Les minorités parlementaires sous la Ve République
Priscilla Monge
Dalloz
SommaireVII
RemerciementsIX
Table des abréviationsXI
PréfaceXIII
Avant-proposXVII
Introduction1
I. Les enjeux de l'étude
4
A. Identification et définition des minorités parlementaires5
B. La fonction des minorités parlementaires13
II. Le champ de l'étude
20
A. Le parlementarisme rationalisé et la Ve république21
B. L'Assemblée nationale et le Sénat22
III. Méthodologie de la recherche
25
IV. Plan de l'étude
28
Première partie. La reconnaissance des minorités parlementaires31
Titre I. La reconnaissance informelle des minorités parlementaires avant la révision constitutionnelle du 23 juillet 200835
Chapitre I. Le rejet formel des minorités parlementaires37
Section I. Les justifications historiques du rejet des minorités parlementaires : un double héritage37
I. L'héritage philosophique de la révolution : le mythe rousseauiste de l'unité
38
II. L'échec institutionnel de IIIe et IVe républiques : le retour du thème de l'unité dans le discours gaullien
41
Section II. La mise en oeuvre constitutionnelle de l'incompatibilité théorique : le rejet initial du conflit politique44
I. Le rejet institutionnel des minorités parlementaires
45
A. L'organisation constitutionnelle de la soumission majoritaire45
B. La marginalisation institutionnelle de la dissidence politique47
II. Le rejet fonctionnel des minorités parlementaires
51
A. La confrontation législative contenue51
B. Le contrôle parlementaire restreint54
Chapitre II. La reconnaissance effective des minorités parlementaires57
Section I. L'intégration institutionnelle des minorités parlementaires57
I. La persistance de la négation institutionnelle des minorités parlementaires dans un contexte politique renouvelé
58
A. L'évolution du contexte politique : l'apparition du fait majoritaire et la structuration de la division politique58
B. L'échec de l'intégration institutionnelle formelle66
II. La correction parlementaire de la négation institutionnelle des minorités parlementaires
71
A. La consécration d'une discrimination verticale fondée sur des critères politiques71
B. Le renforcement symbolique de la représentativité des instances parlementaires de direction75
Section II. L'association fonctionnelle des minorités parlementaires78
I. La reconnaissance relative de la fonction des minorités parlementaires
78
A. Le renforcement de la représentativité des instances de travail78
B. La reconnaissance progressive de droits en faveur des minorités parlementaires83
II. L'émergence d'un pouvoir juridique contre-majoritaire : le conseil constitutionnel
94
A. L'ouverture de la saisine du Conseil constitutionnel aux minorités parlementaires94
B. Le Conseil constitutionnel : un allié inattendu des minorités parlementaires100
Titre II. La reconnaissance formelle des minorités parlementaires par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008111
Chapitre I. La consécration constitutionnelle de la pluralité des minorités parlementaires113
Section I. La reconnaissance collective des minorités parlementaires : la conciliation du pluralisme politique et de la structuration du travail parlementaire113
I. Le groupe parlementaire : élément de structuration de la vie parlementaire
114
A. La recherche d'une solution de compromis114
B. Le groupe parlementaire : une solution rationnelle118
II. La tripartition politique des groupes parlementaires : la consécration de la bipolarisation parlementaire complexe
122
A. La consécration constitutionnelle d'une distinction politique entre les groupes122
B. La mise en oeuvre différenciée de la révision constitutionnelle par les règlements des assemblées126
Section II. La reconnaissance des droits en faveur des minorités parlementaires collectives : de la logique constitutionnelle de spécificité à la logique parlementaire de discrimination positive132
I. Les droits des minorités parlementaires : une compétence des assemblées parlementaires
132
II. La mise en oeuvre par les règlements des assemblées d'une logique de discrimination positive
136
Chapitre II. Les limites de la reconnaissance formelle des minorités parlementaires141
Section I. Une reconnaissance institutionnelle instrumentalisée142
I. Les minorités parlementaires ignorées
142
A. Les parlementaires non-inscrits142
B. Les minorités de la majorité149
II. Les minorités parlementaires reconnues
153
A. L'ambiguïté du modèle retenu : les notions de groupes d'opposition et de groupes minoritaires153
B. L'approche autonome des notions de groupes d'opposition et de groupes minoritaires : l'échec de la construction juridique d'un contre-pouvoir politique minoritaire155
Section II. Une limitation des droits finalisée157
I. Les incidences négatives de la logique de collectivisation des droits
157
A. La hiérarchisation de la valeur des mandats parlementaires158
B. Le renforcement de la domination du bloc majoritaire : du parlementarisme rationalisé au « parlementarisme millimétré »159
II. Les limites de la logique de spécificité des droits des minorités parlementaires
160
A. Entre statut formel et statut réel des minorités parlementaires160
B. L'orientation fonctionnelle des minorités parlementaires dans le domaine du contrôle163
Seconde partie. La fonction de contradiction des minorités parlementaires169
Titre I. La dimension limitative de la fonction de contradiction : l'information et le contrôle173
Chapitre I. L'information et le contrôle : une fonction assignée aux minorités parlementaires175
Section I. La diversification des instruments d'information et de contrôle175
I. Le contrôle politique
176
A. La responsabilité politique176
B. La confrontation194
C. L'investigation219
II. Le contrôle de constitutionnalité et la saisine parlementaire
232
Section II. La renouvellement des méthodes d'information et de contrôle239
I. Les modalités d'exercice du contrôle rénovées
239
A. Un temps réservé au contrôle239
B. Le renouvellement du cadre organique du contrôle parlementaire241
II. Une nouvelle forme de contrôle encouragée : l'évaluation des politiques publiques243
Chapitre II. L'information et le contrôle : une fonction délaissée par les minorités parlementaires249
Section I. L'absence de culture politique française du contrôle parlementaire249
I. De la diversité des instruments à la dispersion du contrôle parlementaire
250
A. La quantité contre la qualité du contrôle parlementaire250
B. L'absence de visibilité du contrôle parlementaire253
II. Des méthodes maladroites
254
Section II. La conception restrictive du contrôle parlementaire256
I. L'assimilation persistante entre contrôle et sanction
256
A. L'assimilation entre contrôle et responsabilité du gouvernement dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel257
B. De l'inefficacité des instruments à l'inexistence du contrôle parlementaire258
II. La nécessité de repenser le concept de contrôle parlementaire
262
Titre II. La dimension constructive de la fonction de contradiction : la proposition et la délibération265
Chapitre I. La proposition et la délibération : une fonction partagée avec les minorités parlementaires267
Section I. L'impulsion de la décision politique268
I. Le droit d'initiative des lois : entre complémentarité et alternative politique
268
A. Les minorités parlementaires : des législateurs d'exception268
B. Un déséquilibre persistant entre les projets et les propositions de loi274
II. Le droit d'amendement : entre amélioration et altération
276
Section II. La participation à la délibération politique281
I. La justification préalable imposée au gouvernement : une nouvelle contrainte pour une délibération éclairée
281
II. L'examen en commission : un « entre-soi » propice à la conciliation
289
A. Le renforcement du pluralisme dans les travaux des commissions289
B. Les travaux des commissions : un « entre-soi » compromis295
III. L'examen en séance plénière : une solennité propice aux affrontements
303
A. L'ordre du jour partagé : le renforcement de l'alternative législative minoritaire304
B. Les droits de procédure : la garantie des droits des minorités parlementaires307
C. Le droit de parole : un temps pour convaincre315
D. Le vote : l'aboutissement de la délibération321
Chapitre II. La proposition et la délibération : une fonction détournée par les minorités parlementaires325
Section I. Les limites de l'influence des minorités parlementaires dans le processus législatif325
I. Les limites juridiques : l'organisation de la domination majoritaire
326
A. La persistance de la domination majoritaire organisée326
B. La prévalence de la décision sur la délibération328
II. Les limites politiques : l'abandon de la séance plénière comme lieu de délibération
331
Section II. Le détournement de la séance plénière comme lieu de conquête du pouvoir de décision334
I. L'ambivalence fonctionnelle de la séance plénière
335
II. L'obstruction parlementaire
337
Conclusion générale345
Bibliographie351
Index thématique383
Index des décisions du Conseil constitutionnel387
Index onomastique389