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Livre

Les banques culturelles : penser la redéfinition du développement par l'art

Résumé

Etude sur la création et le développement des banques culturelles, des initiatives locales expérimentées en Afrique. Au nombre d'une dizaine, elles proposent un nouveau modèle de protection du patrimoine culturel adapté aux besoins des populations. Elles sont structurées en trois parties : un musée villageois, une caisse fonctionnant sur le principe du microcrédit et un centre de formation. ©Electre 2016


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2016
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (212 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-343-08324-7
  • Indice
    • 328(64) Géopolitique, politique. Afrique de l'Ouest
  • Quatrième de couverture
    • Fondé en 1997 dans le village malien de Fombori (cercle de Douentza), le modèle de la Banque Culturelle est parvenu à créer une interdépendance entre deux objectifs apparemment contradictoires : celui du développement local, a priori tourné vers le progrès et l'avenir, et celui de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, plutôt tourné vers la mémoire et le passé. Pour ce faire, la Banque Culturelle est composée de trois structures : un musée collectant les biens culturels des habitants des villages alentour, une banque de micro-crédit allouant des prêts en échange du dépôt de ces biens et un centre de formation entraînant les bénéficiaires de ces prêts au développement d'«activités génératrices de revenus». Reconnu lors du Development Marketplace de la Banque Mondiale sous la présidence de James Wolfensohn, ce modèle est rapidement devenu l'incarnation du paradigme de la «Lutte contre la pauvreté» mais également celle du principe de «Conservation préventive» sous l'égide de l'ICCROM au début des années 2000. Aujourd'hui, la Banque Culturelle est un des exemples probants de l'articulation bénéfique entre culture et développement au sein des Agendas du Développement 2015 et Post-2015.

      Comment une initiative de si petite envergure a-t-elle fait l'objet d'une réappropriation de la part des différents acteurs de l'espace mondial ?

      Se situant dans la lignée de la Sociologie des Relations internationales, Mathilde Leloup propose une analyse du «multilatéralisme social» qui fait correspondre à l'intégration de nouveaux enjeux - tel que le patrimoine culturel -, dans l'agenda international, celles de nouveaux acteurs - les communautés locales -, remettant ainsi en cause l'État comme acteur monopolisant la scène internationale. Son livre est le résultat «d'une enquête passionnante», «d'une recherche minutieuse et instructive sur la dimension multidimentionnelle qui caractérise de plus en plus les actions de paix et de coopération» (G. Devin).


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • FR-751131015
  • Disponible - 328(64) LEL

    Niveau 2 - Politique