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Livre

Mon ignorance et celle de tant d'autres (1367-1368)

Résumé

La réponse de Pétrarque à 4 jeunes gens imbus de philosophie à la mode, dans la Venise de 1360, l'accusant de n'y connaître rien. Il y formule l'opposition entre la scolastique et l'humanisme naissant, s'interroge sur le savoir et l'ignorance. A ces jeunes idolâtres d'Aristote, il oppose l'exemple d'une vie et d'un savoir unifiés, qu'il entend incarner dans la soumission aux certitudes de la foi.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2000
  • Notes
    • Ed. bilingue latin-français.
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Latin
  • Description matérielle
    • 320 p. ; 20 x 13 cm
  • Collections
  • ISBN
    • 2-84137-100-X
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Nous sommes à Venise, dans les années 1360. Quatre jeunes gens, imbus de philosophie à la mode, accusent Pétrarque de n'y rien connaître. C'est un brave homme, mais un ignorant.

      Curieux destin, pour le plus grand lettré du siècle. Il peaufine sa réponse : polémique, ardente, et d'une virtuosité inouïe. Qu'est-ce donc que ce texte, où l'on a vu la première formulation de l'opposition entre la scolastique et l'humanisme naissant ? Qu'est-ce que savoir, et que faut-il savoir ? Où est l'ignorance, si l'on connaît le monde en se méconnaissant soi-même ? Qu'est-ce qu'une science qui n'est pas habitée ? Pétrarque, cet «homme moderne», retrouve les réponses les plus anciennes, celles d'Augustin, de Bernard, de Jean de Salisbury. Et à ces jeunes «averroïstes», idolâtres d'Aristote, il oppose l'exemple d'une vie et d'un savoir unifiés, qu'il entend incarner lui-même dans la soumission aux certitudes de la foi. Etrange leçon de sobriété du savoir par l'expression véhémente de soi. Appelons cela une écriture nouvelle ; elle ne va pas sans risques.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 850"13" PETR 4 DE

    Niveau 3 - Langues et littératures