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Cailleau, François-Paul-Valère (1773-1845)

  • Type d'autorité
    • Personne
  • Pays
    • France
  • Naissance
    • 20/07/1773
  • Mort
    • 184507
  • Activité(s) principale(s)
    • Imprimeur-libraire ; imprimeur du district de Saint-Denis (1794) ; auteur ; administrateur. - Reçu libraire très jeune (4 nov. 1788), il travaille d'abord avec son père, l'imprimeur-libraire parisien André-Charles Cailleau. Entré comme volontaire dans la garde nationale parisienne en août 1789. Devient, au début de 1792, sous-lieutenant au 52e régiment d'infanterie de ligne et part pour la Corse, où il reste en garnison à Bonifacio. Promu lieutenant en juin 1792, il doit rentrer à Paris en nov. suivant pour raisons de santé. Élu sergent-major de la garde nationale parisienne au début de 1793. Établi à son compte au moment de son mariage avec sa cousine Anne-Marie-Antoinette Defer, le 3 sept. 1793. Publie en janv. 1794 "Épîtres et Évangiles du républicain", ouvrage à succès (tiré à plus de 50 000 exemplaires) qui lui vaut d'être dénoncé par le procureur syndic de la Commune de Paris. Inquiété, il aurait été sauvé par le 9-Thermidor. Nommé imprimeur du district de Saint-Denis en août 1794, il y établit son domicile et une imprimerie, qu'il revendra en juillet 1796. Propriétaire foncier à La Villette, il est nommé capitaine de la garde nationale du canton de Pantin (1796). Relance en déc. 1798 la publication du "Mercure de France", qu'il doit cesser en nov. 1799. Auteur de plusieurs pièces de théâtre et d'un essai : "La Liberté de la presse considérée sous les rapports commerciaux...", Paris, 1799. Encore en activité à Paris en 1800, il est nommé sous-préfet d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) le 1er août 1800. Son épouse l'y rejoint en oct. suivant après avoir revendu son imprimerie et sa librairie. Sollicite en vain un poste plus proche de Paris à partir de l'été 1803. Remplacé à la sous-préfecture d'Oloron en juillet 1811, il est nommé successivement secrétaire général de la préfecture du Var en janv. 1812, sous-préfet de Toulon en mai 1818, d'Aix-en-Provence en fév. 1819, et secrétaire général de la préfecture du Loiret à Orléans en sept. 1820, avant sa révocation (vraisemblablement pour libéralisme) en janv. 1823. Chevalier de la Légion d'honneur (fév. 1815). Sollicite en vain, entre 1823 et 1840, sa réintégration à différents postes d'administration. En procès avec ses fils à la suite du décès de son épouse (août 1831), il rédige de 1837 à fév. 1842 ses "Mémoires", restés inédits jusqu'en 2003 (J. Staes, "Oloron sous le Consulat et le Premier Empire : les Mémoires du sous-préfet François Cailleau, 1800-1811", Oloron-Sainte-Marie, 2003 ; publication partielle des "Mémoires"). Se retire au château de Vernonnet, près de Vernon (Eure), hérité de sa sœur en 1839, et y décède en juillet 1845
  • Autre(s) nom(s)
    • Cailleau, François (1773-1845)
    • Cailleau, Valère (1773-1845)
    • Cailleau fils (1773-1845)
  • ISNI
    • 000000004483151X
  • Origine de la notice :