Les congrès internationaux d'études coptes, organisés tous les quatre ans sous l'égide de l'International Association of Coptic Studies, comprennent traditionnellement une série de rapports de synthèse sur les différentes branches de la « coptologie ». Ces rapports permettent de mesurer les progrès accomplis depuis le précédent congrès et d'indiquer des perspectives, de recommander des lignes de recherche pour les années à venir. Lors du congrès tenu à Paris du 28 juin au 3 juillet 2004, quinze rapports ont ainsi été présentés et sont publiés ici. C'est un nombre plus important que d'habitude car il inclut, outre les domaines incontournables comme l'archéologie - qui comprend aussi les recherches menées en Nubie -, l'histoire, l'histoire de l'art, la littérature - copte et copto-arabe -, la linguistique, la liturgie, quelques champs d'étude plus spécifiques qui méritent, au moins à certains intervalles de temps, une synthèse particulière. Ainsi en est-il de la codicologie (au sens large, incluant la paléographie), de l'épigraphie, dont les développements récents recommandaient une synthèse présentée indépendamment du rapport de papyrologie ; les études gnostiques et manichéennes ont été dissociées ; en plus de celui d'histoire de l'art, un rapport a été réservé à l'actualité des musées et expositions, en plein essor depuis plusieurs années.

Si les recoupements entre les divers rapports sont inévitables, puisque chaque auteur est différent, les points de vue sur un même objet d'étude se complètent sans se répéter. Enfin, les bibliographies détaillées qui accompagnent les synthèses font de ce volume un précieux instrument de travail.