Criminalité économique et financière
À l'ère numérique
Myriam Quéméner
Economica
Remerciements5
Préface7
Avant-propos9
Liste des principales abréviations11
Sommaire13
Introduction15
Première partie
Le droit pénal substantiel face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique
Titre I- Internet et la criminalité économique et financière69
Chapitre I - L'état des lieux de la criminalité économique et financière à l'ère numérique71
Section I - Les modalités de perpétration des infractions économiques et financières à l'ère numérique71
§ 1 Les méthodes des cyberdélinquantes72
A. Les outils numériques
72
B. Les modes opératoires spécifiques
79
§ 2. Les flux financiers illicites100
A. Les cartes prépayées
101
B. La dématérialisation des échanges économiques
105
C. Le trading haute fréquence (THF) et les risques financiers
123
D. Le crowfunding ou financement participatif
127
Section II - Les spécificités des acteurs des infractions économiques et financières à l'ère numérique129
§ 1. Les typologies des cyberdélinquants129
A. Les acteurs principaux
130
B. Les intermédiaires
132
§ 2. Les cybervictimes134
A. Les particuliers
135
B. Les professionnels
138
Chapitre II - La répression de la criminalité économique et financière à l'ère numérique141
Section I - Les infractions liées au numérique, source de criminalité économique et financière143
§ 1. Les délits liés aux traitements de données personnelles, vecteur de criminalité économique et financière143
A. Les délits relatifs à la violation de l'obligation de sécurité
145
B. Les délits relatifs aux traitements de données
145
C. Les transferts internationaux de données
148
§ 2. Les délits informatiques face à la criminalité économique et financière152
A. L'accès ou le maintien frauduleux dans le système de traitement automatisé de données
154
B. L'atteinte au fonctionnement du système de traitement automatisé de données
160
C. L'introduction ou la modification frauduleuse de données
162
D. Importation, détention, offre, cession, mise à disposition de matériel permettant une atteinte
164
E. L'association de malfaiteurs transposée à l'ère numérique
166
Section II - Les qualifications économiques et financières classiques168
§ 1. Les délits de droit commun appliqués à la criminalité économique et financière à l'ère numérique169
A. Le vol
169
B. Le recel
180
C. L'escroquerie
182
D. L'abus de confiance
185
E. L'abus de biens sociaux
189
F. Les délits de contrefaçon
190
§ 2. Les délits économiques et financiers200
A. Le délit de blanchiment
200
B. Les délits en matière de jeux en ligne
206
C. La corruption
211
D. Les délits prévus par le Code monétaire et financier
213
§ 3. Appréciation des sanctions de la criminalité économique et financière à l'ère numérique217
A. Appréciation quant à la nature des peines et des sanctions
217
B. Appréciation quant au quantum des peines
223
Titre II - Les incidences juridiques de la commission des infractions par voie numérique229
Chapitre I - L'extension des circonstances aggravantes231
Section I - Les circonstances aggravantes liées à l'usage du numérique231
§ 1. La circonstance aggravante du recours à un réseau de télécommunication232
A. Une application limitée en matière économique et financière
232
B. Les perspectives d'extension
233
§ 2. Les circonstances aggravantes liées aux techniques utilisées234
A. La circonstance aggravante de recours à la cryptologie
234
B. Les effets sur les systèmes de traitement automatisé de données (STAD) et la nature de la cible
234
Section II - Les circonstances aggravantes liées aux modes opératoires236
§ 1. La circonstance aggravante de bande organisée236
A. Un champ d'application adapté à la criminalité économique et financière
236
B. L'extension aux infractions du Code monétaire et financier
240
C. Les perspectives d'évolution
240
§ 2. Les circonstances aggravantes liées au contexte de commission des infractions241
A. Les circonstances de commission à l'étranger ou avec interposition de tiers
241
B. Un objectif d'efficacité accrue
242
Chapitre II - L'apparition d'un nouveau régime de responsabilité des intermédiaires techniques dans l'environnement numérique243
Section I - Les prestataires techniques issus de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN)244
§ 1. Les obligations des prestataires techniques245
A. L'obligation de conservation des données
246
B. L'obligation de signalement
254
C. L'obligation de notification des failles de sécurité
255
§ 2. Le régime de responsabilité des prestataires techniques257
A. Les opérateurs
258
B. Les fournisseurs d'accès à Internet
260
C. Les fournisseurs d'hébergement
262
D. Les éditeurs de contenu
265
Section II - Les nouveaux acteurs de l'internet face à la criminalité économique et financière271
§ 1. Les acteurs du web 2.0272
A. Les moteurs de recherche
272
B. Les réseaux sociaux
275
§ 2. Les plateformes face à la criminalité économique et financière276
A. Les fluctuations jurisprudentielles
276
B. Vers un statut spécifique des plateformes
278
Conclusion de la première partie280
Seconde partie
Le droit pénal formel face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique
Titre I - La procédure pénale face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique287
Chapitre I - L'adaptation des procédures classiques face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique289
Section I - L'adaptation des règles procédurales relatives aux délais et aux lieux289
§ 1. L'adaptation des délais de garde à vue290
A. Hésitations quant au choix du régime dérogatoire de garde à vue
291
B. Limitations du régime dérogatoire en matière d'escroquerie en bande organisée
292
§ 2. L'adaptation des délais de prescription295
A. Les principes applicables
296
B. Les conséquences du caractère clandestin des infractions sur la prescription
296
C. Les aménagements législatifs
304
§ 3. L'adaptation des règles de compétence territoriale305
A. Les principes applicables
306
B. L'adaptation de la jurisprudence suivant les infractions
309
Section II - L'adaptation des règles de collecte des preuves numériques313
§ 1. Les spécificités de la preuve numérique314
A. Les éléments de la preuve numérique
315
B. Les conditions d'admission de la preuve numérique
318
§ 2. Les procédures de recueil de la preuve numérique325
A. Les perquisitions et saisies
326
B. Les réquisitions informatiques
331
C. Les interceptions informatiques
333
D. La plateforme d'interceptions judiciaires (PNIJ)
336
§ 3. L'expertise pénale en matière économique et financière à l'ère numérique338
A. La spécificité de l'expertise informatique
339
B. Les applications pratiques
340
Chapitre II - Les nouveaux moyens d'investigation en matière économique et financière à l'ère numérique344
Section I - Les nouvelles méthodes procédurales applicables en matière économique et financière345
§ 1. De la surveillance à la géolocalisation numérique346
A. Les limites de la surveillance face au numérique
347
B. La géolocalisation
349
§ 2. L'extension des méthodes intrusives d'enquête352
A. L'infiltration, technique adaptée au numérique
352
B. La mise au clair et la captation des données
361
Section II - Les procédures internationales face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique367
§ 1. L'amélioration du recueil des preuves à l'international368
A. Le gel des éléments de preuve
368
B. Le mandat d'obtention de preuve
370
C. La décision d'enquête européenne en matière pénale
373
§ 2. L'amélioration de la coopération internationale374
A. Le mandat d'arrêt européen
374
B. Les points de contacts 24/7
375
Titre II - L'organisation institutionnelle face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique379
Chapitre I - Le dispositif organisationnel national381
Section I - Les acteurs de la lutte contre la criminalité économique et financière à l'ère numérique381
§ 1. Les acteurs institutionnels382
A. L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI)
382
B. Les directions et services spécialisés du ministère de l'Intérieur
385
C. Les offices centraux et services opérationnels face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique
388
§ 2. Les institutions financières face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique401
A. L'action de la Banque de France face au numérique
401
B. L'action de Tracfin face au numérique
404
§ 3. L'action des autorités indépendantes et délégations406
A. L'action de l'Autorité des marchés financiers (AMF)
406
B. L'action de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL)
411
C. L'action de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL)
414
D. L'action de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)
417
E. La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE)
418
§ 4. Les nouveaux acteurs en matière économique et financière419
A. Les lanceurs d'alerte
419
B. Les repentis économiques
423
C. Les associations
425
Section II - La justice face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique426
§ 1. La spécialisation en matière économique et financière427
A. Historique
427
B. Évolution et perspectives des juridictions interrégionales spécialisées
434
§ 2. La refonte de la justice face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique439
A. Le procureur de la République financier
440
B. Vers une cyberjustice économique et financière
444
Chapitre II - Le dispositif organisationnel international face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique449
Section I - Les structures policières et judiciaires internationales449
§ 1. Le rôle des structures policières internationales449
A. L'action d'Interpol
450
B. L'action d'Europol
451
§ 2. Le rôle des structures judiciaires452
A. Le rôle des magistrats de liaison
453
B. Le rôle d'Eurojust
454
Section II - Les organisations internationales face à la criminalité économique et financière à l'ère numérique457
§ 1. Le rôle des organisations européennes457
A. La stratégie de l'Union européenne
457
B. Le rôle des organismes européens
458
§ 2. Le rôle des organisations internationales462
A. Le rôle de l'ONU
462
B. Le rôle du Conseil de l'Europe
463
C. Le Groupe d'Action Financière (GAFI)
467
Conclusion de la seconde partie471
Conclusion générale473
Bibliographie481
Index495