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Livre

La vie de l'ayatollah Mahdî al-Khâlisî

Résumé

Biographie de l'homme politique et religieux, Mahdî al-Khâlisî, chef de la communauté chiite, par son propre fils, Cheikh Muhammad al-Khâlisî, témoignant des enjeux politiques et militaires de l'Irak. Dès 1920, les Britanniques imposent à l'Irak un Etat dirigé par les Hachémites, excluant du pouvoir les Chiites et les Kurdes. Opposé à l'occupation britanniques, l'ayatollah doit s'exiler en Iran.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2005
  • Notes
    • Glossaire. Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Arabe
  • Description matérielle
    • 474 p. : couv. ill. ; 23 cm
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-84675-150-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le vaincu n'a pas de visage, dit un proverbe arabe. Plaidoyer d'un fils pour la mémoire de son père, cette biographie de l'ayatollah Mahdî al-Khâlisî, le principal dirigeant des chiites irakiens au début des années 1920, est un document historique. C'est un témoignage unique, car la plupart des sources chiites ont été détruites pendant les guerres et la répression. Unique aussi parce qu'il donne le point de vue des vaincus sur les bouleversements que connut le Moyen-Orient au lendemain de la Première Guerre mondiale, quand les puissances européennes mirent fin à des siècles de pouvoir musulman.
      Sur un ton tour à tour admiratif, révolté et pathétique, ce récit relate les hauts faits de l'ayatollah qui prit la tête du soulèvement contre les Britanniques lorsqu'ils occupèrent l'Irak, à la faveur de la Grande Guerre. Hostile au mandat que leur attribua la Société des Nations en 1920, l'ayatollah dénonça le « simulacre de l'indépendance » quand Churchill installa les Hachémites sur le trône de Bagdad. Dès lors, « il travailla à unifier les Irakiens pour les sauver des chaînes de l'esclavage » et interdit aux musulmans de participer à l'élection de l'Assemblée sous l'occupation britannique, ce qui lui valut d'être exilé en Iran. C'est là qu'il mourut, en 1925, empoisonné, selon son fils, « par un agent des Anglais ».
      L'auteur joua lui-même un rôle aux côtés de son père dans son combat pour un retour au « véritable islam » ; il fut lui aussi exilé en Iran où il s'opposa avec acharnement à l'ascension de Rezâ Khân qui fonda la dynastie pehlevie grâce au soutien des Britanniques. L'épopée de l'ayatollah Mahdî al-Khâlisî et de son fils, qui défendirent avec passion l'idée que les ulémas ne doivent jamais dissocier religion et politique, nous immerge dans l'univers culturel chiite de l'époque. Elle prend une résonance particulière aujourd'hui puisqu'elle éclaire à la fois la question irakienne et la genèse de l'islam politique moderne.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 957.9 HAL

    Niveau 2 - Histoire