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La condition chinoise : capitalisme, mise au travail et résistances dans la Chine des réformes

Résumé

Mêlant de longues années de recherche sur le terrain aux échanges avec des sinophiles complétés de la lecture d'ouvrages de référence, l'auteur s'est interrogé sur les pratiques sociales des Chinois entre l'émergence d'un style de vie moderne et la conservation des logiques communautaires. Il a observé les réactions à la mise au travail capitaliste, consécutive aux réformes de Deng Xiao Ping.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2006
  • Autre(s) forme(s) de titre
  • Notes
    • Bibliogr. et webliogr. p. 311-318
    • Glossaire
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (327 p.) ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-84586-763-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La condition chinoise

      La Chine est un géant qui déroute. Elle jouit des bienfaits d'une économie florissante, mais qui ne répondrait pas aux normes du marché. Son système politique serait archaïque, corrompu, voire inefficace, et néanmoins capable d'assurer un minimum d'ordre et de stabilité. Des styles de vie « modernes » émergent, mais les logiques « communautaires » continueraient à dominer l'espace social.

      Cette incapacité des analystes à articuler entre eux des phénomènes apparemment contradictoires ne viendrait-elle pas de leur entêtement à décrypter la condition chinoise à la lumière de « substances » - le marché, la démocratie, l'État de droit, l'individu, la loi, la contestation démocratique, la classe moyenne, la société civile - dont le monde moderne est censé réaliser l'« essence » ? L'erreur ne serait-elle pas de restreindre la trajectoire de la Chine à une « transition » vers une « démocratie de marché », par dissolution du politique et de l'histoire ?

      Fort de longues années de recherches sur le terrain, l'auteur récuse l'approche « transitologique » et s'interroge sur les pratiques sociales des Chinois eux-mêmes. Que font les individus, les institutions, les groupes sociaux ? Et que disent-ils de leurs actions, dans le contexte de la « mise au travail capitaliste » que connaît le pays depuis les réformes de Deng Xiao Ping ? Migrations et licenciements, intensification de la production, persistance ou aggravation de la pauvreté, dispositifs disciplinaires, politiques sociales : autant d'événements qui créent des situations nouvelles, sans pour autant converger vers une pseudo rationalité supposée moderne. De même, les modes de contestation qui répondent à la mise au travail capitaliste transforment les relations de pouvoir, ainsi que les formes de l'État, dans un sens souvent singulier, sans que l'on puisse non plus parler de l'émergence d'une « société civile ».


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 309(510) ROC

    Niveau 2 - Sociologie, démographie