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Livre

Montaigne et la philosophie

Résumé

Montaigne refuse le nom de philosophe, s'attaque vivement à la philosophie dominante de son temps, mais élabore en même temps un nouveau discours philosophique qui reconnaît l'imperfection de toute connaissance humaine et essaie de concilier le temps avec la logique et le moi avec l'autre.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2007
  • Notes
    • Recueil de textes extr. de diverses revues et publications, 1969-1993
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (XI-156 p.) ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-13-056554-3
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • «Quelle bonté est-ce [...] que le trajet d'une rivière faict crime ?» La diversité des morales collectives, des coutumes et des lois, manifeste la relativité des jugements humains. De là «le relativisme culturel». Mais Montaigne ne s'y tient pas. Loin de se plier à la morale collective de son temps (qui s'accommode de la torture, des procès de sorcellerie, etc.), il la heurte de front par son affirmation des droits de l'individu : de la morale dite des «droits de l'homme», il est le précurseur, le héraut. Là se trouve la borne qu'il met à son scepticisme. Nihiliste en ontologie (à l'échelle humaine, rien n'«est» véritablement), sceptique en épistémologie, Montaigne n'est sceptique ni en éthique (une sagesse est possible comme art d'être heureux), ni en morale (car il y a, pour tout homme, un devoir inconditionnel d'honnêteté et de respect d'autrui).


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 1"4" CONC 1

    Niveau 2 - Philosophie