Écritures de l'hybride et de l'excès dans l'oeuvre romanesque de barbey d'aurevilly
Vigor Caillet
Honoré Champion Éditeur
Introduction
7
0.1 «Moi, j'ai toutes les qualités du chaos» :
de l'inspiration aurveillienne comme excès7
0.2 «Mon opale arlequine» : le texte hybride10
0.3 «D'ordinaire je corrige fort peu» :
Barbey et le travail de la forme14
0.4 «Parler romans» : le choix du genre romanesque17
0.5 À la recherche du «poëte inconnu»21
Première partie
25
Chapitre I - Le roman comme art oratoire27
1.1 «Un orateur consommé» :
la littérature au péril d'un excès d'éloquence27
1.2 Barbey et la rhétorique34
1.3 Éloquence et récit41
1.4 Action44
1.4.1 Une rhétorique «qui parle au corps par le corps» :
«l'action» dans Les Diaboliques46
1.4.2 «C'est vous que je parlais» :
l'éloquence déléguée49
1.4.3 «Les noeuds incessamment refaits» :
l'action comme lien séducteur entre l'orateur
et son «écouteur»53
1.4.4 «Gesticuler dans les tapisseries» : «l'action»
comme métaphore de l'écriture narrative59
1.5 Disposition64
1.5.1 Disposition et macrostructures narratives64
1.5.2 Les exordes romanesques66
1.5.2.1 Exordes discursifs66
1.5.2.2 «La personne qu'elle appelait mon
histoire» : portraits d'écrivains78
1.5.2.3 Exordes narratifs et/ou descriptifs :
signes d'éloquence90
1.5.3 Péroraisons101
Chapitre II - L'énergie aurevillienne105
2.1 L'enargeia aurveillienne105
2.1.1 «Un somnambulisme très lucide» :
excès romanesques ou énergie rhétorique ?105
2.1.2 Des «joyaux de l'ivresse» créatrice aux bijoux
aurveilliens : concentration rhétorique du
romanesque119
2.1.3 Ekphrasis138
2.1.4 Cadres vides : fenêtres150
2.2 Énergie et mémoire155
Chapitre III - Narration et mélancolie157
3.1 Mélancolie et écriture :
«Oh ! écrire, écrire, qui m'apprendra cela ?»157
3.1.1 Mélancolie et mal du siècle157
3.1.2 L'écriture du désir mélancolique159
3.2 La chimère mélancolique au coeur
de la dynamique romanesque161
3.3 Leçons esthétiques de la folie triste166
3.4 De l'autoportrait de l'écrivain en mélancolie
aux fictions romanesques : le sens d'une quête169
3.5 La tache noire» : signes de mélancolie175
3.5.1 Signes de mélancolie
et origine de la narration175
3.5.2 Mesnilgrand, une torsion rhétorique :
«le dégoût de ceux qui adorent»178
3.5.3 L'Ensorcelée : «l'inimaginé» mélancolique
de la lande182
3.5.4 Incipit et signes de mélancolie185
3.6 «Comme un sirocco maudit» : Les Diaboliques
ou «le spleen des passions trompées»189
3.7 La pente élégiaque193
Chapitre IV - «Poèmes de mélancolie» :
personnages-élégie et sombres chimères197
4.1 «Comme si elle n'y était pas» : Aimée de Spens
ou le chant d'une absence197
4.2 «Ni regret, ni désir» :
Léa, ou déplorer ce qui ne fut jamais208
4.3 Sous le soleil noir de Vellini :
«le bonheur a aussi sa mélancolie»213
4.4 Calixte ou «tout teindre en noir»224
4.5 Un tombeau floral pour Lasthénie247
4.6 Mme de Savigny ou l'élégie historique251
Seconde partie
255
Chapitre I - L'excès épique257
1.1 Les termes d'une épopée paradoxale :257
1.1.1 Nostalgie et épopée257
1.1.2 L'obstacle idéologique : Ouest,
ou le projet irréalisable259
1.2 «Il n'y a pas de sujets épiques,
il n'y a que des facultés...»273
1.3 «La manière de chanter» :
la mise en oeuvre des «facultés épiques»276
1.3.1 Un Prêtre marié :
«Je chante dans mon registre»276
1.3.2 «Facultés épiques» et cadre spatio-temporel293
1.3.3 Héros : l'inflation épique de la parole307
1.4 Diction épique et transgression érotique316
1.5 Héroïsme des salons, héroïsme de la narration330
Chapitre II - Une dramaturgie romanesque :
un opéra aurevillien ?333
2.1 «Comme au théâtre» : une théâtralisation du récit333
2.2 Rideaux aurevilliens : le spectacle du texte336
2.3 «En creusant davantage» :
l'opéra comme dramaturgie de l'excès343
2.4 «L'ivresse folle que me causent certains morceaux de musique...»345
2.5 Premières «volutes» d'opéra :
Le Cachet d'onyx et L'Amour impossible349
2.6 Le lyrisme aurevillien : une rhétorique de l'Aria351
2.7 La Bague d'Hannibal : la parole ou la musique ?361
2.8 Une Vieille maîtresse ou «le rêve endormi des plaisirs
fabuleux» : de la vocalité à l'intégration du légendaire363
2.9 Ce qui ne meurt pas ou la vraie tentation lyrique
de Barbey d'Aurevilly369
2.10 Opéra et transgression377
Chapitre III - Le récit poétique381
3.1 «Notre froide poésie française» :
Barbey et l'écriture poétique381
3.2 Le récit poétique384
3.2.1 Personnages385
3.2.2 Espace394
3.2.3 Temps399
3.2.4 «Phrases-types» et moments de concentration
poétique404
Chapitre IV - Une esthétique du «torse»411
4.1 Fascinantes arabesques411
4.2 «Les noeuds redoublés du serpent» :
expression de l'érotisme et image du texte414
4.2.1 Les récits «parisiens»
ou la torsion du lieu commun414
4.2.2 Une Vieille maîtresse ou la torsion comme
principe d'organisation poétique422
4.2.3 Un Prêtre marié
ou le roman de la fausse rectitude436
4.2.4 Le thyrse439
Chapitre V - Profondeur des apparences443
5.1 Une esthétique du descellement intérieur443
5.2 Tensions esthétiques, tensions rhétoriques452
5.3 Barbey barbare462
5.4 Ultime retour à la voix465
Conclusion
477
Bibliographie des ouvrages utilisés
485
Index des oeuvres
493
Index des auteurs cités
495