La France et les origines de l'Union européenne 1944-1952
Intégration économique et compétitivité internationale
Matthias Kipping
Comité pour l'histoire économique et financière de la France
PréfaceV
Avant-proposIX
Introduction
I. La première des Communautés européennes3
II. L'Etat de la recherche historique sur le plan Schuman5
III. Problématiques Générales12
A. Concurrence et compétitivité internationale13
B. L'influence du modèle américain.16
C. Processus de décision et groupes concernés19
IV. Méthodologie, sources et structure de l'ouvrage21
A. Approche méthodologique21
B. Sources et travaux antérieurs utilisés23
C. Structure de l'ouvrage28
Première partie La reconstruction économique de la France dans le contexte européen29
I. Le point de départ31
II. Le plan Monnet de 1946 : la modernisation inachevée34
A. L'acier : une concentration insuffisante37
B. La querelle du train continu à larges bandes40
C. L'approvisionnement en charbon44
III. Le plan Marshall de 1947 : L'accroissement de la concurrence49
A. Le rôle clef de l'Allemagne en Europe51
B. Ouverture des marchés et extension du commerce57
IV. Le plan Mayer de 1948 : une libéralisation jonchée d'obstacles60
A. La préparation à la concurrence internationale61
B. D'un dirigisme d'Etat à un dirigisme professionnel63
Deuxième partie La marche vers le plan schuman : crise et tentatives de solution67
I. La compétitivité : premières divergences69
A. Augmentation de la productivité69
B. Une loi anti-cartels73
C. Des accords entre industriels78
D. L'échec de l'Union douanière franco-italienne85
II. 1949, année de crise : l'acier comme cœur du problème91
A. Pression croissante sur les consommateurs d'acier91
B. Nouvelle dispute autour du train à bandes95
C. Les inconvénients des prix élevés de l'acier en France98
D. La critique des pratiques de la sidérurgie103
E. La revendication d'une ouverture des marchés de l'acier106
F. Les difficultés de la sidérurgie française109
G. Autres problèmes posés par les efforts à l'exportation113
H. La crise de la politique française de la Ruhr118
III. Propositions de solution : de nombreuses alternatives123
A. L'OECE : coordination des investissements123
B. Le plan Petsche : une union économique régionale127
C. La suppression des discriminations de prix134
D. La reconstitution du cartel international de l'acier139
E. L'industrie lourde, base de l'union européenne145
F. André Philip : autorité de l'acier et contrôle des cartels152
G. Jean Monnet : sortir de l'impasse159
Troisième Partie Les négociations : conflits d'intérêt et coalitions169
I. Les réactions immédiates : des opinions partagées171
A. La portée politique de la proposition française171
B. Un cartel sidérurgique sous le contrôle de l'Etat172
C. La coordination par le pilotage des investissements176
D. Prise de position de Monnet contre les cartels179
E. Les mises en garde contre l'éventualité du dirigisme183
F. L'approbation unanime des industries de transformation187
G. Une critique plus ouverte contre la sidérurgie191
II. Les éléments d'un conflit en puissance194
A. Boom de l'acier et pénurie de charbon195
B. Les plaintes des industries transformatrices197
C. Querelles autour d'un cartel de l'acier en France201
D. Divergences entre producteurs sur le plan Schuman207
III. La rédaction des clauses équonomiques du traité210
A. Un accord dans l'intérêt des utilisateurs211
B. Des transformations inattendues en faveur des cartels215
C. Retour à la position d'hostilité aux cartels218
D. La mise en place de l'interdiction des cartels226
IV. Les résistances au projet de traité228
A. La Ruhr et le gouvernement fédéral contre le démantèlement228
B. La CSSF refuse la communauté du charbon et de l'acier231
C. Un contre-projet des confédérations patronales européennes234
V. Formation d'une coalition en faveur du plan Schuman239
A. Le jugement de Monnet sur la situation239
B. L'isolement de la Chambre syndicale de la sidérurgie243
C. Une coalition contre les cartels248
D. L'intervention des Américains253
Quatrième partie La ratification du traité en France263
I. Les divergences au sein de l'industrie265
A. Des divergences manifestes au sein de la sidérurgie265
B. Les positions divergentes de la CSSF et du CNPF269
C. Changements dans les industries transformatrices272
D. L'échec d'une solution de conciliation275
E. Le poids économique des consommateurs de l'acier279
F. Les Chambres de commerce en faveur de la CECA282
II. Arguments et mesures en faveur du plan Schuman286
A. La préparation de la ratification286
B. Taille du marché et utilisation des capacités289
C. Les avantages de la concurrence291
D. La compétitivité de la sidérurgie294
E. Garantir l'approvisionnement en charbon299
F. Déconcentration et contrôle de la Ruhr302
G. Des aides supplémentaires pour les producteurs d'acier304
III. La décision en faveur de la CECA307
A. Un soutien gouvernemental sans ambiguïté308
B. La sidérurgie divisée et isolée311
C. La réserve du CNPF316
D. Du changement à la tête de la CSSF320
E. Derniers obstacles et réconciliation326
F. La première loi antitrust européenne332
IV. Epilogue : le succès de la communauté334
A. La sidérurgie française dans la CECA334
B. Le destin ultérieur des cartels de l'acier.337
Conclusion343
I. Le plan Schuman, solution à un problème345
A. Les causes de la crise de 1949345
B. La conjoncture sans effet347
C. Le choix du 9 mai 1950349
II. Le processus de décision350
A. Les alternatives possibles350
B. Conflits et coalitions d'intérêts352
III. Le rôle du modèle américain354
A. Une rupture avec la tradition européenne des cartels355
B. L'influence américaine : réalité ou discours ?357
Annexe361
Index des abréviations365
Sources et bibliographie367
Index des noms de personnes397
Index des institutions et sociétés401
Table des tableaux405
Table des matières407