Recherche simple :

  •    Tous les mots : Cycles (littérature)
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 49

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Né à Haïti, Dany Laferrière est désormais de nationalité Québécoise, bien qu'il ait longtemps vécu à Miami et qu'il siège à l'Académie française. Cette richesse multiculturelle fait de lui un auteur à part, inimitable. En 1985, son premier roman au titre provocateur - Comment faire l'amour avec un nègre - lui vaut immédiatement une reconnaissance littéraire d'envergure. En trente ans, il publie des dizaines de romans et récits, réunis principalement en deux mouvements : Une autobiographie américaine (oeuvres écrites pendant ses années à Miami) et le cycle haïtien (L'odeur du café, Le Cri des oiseaux fous). En quoi le petit garçon haïtien était-il déjà en puissance le grand auteur que l'on sait ? Comment articule-t-il dans son oeuvre la diversité culturelle qu'il incarne ? Dany Laferrière revient sur son enfance, son exil et nous entraîne dans une promenade littéraire et onirique. "J'ai cru que mes livres venaient de moi, maintenant je crois que je viens de mes livres." Dany Laferrière.

Résumé : Le film a été tourné à Arenys de Mar et à Barcelone, où Rosa-Maria Delor, qui l'a connu à la fin de sa vie, dépouille la "bibliothèque" d'Espriu : quelques milliers de citations recopiées de sa main pendant quarante ans, un viatique pouvant être emporté sous le bras à tout moment."Poésie de naufragés, de voyageurs perdus dans la nuit" confirme le poète et historien Felix Cucurull. Un film clandestin, tourné quelques années avant la fin de la dictature, permet de comprendre comment un homme secret, nourri des grands textes fondateurs de toute la Méditerranée, a pu devenir le poète le plus populaire de son pays.Espriu, à ce moment-là, donne suite aux paroles de Reverdy : "Absolument imprévisible l'écho qu'éveillera ce que tu écris en celui qui le lira. Il s'agit de peupler de murmures le désert que l'on a devant soi. "Ne pas baisser les yeux, inscrire la mort à la place qui lui revient, dire le néant quand rien ne peut le combler, sont les choix qui donnent leur tension aux vers d'Espriu. Sur le parcours qui mène à la chambre obscure où il se réfugiait pour écrire, Esther Lamandier accompagne de son chant un poème extrait de Final del laberint : "Diré del vell foc i de l'aigua", le poème des oubliés."En 1933, Espriu visite les Pyramides. Il a vingt ans et rêve de devenir égyptologue. La guerre civile qui l'attend en Espagne le transforme en scribe, gardien reclus d'une langue interdite : le franquisme punit en effet de prison quiconque parle, écrit ou enseigne le catalan. Chaque fois qu'ils posent leur plume, Espriu et les écrivains de sa génération se demandent s'ils n'ont pas écrit le dernier mot d'une langue déjà morte.Hanté par la peur de l'oubli, Espriu dessine son oeuvre comme un grand souterrain en spirale : le dernier mot de chaque poème relié au premier du suivant, le dernier poème d'un recueil appelant désespérément une reprise, une suite, un nouveau cycle. Des mots brefs, âpres, choisis pour durer, étayent ces galeries qui poussent leurs chemins dans le noir.Grand connaisseur de la Kabbale, s'identifiant aux Juifs chassés d'Espagne par l'Inquisition, Espriu à la fin de sa vie n'appelle plus son pays que "Sepharad". (Henry Colomer).

Explorer les sujets liés :