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Histoire de la justice : France, XVIe-XXIe siècle

Résumé

L'évolution de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours, est le plus souvent présentée comme un processus de rationalisation, homogène et global, qui s'imposerait progressivement aux Français: l'Etat aurait monopolisé à son profit la violence, élargi son domaine d'intervention, reculé sans cesse les limites entre le privé et le public, et discipliné la population par des mécanismes d'obéissance. Cette vision, quant au fond inexacte, fait de l'Etat l'acteur principal. Or les modes de fonctionnement de la justice, depuis le XVIe siècle, s'expliquent d'abord par les demandes des justiciables. En outre, malgré l'apparent bouleversement de la Révolution, les continuités l'emportent sur les ruptures. S'il est une rupture essentielle, elle s'est produite à la fin du Moyen Age, avec l'affirmation de la justice de l'Etat, l'adoption de la procédure inquisitoire dans la justice pénale et du système des preuves dites " rationnelles ". Ces nouveautés créent la justice moderne; tout en évoluant, elles dominent jusqu'à l'époque contemporaine. Voilà qui offre à l'historien la possibilité de rendre compte de la " judiciarisation ", c'est-à-dire d'écrire une histoire à la fois de l'institution, des normes mais aussi des pratiques. En d'autres termes, une histoire sociale de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours.
Le professeur d'histoire moderne retrace l'histoire de la justice en France depuis le XVIe siècle jusqu'au XXIe siècle. C'est celle de la souveraineté de l'Etat dans ses pouvoirs régaliens et régulateurs. Il s'agit aussi des droits des citoyens à la sûreté et à la liberté, des normes sociales dans leur évolution.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2009
  • Notes
    • Bibliogr. p. 706-728. Notes bibliogr. Glossaire. index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (789 p.) : cartes, couv. ill. en coul. ; 18 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-07-039668-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Histoire de la justice

      France, XVIe-XXIe siècle

      L'évolution de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours, est le plus souvent présentée comme un processus de rationalisation, homogène et global, qui s'imposerait progressivement aux Français : l'État aurait monopolisé à son profit la violence, élargi son domaine d'intervention, reculé sans cesse les limites entre le privé et le public, et discipliné la population par des mécanismes d'obéissance.

      Cette vision, quant au fond inexacte, fait de l'État l'acteur principal. Or les modes de fonctionnement de la justice, depuis le XVIe siècle, s'expliquent d'abord par les demandes des justiciables. En outre, malgré l'apparent bouleversement de la Révolution, les continuités l'emportent sur les ruptures.

      S'il est une rupture essentielle, elle s'est produite à la fin du Moyen Âge, avec l'affirmation de la justice de l'État, l'adoption de la procédure inquisitoire dans la justice pénale et du système des preuves dites « rationnelles ». Ces nouveautés créent la justice moderne ; tout en évoluant, elles dominent jusqu'à l'époque contemporaine. Voilà qui offre à l'historien la possibilité de rendre compte de la « judiciarisation », c'est-à-dire d'écrire une histoire à la fois de l'institution, des normes mais aussi des pratiques. En d'autres termes, une histoire sociale de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 344.4(091) GAR

    Niveau 3 - Droit