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Résumé

Fin du XIXe siècle. Dans un château situé au bord d'un lac alpestre, la jeune marquise Marina di Malombra, orpheline désargentée, est élevée par son oncle, le comte Cesare d'Ormengo. Elle découvre dans sa chambre un manuscrit ayant appartenu à son ancêtre, la comtesse Cecilia, séquestrée par un mari jaloux. En proie au délire, Marina croit percevoir en son oncle, la réincarnation du mari jaloux.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2012
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Italien
  • Description matérielle
    • 1 vol. (472 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm
  • Collections
  • Genre
  • ISBN
    • 978-2-8251-4141-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Malombra (1881) est le premier roman d'Antonio Fogazzaro (1842-1911), le plus nordique des écrivains italiens, un auteur qui a bénéficié, de son vivant, d'une audience exceptionnelle, en Italie et en Europe. Tiraillés entre des élans mystiques et des pulsions troubles, attirés par l'occultisme, guettés par la névrose, les personnages de ses romans dessinent, par rapport à ceux de D'Annunzio, l'autre visage du décadentisme italien, tout en s'inscrivant dans un contexte européen.

      Dans un Palais mystérieux, au bord d'un lac de Lombardie, la jeune marquise Marina Crusnelli di Malombra, dont le prénom évoque l'eau, une eau soulevée en tempête, ou immobile, fascinante et mortelle, et le nom, la « mauvaise ombre » de la folie, de la séduction ténébreuse, de la mort que Marina étend autour d'elle, est à la fois un personnage inoubliable et l'une des plus puissantes figures féminines du roman italien du XIXe siècle.

      Entraîné par Marina dans sa spirale mortifère, Corrado Silla, un intellectuel inadapté au monde où il vit, inaugure dans le roman italien le personnage de l'« inapte à vivre » que l'on retrouvera chez Svevo, Gontcharov et Musil.

      Fogazzaro excelle dans la description des paysages, des milieux mondains et provinciaux, dans la caractérisation de personnages fort différents mais tous criants de vérité, dans l'art des dialogues, voire de la mise en scène. Son humour subtil atténue le climat oppressant du roman : Marina s'arrête au seuil de la pathologie pure et Malombra à l'orée du roman noir.

      Malombra a été partiellement traduit, ou mieux adapté en français, à la fin du XIXe siècle. C'est pour la première fois que le public francophone découvre, dans son intégralité, ce somptueux roman dans la superbe traduction de Gérard Genot.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 850"18" FOGA 4 MA

    Niveau 3 - Langues et littératures