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Livre

A beau mentir qui vient de loin : savants, voyageurs et romanciers au XIXe siècle

Résumé

Il y a de moins en moins de terres inconnues au long du XIXe siècle. Pour que se renouvelle le récit de voyage scientifique, les sciences descriptives s'opposent à la littérature et à la fiction. En même temps des romanciers comme Poe, Melville, Verne, Dumas, Stevenson et Conrad développent le récit de voyage romanesque, une fiction descriptive issue de l'histoire naturelle.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004
  • Notes
    • Bibliogr. p. 385-424. Notes bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 428 p. ; 23 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 2-7453-1113-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Au cours du XIXe siècle se développent l'espoir et la crainte de voir disparaître de la carte les dernières terres inconnues. Parti sur les traces de ses prédécesseurs, le voyageur se voit condamné à la répétition thématique et formelle. La clôture du monde géographique entraîne un renouvellement de la poétique du récit de voyage scientifique. Au moment où les naturalistes européens définissent le discours des sciences descriptives contre celui de la littérature et de la fiction, des romanciers tels qu'Edgar Allan Poe, Herman Melville, Jules Verne, Alexandre Dumas, Robert Louis Stevenson et Joseph Conrad dégagent la forme du récit de voyage scientifique de sa valeur heuristique pour la précipiter du côté du romanesque.

      Cet ouvrage est une invitation à revoir les limites chronologiques de la séparation des sphères de la littérature et de la science au XIXe siècle. Il montre qu'en marge du «roman réaliste» et du «novel» se développe en Europe un modèle de la fiction descriptive directement issu de l'histoire naturelle.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 81-3"18" WEB

    Niveau 3 - Langues et littératures