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Correspondance : 1946-2009 : avec la plume nous allons acquitter le vent

Résumé

Pendant plus de soixante ans, les deux poètes ont échangé une correspondance régulière. Leurs personnalités semblent opposées, Chappaz, le catholique païen, chante la vie et la nature tandis que Jaccottet à la rigueur protestante préfère les chants funèbres et ombrageux, mais tous deux admirent Gustave Roud, traduisent les auteurs antiques et s'interrogent sur la place de la poésie dans la vie. ©Electre 2023


  • Autre(s) auteur(s)
  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2023
  • Notes
    • Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (305 p.) : ill. ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-07-293962-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Correspondance 1946-2009

      En 1945, le jeune Philippe Jaccottet signe une critique élogieuse du recueil Verdures de la nuit, de son compatriote suisse Maurice Chappaz. S'ouvre un dialogue complice et fraternel qui va durer près de soixante ans, entre deux poètes que tout semble opposer. Chappaz le « catholique païen » est l'homme des hymnes à la vie et à la nature ; Jaccottet, à la rigueur toute protestante, est traversé de doutes et de chants tourmentés. L'un profondément enraciné dans le Valais, grand marcheur et nomade dans l'âme, se passionne pour les contes africains, le bouddhisme, la Bible, l'Orient... tandis que Jaccottet, plus sédentaire mais « sans racines », voyage dans les livres qu'il admire et traduit les plus grands auteurs européens. Volontiers militant et polémique, Chappaz défend un Valais ancestral menacé de disparition et s'alarme des premières destructions de l'environnement, tandis que Jaccottet rend compte inlassablement des oeuvres de son temps.

      Tous deux admirent profondément le poète Gustave Roud et posent, dans son sillage, la question toujours exigeante du rapport entre la poésie et l'existence, « poursuivant les mêmes fuyants signes avec une même obstination ». Tous deux encore traduisent les grandes voix de l'Antiquité, l'un Homère, l'autre Théocrite et Virgile. Avec un enthousiasme lucide et toujours mesuré, Jaccottet porte l'oeuvre de Chappaz vers les lecteurs français en passeur infatigable. Chappaz, par sa vitalité exubérante et généreuse, communique à Jaccottet une force rassurante. Cette amitié de toute une vie, sans failles, nous rappelle que les dissemblances intimes comme la distance géographique, loin de toujours séparer, peuvent nourrir des liens vivants.
      J.-F. T.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 842 JACC 44

    Niveau 3 - Langues et littératures