles
159
I. L'identification des situations de concours160
A. Coexistence de clauses contractuelles et conventionnelles161
1. L'adoption d'une méthode analytique161
a) Un choix à opérer
161
b) Un choix justifié
162
2. L'adaptation de la méthode analytique163
a) Le rejet d'une méthode strictement analytique
163
b) Le rejet d'une comparaison « plus globale »
165
B. Silence du contrat et obligations conventionnelles167
1. La mise à l'écart du principe de faveur167
a) Une mise à l'écart justifiée
167
b) Une mise à l'écart partiellement consacrée
168
2. Le recours au régime de la modification du contrat de travail169
a) L'accord du salarié, une exigence implicite
169
b) L'accord du salarié, une exigence fondée
171
II. L'identification de la disposition la plus favorable171
A. Une appréciation fondée sur l'intérêt particulier du salarié171
1. Une appréciation individualisée171
2. Une appréciation fondée sur le caractère individuel du contrat de travail172
a) Une appréciation fondée sur la source de l'avantage
172
b) Une appréciation fondée sur le caractère individuel de l'avantage
173
B. Une appréciation exclusive de la préférence de l'intéressé174
1. L'indifférence consacrée de la préférence175
2. L'indifférence douteuse de la préférence176
Section 2. La diversité des formes de soustraction177
§ 1. La destruction de la clause contractuelle
177
I. L'étendue de la nullité limitée par le juge178
A. Une destruction partielle179
1. La volonté des parties, un critère insatisfaisant179
a) L'adoption du critère subjectif
179
b) Les insuffisances du critère subjectif
180
2. La spécificité de l'ordre public, un critère déterminant181
a) Le rejet d'un critère purement subjectif
181
b) L'application d'un critère purement objectif
182
B. Un régime unique183
1. La diversité des formulations légales183
a) La distinction préconisée
183
b) Une distinction contestée
185
2. L'unité de régime consacrée par le juge186
a) La confusion de la nullité et du réputé non écrit
186
b) La distinction exceptionnelle de la nullité et du réputé non écrit
187
II. L'exercice de l'action en nullité encadré par le juge188
A. La nullité absolue écartée par le juge189
B. Une nullité de protection consacrée par le juge191
1. Une nullité distincte de la nullité relative191
a) La confirmation écartée
191
b) Le point de départ de la prescription différé
193
2. Une nullité spécifique194
§ 2. La neutralisation de la clause contractuelle
196
I. La neutralisation explicite196
A. L'inopposabilité consacrée196
B. L'inopposabilité injustifiée197
II. La neutralisation implicite199
A. La neutralisation exclusive de la substitution199
B. La neutralisation conséquence de la substitution200
1. La substitution de la clause conventionnelle200
2. La « mise en sommeil » de la clause contractuelle201
a) L'absence de destruction
201
b) Une destruction ponctuelle
201
Conclusion du chapitre 1207
Chapitre 2. La soustraction aménagée par le juge209
Section 1. Un pouvoir créateur fondé sur un contrôle de pertinence210
§ 1. La protection des intérêts légitimes de l'entreprise, une condition prétorienne
210
I. Une condition de validité des clauses de non-concurrence210
A. Une exigence initialement rejetée211
B. Une exigence désormais acquise211
II. Une condition de validité étendue au-delà des clauses de non-concurrence213
A. Les clauses d'exclusivité213
B. Les clauses de résidence213
§ 2. La protection des intérêts légitimes de l'entreprise, une condition légale
214
I. Une exigence conforme à l'article 1131 du code civil214
A. Théorie moderne de la cause et contrôle de licéité du contrat215
B. Adaptation de la théorie moderne de la cause et contrôle de légitimité de la clause215
1. Du contrôle de « licéité » au contrôle de « légitimité »215
2. Du contrôle du « contrat » au contrôle « la clause »217
II. Une exigence conforme à l'article L. 1121-1 du code du travail218
A. Des formulations différentes219
B. Des conditions similaires219
Section 2. Un pouvoir créateur fondé sur un contrôle de proportionnalité220
§ 1. La proportionnalité, l'exigence d'une restriction mesurée
222
I. Champ d'application de l'exigence d'une restriction mesurée222
II. Significations de l'exigence d'une restriction mesurée224
A. Une exigence exclusive de privation de liberté224
B. Une exigence source de limitations spécifiques225
1. Les clauses de dédit-formation226
2. Les clauses de non-concurrence227
§ 2. La proportionnalité, étrangère à l'exigence d'une contrepartie financière
228
I. La proportionnalité, fondement apparent de la contrepartie financière229
A. L'article L. 1121-1, un fondement consacré229
B. L'article L. 1121-1, un fondement contestable230
II. La cause de l'obligation, fondement pertinent de la contrepartie financière230
A. Une analyse fondée sur l'autonomie de la clause230
1. L'autonomie, un préalable justifié230
2. L'autonomie, un préalable insuffisant233
B. Une analyse fondée sur le caractère synallagmatique de la clause234
1. Le caractère synallagmatique, une solution consacrée234
2. Le caractère synallagmatique, un choix de politique juridique236
Conclusion du chapitre 2239
Conclusion du titre II241
Conclusion de la première partie243
Deuxième partie
La réfection du contrat par le juge
Titre I : Le contrat rebâti247
Chapitre 1. La quête traditionnelle de la volonté des parties251
Section 1. Une tentative « d'objectivation » de la volonté des parties251
§ 1. La détermination d'un socle contractuel
251
I. L'importance de la modification, un critère subjectif251
A. Des incertitudes252
B. Des incohérences253
II. L'objet de la modification, un critère objectif253
A. Le choix de la terminologie, un gage de cohérence253
B. Le contrôle de qualification, un gage de sécurité juridique254
§ 2. Une détermination liée à la définition du contrat
255
I. Les éléments de qualification du contrat255
II. Les éléments de détermination de l'objet du contrat256
A. Application de l'article 1129 à la prestation de travail257
B. Signification de l'application de l'article 1129 à la prestation de travail257
1. La nature de la prestation de travail258
2. Le cadre « spatio-temporel » de la réalisation de la prestation de travail258
a) Le lieu
258
b) La durée du travail
260
Section 2. Les limites de « l'objectivation » de la volonté des parties261
§ 1. « L'objectivation », une source persistante d'incertitudes
261
I. Le « socle contractuel » et les « conditions de travail », une distinction floue261
A. Des éléments « déqualifiés »262
1. Le statut collectif, source de « déqualification »262
2. Le caractère provisoire de la mesure, source de « déqualification »264
B. Des éléments contractualisés265
1. L'appréciation objective du bouleversement des horaires266
a) Un accord justifié
266
b) Une exigence limitée
266
2. L'appréciation subjective du bouleversement des horaires269
a) Une analyse consacrée
269
b) Une analyse subsidiaire
270
II. L'importance de la modification, un critère de distinction persistant270
A. Un critère implicite270
B. Une approche collective271
§ 2. La quête de la volonté des parties, une recherche persistante
271
I. Le comportement, révélateur de l'intention des parties272
A. Une volonté de contractualisation272
1. L'autorisation implicite de l'employeur272
2. L'acceptation implicite du salarié273
B. L'absence de volonté de contractualisation273
1. La recherche d'un accord avec le salarié273
2. La remise de documents au salarié274
II. Les stipulations contractuelles, expression de la volonté des parties275
A. La contractualisation d'un élément non contractuel275
1. La référence à une source préexistante au contrat275
2. La référence à une condition de travail276
B. La variation d'un élément contractuel277
1. La variation de la rémunération277
2. La variation du lieu de travail278
Conclusion du chapitre 1279
Chapitre 2. La quête illusoire de la volonté des parties281
Section 1. La volonté réelle des parties niée281
§ 1. La « dé-contractualisation » d'éléments visés au contrat
281
I. Le non-respect manifeste de la volonté contractuelle281
II. Le non-respect apparent de la volonté contractuelle283
§ 2. La contractualisation d'un élément non visé au contrat
284
I. Le secteur géographique, une volonté contractuelle douteuse284
II. Le secteur géographique, une approche collective inadaptée285
A) L'approche collective, des adaptations nécessaires285
1. L'approche collective, une analyse consacrée285
2. L'approche collective, une analyse source d'incohérences286
B. L'approche collective, des adaptations nécessaires287
1. L'intention réelle, attribut de l'approche subjective287
2. La vie personnelle, corollaire de l'approche objective288
a) Vie personnelle et changement des conditions de travail
288
b) Vie personnelle et modifications du contrat
290
Section 2. L'Intangibilité du contrat écartée291
§ 1. La validité contestable de certaines clauses de variation
291
I. Des solutions incohérentes291
II. Des solutions infondées292
§ 2. La qualification préférable de clauses de renégociation
294
I. L'obligation d'entrer en discussion295
A. Une obligation synallagmatique295
1. Des évènements déclencheurs divers295
2. Des évènements exclusifs de la volonté arbitraire de l'une des parties295
a) La prohibition des conditions potestatives
296
b) La nullité de l'obligation de renégociation affectée d'une condition potestative
297
B. Une obligation unilatérale299
1. Le caractère synallagmatique de l'obligation, une solution contestable299
2. La promesse unilatérale de négociation, une solution préférable300
II. L'obligation définitive de renégociation300
A. L'obligation de formuler une proposition raisonnable301
1. L'obligation d'émettre une proposition301
2. Le caractère raisonnable de la proposition302
B. L'obligation d'accepter une proposition raisonnable303
1. Une obligation de négociation renforcée303
a) Un renforcement justifié
303
b) Une obligation sanctionnée
304
2. Une obligation limitée305
Conclusion du chapitre 2307
Conclusion du titre I309
Titre II : Le contrat réécrit311
Chapitre 1. La réécriture fondée sur l'article 1152 du code civil313
Section 1. Des conditions d'application limitées314
§ 1. Une application limitée aux clauses pénales
314
I. La clause pénale, l'exigence d'un caractère forfaitaire et comminatoire314
A. Une indemnisation forfaitaire314
1. Une évaluation contractuelle, forfaitaire et anticipée315
a) Une évaluation contractuelle
315
b) Une évaluation des dommages-intérêts
316
2. L'indemnisation de l'inexécution d'une obligation contractuelle317
B. Un caractère comminatoire318
1. Un élément essentiel318
2. Un élément manquant319
II. La clause « révisable », l'exigence contestable du caractère comminatoire319
A. L'article 1152, un texte applicable aux clauses d'indemnisation forfaitaire319
B. L'article 1152, une application limitée ponctuellement aux clauses pénales320
§ 2. Une conception extensive de la notion de clause pénale
321
I. L'indemnité de licenciement, contrepartie apparente du droit de résiliation unilatérale322
A. La qualification contestée de clause pénale322
B. La qualification justifiée de clause pénale322
1. L'obligation de stabilité caractérisée322
2. L'obligation de stabilité limitée323
II. La clause de dédit-formation, prix apparent de la rétractation325
A. La qualification contestée de clause pénale325
B. La qualification justifiée de clause pénale326
1. L'existence d'une obligation de stabilité327
2. L'existence d'une indemnisation contractuelle328
Section 2. Des conditions d'intervention encadrées329
§ 1. Le caractère « excessif ou dérisoire », une appréciation contrôlée
330
I. Le préjudice réel, une analyse insuffisante330
A. Les clauses d'indemnisation forfaitaire, une recherche suffisante330
1. Le préjudice, élément de comparaison nécessaire331
2. La disproportion flagrante, condition de la correction331
B. Les clauses pénales, une recherche insuffisante332
1. La mesure du caractère préventif332
2. La mesure du caractère répressif334
II. L'atteinte au droit de résiliation unilatérale, une analyse contestable335
§ 2. La correction, un champ d'action limité
336
I. La correction, un choix motivé336
A. La correction, une faculté337
B. La correction, une obligation de motivation337
II. La correction, une ampleur bornée338
A. Des limites tenant à l'importance du préjudice subi338
1. La fonction indemnitaire339
2. La fonction comminatoire340
a) Le montant de la peine
340
b) La nécessité de la peine
341
B. Des limites tenant à l'ordre public social et au principe de faveur342
1. Un pouvoir de correction écarté343
2. Un pouvoir de correction circonscrit344
Conclusion du chapitre 1345
Chapitre 2. La réécriture exclusive de l'article 1152347
Section 1. Un pouvoir de correction347
§ 1. L'excès, objet d'une correction « à la baisse »
348
I. La suppression de l'excès, un pouvoir limité348
A. La disproportion corrigée349
1. L'atteinte excessive, source d'un pouvoir de réduction349
2. L'illicéité exclusive d'une atteinte excessive, source d'une nullité partielle350
B. La correction sollicitée351
II. La suppression de l'excès, une sanction imparfaite352
A. La réduction, une démarche salvatrice352
1. La survie de la clause, protectrice de l'intérêt de l'entreprise352
2. La survie de la clause, conforme à la volonté des parties353
B. La réduction, une démarche inadaptée353
1. La réduction imposée, non protectrice des libertés353
a) La destruction, sanction classique de l'illicéité
354
b) La réduction, sanction attentatoire à la liberté du travail
355
2. La réduction choisie protectrice des libertés356
§ 2. L'inégalité de traitement, objet d'une correction « à la hausse »
357
I. « À travail égal, salaire égal », une source jurisprudentielle360
A. Un principe général360
1. La généralité du principe consacrée par le juge360
2. Les conditions d'application du principe dégagées par le juge361
a) Le périmètre de comparaison
361
b) Des justifications objectives et pertinentes
366
B. Une application du principe d'égalité de traitement369
1. L'égalité de traitement, une consécration récente369
a) Un principe prétorien
370
b) Un principe critiqué
372
2. L'égalité de traitement, une source de réécriture limitée376
a) L'égalité de traitement, une réécriture des sources collectives
377
b) « À travail égal, salaire égal », une source persistante de réécriture du contrat
377
II. « À travail égal, salaire égal », source d'une correction judiciaire378
A. Une correction dictée aux parties378
1. Une correction des effets pour le passé378
2. Une injonction de correction pour l'avenir379
B. Une correction à la hausse380
1. Une fixation raisonnable souhaitée380
2. L'efficacité de la sanction privilégiée381
a) La sanction du « juste milieu », des difficultés de mise en oeuvre
381
b) La sanction du « juste milieu », une sanction inefficace
382
Section 2. Un pouvoir de substitution383
§ 1. La volonté défaillante suppléée
383
I. Le désaccord pallié par le juge384
A. Le salaire objet d'une détermination judiciaire384
1. La dénonciation du montant de la rémunération384
2. L'échec de la renégociation de la rémunération variable385
a) Le désaccord, condition de l'intervention judiciaire
386
b) L'intention commune, guide de l'intervention judiciaire
386
B. La détermination du salaire, un objectif de stabilité contractuelle388
1. Une application de la jurisprudence relative aux honoraires ?388
a) La jurisprudence relative aux honoraires
388
b) Un rapprochement limité
390
2. Le choix du maintien du contrat391
II. Le désaccord prétexté par le juge392
A. Le désaccord, prétexte à fixation392
B. Le désaccord, prétexte à correction393
§ 2. La volonté illicite requalifiée
395
I. L'illicéité de la volonté contractuelle396
A. Période d'essai en cours de contrat, une stipulation illicite396
1. Une stipulation invalidée396
2. Une renonciation prohibée397
B. Période d'essai, contrats successifs et novation, l'échec d'une tentative de sauvetage398
1. Un « subterfuge » validé399
2. Un « subterfuge » condamné400
II. La « requalification-validation » de la volonté contractuelle402
A. La licéité douteuse de la période probatoire402
1. Une condition potestative, un obstacle surmontable402
2. Une modification unilatérale, un obstacle dépassé403
B. Le fondement obscur de la « requalification-validation »404
1. La volonté des parties, un fondement artificiel404
2. La recherche d'une solution adaptée, une démarche privilégiée406
Conclusion du chapitre 2409
Conclusion du titre II411
Conclusion de la deuxième partie413
Conclusion415
Bibliographie417
Index465
Table des matières471