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Livre

Samarcande, Boukhara, Khiva

Résumé

Cet ouvrage retrace l'itinéraire des auteurs parmi les mosquées, palais et autres merveilles architecturales de la fameuse cour orientale de Samarcande.


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2001
  • Notes
    • Bibliogr. p. 228-229. Lexique
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 229 p. : ill. en coul., jaquette ill. en coul. ; 32 cm
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-08-010569-8
  • Indice
    • 725 Architecture orientale
  • Quatrième de couverture
    • Samarcande, Boukhara, Khiva : autour de ces trois villes d'art les photos de Gérard Degeorge présentent un patrimoine d'une richesse et d'une variété que l'on n'a pas fini d'explorer. Le nom de Samarcande est légendaire ; les silhouettes de Boukhara et de Khiva paraissent sortir tout droit des Mille et Une Nuits. Cités d'un Orient mythique, elles font rêver, elles veulent aussi être comprises maintenant que ces terres interdites voici peu s'offrent librement à nos regards et à notre curiosité. Accessible et précise, la présentation de Pierre Chuvin replace ces royaumes perdus de l'art islamique dans le tumulte de l'histoire mondiale : Alexandre le Grand ne fait que passer, mais la fulgurante conquête arabe offre définitivement à la nouvelle religion une de ses plus belles et plus fécondes provinces. Les caravanes pacifiques des routes de la Soie, les armées de Gengis Khan et de Tamerlan (Timour) : pendant des siècles, marchands et conquérants semblent rivaliser pour créer en définitive de nouvelles splendeurs, dans une symbiose culturelle exemplaire, entre Turcs et Iraniens en particulier. Céramiques glaçurées, soieries aux médaillons flamboyants, tous les matériaux, tous les arts sont traités avec un égal bonheur, jusqu'à ce style du quinzième siècle qui mériterait bien d'être appelé «timouride international», et ce seizième siècle qui, moins ostentatoire, sait encore allier grâce et fermeté...

      Puis viennent la poussée russe, les tourmentes iranienne et afghane du XVIIIe siècle, le Grand Jeu, le ballet des officiers de Sa Majesté la Reine Victoria et des officiers du Tsar de toutes les Russies : rien n'interrompt une culture qui jette encore au XIXe siècle des feux affaiblis, étranges mais séduisants, sinon l'installation du pouvoir des Soviets ; les indépendances acquises depuis 1991 permettront-elles la restauration d'une culture ? Les restaurations, en tout cas, sont à l'ordre du jour. Au-delà de l'histoire de l'art et de l'histoire tout court, un fabuleux récit.


  • Origine de la notice:
    • BN
  • Disponible - 725 CHU

    Niveau 3 - Arts