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Livre

Les collèges du peuple : l'enseignement primaire supérieur et le développement de la scolarisation prolongée sous la Troisième République


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1992
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 544 p. : ill. ; 23 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-222-04739-0 ;
    • 2-7342-0332-4
  • Indice
    • 37(44) Éducation, enseignement, philosophie de l'éducation. France
  • Quatrième de couverture
    • La Troisième République a institué l'enseignement primaire élémentaire pour tous et ouvert l'enseignement secondaire aux jeunes filles ; elle a aussi offert aux filles et garçons une scolarité prolongée au-delà du certificat d'études, en ouvrant, dès 1880, des écoles primaires supérieures et des cours complémentaires. C'est cet aspect du développement de la scolarisation et de l'institution scolaire tout entière, mal exploré jusqu'à présent, qui est éclairci ici à partir d'une enquête effectuée dans les fonds d'archives nationales et locales, ainsi que par des témoignages.

      On sait que la Troisième République a assuré l'enseignement primaire élémentaire pour tous et créé l'enseignement secondaire des jeunes filles. On sait moins qu'à partir de 1880 la France s'est progressivement couverte d'écoles primaires supérieures et de cours complémentaires offrant aux filles et aux garçons des études prolongées au-delà du certificat d'études. Ces "collèges du peuple", pour reprendre une expression d'époque, allaient permettre à des enfants issus de milieux modestes d'accéder à des emplois d'encadrement moyen. Le présent ouvrage étudie cette zone obscure dans le passé de l'institution scolaire. Rompant avec l'explication habituelle de la croissance de la scolarisation en termes de "demande sociale", il montre la contribution de l'institution scolaire à son prore développement : ainsi le succès de l'enseignement primaire supérieur tient à la fois à ses relations organiques avec l'enseignement primaire élémentaire et à sa souplesse d'adaptation à des populations aux intérêts variés. Autre découverte : à certaines périodes, les collectivités lcoales ont été des acteurs décisifs du développement de la scolarisation. Une dernière partie examine les relations entre les débats sur "l'école unique", apparus dès 1900 et les évolutions institutionnelles qui ont abouti à l'unification partielle des filières d'enseignement prolongé. La conclusion propose un schéma d'ensemble pour analyser l'école, qui renouvelle les interrogations développées par les sciences sociales depuis trente ans.


  • Origine de la notice:
    • BN
  • Disponible - 37(44) BRI

    Niveau 2 - Education