La technique de cassation
Pourvois et arrêts en matière civile
9e Édition 2018
André Ponsard
Philippe Jestaz
Marie-Noëlle Jobard-Bachellier
Xavier Bachellier
Julie Buk Lament
Dalloz
PréfaceV
Avant-proposXV
AbréviationsXVII
Introduction1
Partie 1. Éléments de la procédure devant la Cour de cassation5
Section 1. Originalité du procès en cassation5
Section 2. La procédure devant la cour de cassation8
1. La déclaration de pourvoi
8
2. Le mémoire ampliatif
9
3. La structure du moyen
10
4. Le mémoire en défense
11
5. La distribution à une chambre
14
6. Procédure d'admission des pourvois
15
7. La question du filtrage ou de la sélection des pourvois
18
a. La sélection est opérée par la juridiction qui a rendu la décision susceptible de pourvoi, qui dit si le pourvoi lui paraît envisageable19
1° II apparaît pour le moins paradoxal de charger le juge qui vient de rendre une décision de dire si sa décision peut être critiquée
19
2° La faculté ouverte aux parties de frapper de recours devant la Cour Fédérale la décision de refus d'admission du pourvoi rendue par la juridiction d'appel traduit l'imperfection du système
20
b. La sélection s'opère devant la Cour de Cassation préalablement à la production du mémoire ampliatif20
c. La sélection s'opère devant la Cour de cassation après le dépôt d'un mémoire ampliatif, mais avant le dépôt d'un mémoire en défense21
8. L'instruction du pourvoi
22
9. La décision de la Cour de cassation
24
10. L'Assemblée plénière
28
11. La Chambre mixte
29
12. La saisine pour avis de la Cour de cassation
31
13. La « question prioritaire de constitutionnalité » soumise à la Cour de cassation
33
a. Le droit constitutionnel de la « Question prioritaire de constitutionnalité » intéressant la Cour de cassation34
b. Le régime de la question prioritaire de constitutionnalité devant la Cour de cassation selon les articles 126-1 à 126-13 du Code de procédure civile35
c. Un exemple d'irrecevabilité d'une question prioritaire de constitutionnalité faute pour la règle mise en cause d'être fondée sur une disposition législative précise37
d. Deux exemples de renvoi au Conseil constitutionnel de questions prioritaires de constitutionnalité estimées sérieuses par la Cour de cassation39
e. Exemples de refus de renvoi au Conseil constitutionnel de questions prioritaires de constitutionnalité estimées non sérieuses par la Cour de cassation42
f. Remarques conclusives sur la Question prioritaire de constitutionnalité devant la Cour de cassation47
Section 3. La structure des arrêts de la cour de cassation48
1 Les arrêts de cassation
48
2 Les arrêts de rejet
54
1. Deux exemples
54
2. La substitution de motifs
58
3. Le motif surabondant
61
3 La motivation des arrêts
65
4 La publication des arrêts
69
Partie 2. Le contrôle exercé par la Cour de cassation75
Introduction
1. Contrôle normatif et contrôle disciplinaire de la Cour de cassation
75
2. Distinction du fait et du droit
75
3. Les pouvoirs de la Cour de cassation
78
Section 1. La cour de cassation contrôle toujours l'interprétation de la loi79
1 Normes dont l'interprétation est contrôlée
80
A. La loi80
1. Les exemples
80
a. Premier exemple80
b. Deuxième exemple83
c. Troisième exemple84
d. Quatrième exemple86
e. Cinquième exemple86
f. Sixième exemple87
2. Observations sur ce contrôle
88
B. Les textes réglementaires88
C. Les conventions internationales89
1. Un contrôle de principe de l'interprétation des Traités
90
2. La réserve du renvoi préjudiciel obligatoire
92
3. Le contrôle de la conformité de la loi aux traités : l'exercice d'un contrôle de proportionnalité
95
a. L'objet du « contrôle de proportionnalité » par la Cour de cassation96
b. Le développement du « contrôle de proportionnalité » par la Cour de cassation98
D. Les conventions collectives de travail102
E. Les règles d'origine jurisprudentielle103
1. La création de règles jurisprudentielles
103
2. La modification de règles jurisprudentielles : le « revirement de jurisprudence »
105
3. Deux observations sur le contrôle de l'interprétation des règles jurisprudentielles
107
a. La possibilité de revirements est un facteur d'instabilité juridique107
b. Le caractère non démocratique de l'élaboration de la règle jurisprudentielle ?111
2 Normes dont l'interprétation n'est pas contrôlée
112
A. Les lois étrangères112
B. Les contrats114
1. Le pouvoir souverain des juges du fond
115
2. Le contrôle de la dénaturation
117
C. Les usages121
Section 2. La cour de cassation n'exerce aucun contrôle sur la matérialité des faits122
1. Défaut de recevabilité du grief de dénaturation des faits
122
2. Contrôle de la dénaturation des éléments de preuve
122
Section 3. La cour de cassation contrôle parfois la qualification des faits125
1 La reconnaissance de l'existence ou de l'absence de contrôle
126
A. L'hypothèse du contrôle126
1. L'arrêt de rejet
127
2. L'arrêt de cassation
129
3. Portée des arrêts dans lesquels s'est exprimé un contrôle
131
B. L'hypothèse du défaut de contrôle131
1. Expression du « pouvoir souverain d'appréciation des juges du fond »
132
2. Expression de l'« usage par le juge des pouvoirs qu'il tient de la loi »
137
C. Les hypothèses complexes139
2 Les critères du contrôle de la qualification des faits
141
A. Exemples de qualifications contrôlées et non contrôlées142
B. Justifications du contrôle ou de l'absence de contrôle145
1. Les critères principaux
145
a. La qualification procède ou non d'appréciations d'ordre essentiellement factuel145
b. La possibilité et la nécessité d'unification des solutions146
1° Les domaines dans lesquels l'unification est possible et nécessaire
147
2° Les domaines dans lesquels l'unification n 'est ni possible ni nécessaire
149
2. Les critères secondaires
149
a. L'importance des conséquences juridiques de la situation, objet de la qualification149
b. Le souci de protection d'une certaine catégorie de sujets de droit150
c. La précision de la définition légale151
3. Le critère « inavouable » : le souci de désencombrement de la Cour suprême
152
4. L'existence de « principes d'encadrement » du pouvoir souverain du juge du fond
153
C. La flexibilité du contrôle de la qualification des faits154
1. Variations dans le temps
154
2. Variations dans « l'espace »
158
a. Divergences entre deux chambres158
b. Flottements au sein d'une même chambre159
D. Conclusion sur le contrôle de la qualification des faits160
Partie 3. Les cas d'ouverture à cassation163
Introduction.
Section 1. Les cas d'ouverture marginaux165
A. L'excès de pouvoir165
B. L'incompétence168
C. La contrariété de jugements168
D. La perte de fondement juridique171
E. Les vices de forme173
Section 2. Les cas d'ouverture principaux176
1 La violation de la loi
176
A. La violation de la loi par fausse interprétation de la loi176
B. La violation de la loi par fausse qualification des faits180
C. La violation de la loi par fausse application ou refus d'application de la loi182
2 Le défaut de base légale
188
A. L'incertitude quant au fondement juridique de la décision189
B. L'absence de constatation d'une condition d'application de la loi193
1. Qualification non contrôlée
194
2. Qualification contrôlée
199
C. L'insuffisance de recherche de tous les éléments de fait qui justifient l'application de la loi201
1. Recherche obligatoire
202
2. Recherche facultative demandée par une partie
205
3. Le défaut et la contradiction de motifs
209
A. Le défaut de motifs proprement dit209
B. La contradiction de motifs212
C. La contradiction entre les motifs et le dispositif215
D. Le motif d'ordre général217
E. Le motif dubitatif et hypothétique218
4 Le défaut de réponse à conclusions
221
1. Nécessité de conclusions régulièrement déposées
221
2. Existence d'un véritable moyen
221
3. Nécessité de moyens « explicités »
222
4. Quelques exemples
223
a. Dans un domaine où la qualification est contrôlée223
b. Dans un domaine où la qualification n'est pas contrôlée224
5. Parade au grief de défaut de réponse à conclusions
225
a. Le moyen est inopérant225
b. Les juges du fond ont « implicitement » ou « nécessairement » répondu aux conclusions226
c. Suppléance par un motif de pur droit229
5 La dénaturation
230
Conclusion. De la difficulté d'opérer un choix entre les cas d'ouverture232
1. Violation de la loi par fausse qualification des faits et manque de base légale
232
2. Manque de base légale et défaut de réponse à conclusions
233
3. Violation de la loi par fausse qualification des faits ou fausse application de la loi et contradiction de motifs
234
Index alphabétique237