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  • Eurêkoi Eurêkoi

Résumé

En 1954, l'auteur a enquêté sur la jeunesse pour des magazines féminins.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2003
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 288 p. ; 18 m
  • Genre
  • ISBN
    • 2-84263-074-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • J'aime de plus en plus la jeunesse; j'en mangerais. Que pense t-elle de la radio? Avait-elle des opinions politiques? Avait-elle déjà des vues sur l'amour? Quelles sont les coiffures actuellement à la mode? Quelle sorte de films aimait-elle? Avait-elle un penchant pour certains acteurs ou certaines actrices? Avait-elle un écrivain favori? Quelle était son opinion sur les interprètes? Quel est le plus beau jour de la vie d'une jeune fille? Qu'est-ce que le flirt? Lisait-elle beaucoup? Et le sport? Quels sont ses sujets de distraction? Redoutait-elle une guerre? Quels étaient ses journaux? Quelles sont les rubriques qui l'intéressent? Aimerait-elle avoir des enfants? Comment voyait-elle l'avenir? Avait-elle l'eau chaude?À quel âge est-on vieux?

      On parle incessamment de la jeunesse. Des gens sérieux se sont penchés sur elle, comme si elle était gravement malade. Des députés, des professeurs, des sociologues, des prêtres, des journalistes, et même des psychanalystes... Désespoir juvénile, ont estimé les uns; mal du siècle et démoralisation précoce, ont dit les autres...

      Et je vais m'y aventurer à mon tour, me pencher sur elle au risque de tomber.

      La jeunesse? J'ai un peu oublié ce que c'est. Pendant longtemps, j'ai tâché de rattraper la mienne, tel un chien qui cherche à se mordre la queue. Mais il y a belle lurette que j'ai renoncé à lui courir après. Heureusement, il me reste encore celle des autres et cela m'intéressait de la voir de près.

      dilettante n. (mot ital.). Personne qui s'adonne à une occupation, à un art en amateur, pour son seul plaisir. Personne qui ne se fie qu'aux impulsions de ses goûts. (Le Petit Larousse.)

      "Le journalisme français actuel manque terriblement d'un Henri Calet. Entendons par là: d'un homme de plume qui soit à la fois un reporter et un poète, capable de parler du monde actuel et des gens sans cesser de donner du temps au temps, et dont l'expression se reconnaisse comme une petite musique sans pareille."

      J.-L. Kuffer, 24 heures.

      "Une somme sur la France d'après-guerre vue par un Buster Keaton - c'est Francis Ponge qui fit cette comparaison - amoureux des routes et des fleuves."

      A. Rollin, Le Canard enchaîné.

      "Ce qui plaît chez Henri Calet, c'est qu'il est toujours juste et qu'il ne hausse jamais le ton: il écrit l'air de rien et c'est toujours bien."

      O. de Lamberterie, Elle.

      "C'est Tintin, avec des bulles d'inquiétude et de cafard, au pays de Jacques Tati."

      J.-M. Parisis, Le Figaro Magazine.

      "Calet [...] avoue, goguenard, être "entré dans les lettres par les bas-côtés". C'est peut-être bien de là, de ces "bas-côtés", que lui vient ce talent de jeter aux ordures les fioritures: il écrit léger et frappe à coup sûr, mais côté coeur."

      M. Laval, Télérama.

      "Tentez donc la belle aventure de ce livre, [...] je vous promets que vous ne l'oublierez pas."

      J. Garcin, La Provence.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 840"19" CALE 2

    Niveau 3 - Langues et littératures