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Résumé : S'ouvrant avec un long plan-séquence sur les tombes anonymes du cimetière de Thiais où, en région parisienne, reposent les corps des personnes âgées victimes de la canicule en 2003, le film-enquête de Laetitia Moreau part du constat sévère qu'en France, l'image dans l'opinion publique des personnes âgées (25% le la population française de plus de 65 ans prévue en 2050), est cullurellement devenue négative et stigmatisante, l'individualisme engendré par l'idéologie néolibérale ayant entraîné la primeur de l'aspect économique sur tous les autres. Assimilées à autant de charges improductives, on oublie leur humanité. A travers les propos de sociologues, d'anthropologues,de gérontologues, d'une ancienne secrétaire d'Etat aux personnes âgées, de responsables associatifs, de directeurs et de personnels de maisons de retraite, de témoignages de personnes âgées ou de leur famille, la réalisatrice dresse un état des lieux qui oblige le spectateur à se pencher sur la question du sens donné à notre civilisation.

Résumé : Tourné en Italie, ce film rend compte d'une réalité du pays déjà ancienne : l'émigration en masse des forces vives du sud du pays vers le Nord, ici de la Calabre jusqu’à Aoste. Prenant le contre-pied de l'image classique de l'émigré mettant péniblement de côté quelque argent qu'il envoie à sa famille, la réalisatrice aborde la question de la migration italienne vers le Nord par un angle inattendu : celui de la solidarité des familles calabraises envers leurs malheureux exilés. C'est l'occasion pour la réalisatrice de révéler la solidité des liens familiaux dans cette société rurale et de l'importance de l'exil dans son histoire. C'est aussi, à mots couverts, une dénonciation subtile de la responsabilité de la mafia dans l'état de pauvreté permanente de la région. Le film commence par l’évocation des activités traditionnelles de ces familles : ramassage des olives sous les arbres dans les filets tendus par terre, cueillette des oranges, cuisson au four du pain pétri par la mamma, rassemblement des aubergines, piments et autres courgettes, fabrication de la provola … Avec ces produits dont la saveur et l’odeur sont indissolublement liées au pays, sont préparés avec soin des colis qui seront transportés en camion. Et le voyage vers le Nord démarre, comme chaque mois, en passant par Rome, Florence, Orvieto, Arezzo, Gênes, Vercelli et, au bout de ces 1 500 kilomètres, Aoste, où les lettres et les colis trouvent leurs destinataires...

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