Droit matériel de l'union européenne
Libertés de mouvement, espace de concurrence et secteur public
7e édition
Chahira Boutayeb
LGDJ
Sigles et abréviations11
Introduction générale15
1. La densification du droit matériel
15
2. L'arborescence du droit matériel
16
3. La pénétration du droit matériel dans les ordres juridiques nationaux
17
4. Contenu et articulation du droit matériel
18
Première partie - Un espace de libertés
1. Du marché commun au marché intérieur : variation sémantique et élargissement conceptuel
21
2. La mutation vers un marché approfondi et équitable
22
3. Les libertés de mouvement : une hiérarchisation informelle
23
4. L'extension des règles du marché intérieur
24
Titre 1. Le support matériel : la mobilité des marchandises27
Chapitre 1. L'approche intégrative : la régulation des échanges
29
Section 1. L'Union douanière29
§ 1. Les éléments de définition : une double composante30
A. Une composante de nature interne30
B. Une composante de nature externe30
§ 2. Typologie des barrières douanières aux échanges31
A. Les mesures tarifaires : le prélèvement d'un droit31
B. Les mesures non tarifaires : l'instauration d'une restriction quantitative31
1. Les quotas ou contingents
32
2. Les prohibitions
32
§ 3. La notion de marchandise33
A. Le Laconisme de l'article 28 TFUE33
B. L'apport de la jurisprudence : l'arrêt Ouvre d'art33
§ 4. Une réalisation progressive35
A. Un calendrier de désarmement douanier35
B. Une ouverture parallèle des contingents36
Section 2. Une gestion en bloc de la politique douanière de l'Union européenne36
§ 1. L'instrument de l'intégration douanière : le Code des douanes36
A. Une lente codification douanière37
1. Les premières initiatives
37
2. La révision du Code des douanes
37
B. La délimitation géographique du territoire douanier de l'Union européenne38
C. L'exécution matérielle39
1. L'effort de communautarisation par les traités de révision
39
2. Les limites de la communautarisation
39
§ 2. La réglementation douanière40
A. L'objet de la réglementation40
B. Le classement tarifaire de la marchandise41
1. Les sources textuelles de la classification douanière
41
2. La nomenclature combinée (NC)
42
3. La traduction informatique de la nomenclature tarifaire : le TARIC
43
C. L'établissement de la valeur en douane44
D. La détermination de l'origine du produit44
1. La sophistication des marchandises
44
2. Le cadre légal
45
3. Le critère de la dernière transformation substantielle
46
4. L'entrée de la marchandise sur le territoire douanier
48
Chapitre 2. L'approche répressive : l'abolition des obstacles aux échanges
51
Section 1. La taxe d'effet équivalent à un droit de douane52
§ 1. Une appréhension extensive de la notion52
A. Le critère de qualification de la TEE : le franchissement de la frontière53
B. Le principe du remboursement des taxes indues53
§ 2. Les tempéraments jurisprudentiels54
A. Les impositions intérieures54
1. Taxe d'effet équivalent et imposition intérieure : deux régimes distincts
55
2. L'approche fonctionnelle des impositions intérieures
55
3. La similarité des produits
56
B. La contrepartie financière d'un service rendu57
1. Un service effectif
57
2. Un service individuel
57
3. Un service d'un montant proportionnel
58
Section 2. La mesure d'effet équivalent à une restriction quantitative58
§ 1. Une spécificité propre58
A. L'étendue de l'interdiction59
B. Un contentieux nourri59
C. La distinction des approches59
1. L'approche textuelle : la directive 70/50/CEE
60
2. L'approche jurisprudentielle : l'arrêt Dassonville
61
§ 2. La qualification de mesure d'effet équivalent62
A. Une condition relative à l'auteur de la mesure : une limitation aux actes et comportements étatiques62
1. L'imputabilité de la mesure à l'État
62
2. L'imputabilité des actes ou comportements d'une personne de droit privé à l'État
63
3. L'imputabilité de la mesure aux autorités de l'Union européenne
64
B. Une condition relative à la nature de la mesure : un effet restrictif sur le mouvement des marchandises65
1. L'atteinte au flux des échanges
65
2. Un effet actuel ou potentiel, direct ou indirect
65
3. Un effet ouvertement discriminatoire ou déguisé
66
4. Un effet sur des situations exclusivement extranationales
66
§ 3. Le resserrement de la notion de mesure d'effet équivalent : l'arrêt Keck et Mithouard69
A. La raison du revirement : une multiplication des recours69
B. Un revirement partiel : la naissance d'une dichotomie des mesures70
1. Deux catégories de mesures : les conditions propres aux produits et les modalités de vente
70
2. Un affaiblissement de l'effet restrictif
71
3. Un double régime soumis à une analyse exigeante
72
C. Les dissonances jurisprudentielles ultérieures72
§ 4. Les dérogations au libre mouvement des marchandises73
A. Un socle initial de dérogations : l'article 36 TFUE74
1. Champ d'application
75
2. Conditions d'invocabilité
76
3. Principaux motifs de dérogations
80
B. Un socle supplétif de dérogations86
1. Les dérogations introduites par le traité : l'article 114 TFUE
87
2. Les dérogations issues de la jurisprudence : les exigences impératives
88
Chapitre 3. L'approche préventive : l'anticipation des obstacles aux échanges
97
Section 1. L'anticipation par une harmonisation des législations nationales98
§ 1. Le mécanisme originaire : l'article 115 TFUE99
A. Une procédure entourée de contraintes99
1. L'exigence de l'unanimité
99
2. La directive comme instrument exclusif
100
3. L'intensité normative de l'acte
100
4. La carence démocratique
100
B. Le faible impact sur l'harmonisation des droits nationaux101
§ 2. Le mécanisme réformateur : l'article 114 TFUE101
A. Un perfectionnement de la procédure102
1. Le recours à la majorité qualifiée
102
2. L'exigence d'un niveau de protection élevé
102
3. La diversification des instruments normatifs
103
B. L'introduction d'un double mécanisme de sauvegarde103
1. La clause de sauvegarde non expressément prévue par la mesure d'harmonisation : l'article 114 § 4 TFUE
103
2. La clause de sauvegarde expressément prévue par la mesure d'harmonisation : l'article 114 § 10 TFUE
105
§ 3. Les approches techniques de l'harmonisation105
A. L'approche traditionnelle106
1. L'harmonisation totale
106
2. L'harmonisation optionnelle
107
3. L'harmonisation minimale
108
B. La Nouvelle Approche108
1. Une rupture avec la méthode traditionnelle
108
2. Les principes fondamentaux
109
3. Les nouvelles méthodes d'harmonisation
109
Section 2. L'anticipation par une appréhension des obstacles113
§ 1. Une information permanente en cas d'entraves potentielles113
A. La directive 2015/1535/UE114
1. Son objet
114
2. Un champ d'application étendu
115
3. L'institution d'un comité permanent
116
B. Organisation de la procédure d'information116
1. L'obligation de notification préalable
116
2. L'avis circonstancié
117
3. La clôture de la procédure
118
4. La mise en place d'une procédure d'urgence
118
§ 2. Un système d'alerte rapide en cas d'entraves inopinées119
A. Champ d'application119
B. Le mécanisme d'alerte119
1. Au niveau national
119
2. Au niveau de l'Union européenne
120
Titre 2. Le support humain : la mobilité des personnes123
Chapitre 1. La mobilité à des fins professionnelles : l'agent économique
125
Section 1. La liberté professionnelle126
§ 1. Le droit d'exercer une activité salariée127
A. La notion extensive de travailleur127
1. Les critères de qualification
127
2. L'extension de la notion de travailleur au demandeur d'emploi
129
B. L'application de l'article 45 TFUE130
1. L'effectivité du droit de circulation et de séjour
130
2. Les mesures prohibées
130
§ 2. Les autres formes de liberté professionnelle131
A. Deux contenus distincts131
1. La liberté d'établissement
131
2. La libre prestation de services
132
B. Les bénéficiaires133
1. Les personnes physiques
133
2. Les personnes morales
134
C. Une étape supérieure dans la libéralisation : la directive Services137
1. Une adoption dans un contexte tendu
137
2. Un champ d'application contrasté
138
3. La libéralisation des services
140
4. Les droits des destinataires de services
142
§ 3. Le cas particulier des travailleurs détachés143
A. La directive 96/71/CE143
1. La situation transfrontière
143
2. La législation de l'État d'accueil
144
3. La révision par la directive (UE) 2018/957
144
B. L'adoption d'une « directive d'exécution »147
1. Son objet
147
2. Les principales dispositions
147
§ 4. L'appui à la mobilité professionnelle : coordination et reconnaissance mutuelle des qualifications149
A. Les fondements issus du droit primaire149
B. L'approche spécifique : les directives sectorielles150
1. Trois secteurs originaires
150
2. L'extension à d'autres secteurs
152
C. L'approche générale : la reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications152
1. L'amorce par les deux directives générales
153
2. La consolidation par la directive 2005/36/CE
154
Section 2. Les activités exclues : les emplois dans la fonction publique156
§ 1. Une interprétation fonctionnelle de l'article 45 § 4 TFUE157
A. Une approche jurisprudentielle : l'arrêt Commission c/ Belgique157
B. Un examen au cas par cas158
§ 2. La participation à l'exercice de l'autorité publique159
A. Une participation directe et spécifique159
B. La distinction avec les activités liées à la profession159
Section 3. L'égalité de traitement160
§ 1. L'accès à l'emploi160
A. L'assimilation au ressortissant national160
B. Les bénéficiaires indirects161
C. Les différentes formes de discrimination162
§ 2. L'exercice de la profession163
A. Le droit d'occuper un emploi163
B. L'extension à des droits complémentaires164
§ 3. L'accès aux droits et avantages sociaux165
A. L'abolition de toute forme de discrimination166
B. Des applications jurisprudentielles nourries168
C. L'appréciation du lien d'intégration169
D. Les membres de la famille170
E. La ligne jurisprudentielle née de l'arrêt Dano171
§ 4. L'application du principe de non-discrimination à la liberté d'établissement et libre prestation de services173
A. Un encadrement strict174
1. L'effet direct des dispositions de fond
174
2. Les restrictions directes ou indirectes prohibées
175
3. Quelques cas d'application
175
B. Le possible maintien de restrictions non discriminatoires176
1. Les raisons impérieuses d'intérêt général
177
2. Les cas d'application
179
Chapitre 2. La mobilité à des fins personnelles : le citoyen
183
Section 1. Le droit d'accès et de séjour184
§ 1. L'évolution textuelle : un cheminement en trois actes184
A. Une perception dépouillée dans les textes initiaux184
B. L'apport des trois directives de 1990185
C. La mutation générée par la directive 2004/38/CE186
§ 2. L'évolution jurisprudentielle : un statut fondamental né de l'article 21 TFUE186
A. L'arrêt Baumbast186
B. Des restrictions encadrées187
§ 3. Une approche élargie des bénéficiaires187
A. Le citoyen de l'Union européenne187
1. Une approche inclusive
188
2. L'interruption durable du lien effectif
188
B. Les membres de la famille189
1. Le droit au regroupement familial du citoyen de l'Union européenne
189
2. Une extension du bénéfice des droits
194
§ 4. Le contenu des droits du citoyen de l'Union européenne199
A. Le droit de se déplacer199
1. Des conditions libérales
200
2. La distanciation avec Le droit des étrangers
200
3. Une compétence nationale limitée
201
B. Le droit de demeurer202
1. Le droit de séjour inférieur à trois mois
202
2. Le droit de séjour supérieur à trois mois
203
3. Le droit de séjour permanent
205
4. L'application d'un principe général de non-discrimination
205
C. Les droits civiques et politiques206
1. Le statut fondamental de la citoyenneté
206
2. La jouissance de nouveaux droits
207
3. L'affermissement opéré par le traité de Lisbonne
207
§ 5. La réserve d'ordre public, de sécurité publique ou de santé publique209
A. Une réserve sévèrement encadrée209
1. La délimitation de la notion d'ordre public
209
2. Une stricte appréciation de l'atteinte à l'ordre public
210
3. Les conditions de fond
210
B. Les garanties procédurales213
1. Une obligation de motivation de l'acte faisant grief
213
2. Le respect du principe du contradictoire
214
3. L'accès aux voies de droit
216
Section 2. Un espace de liberté, de sécurité et de justice216
§ 1. Les outils initiaux de nature coopérative217
A. Un cadre originaire : les accords de Schengen217
1. La constitution d'un espace sans frontières intérieures
217
2. La mise en place de mesures compensatoires
227
3. La gestion des frontières extérieures de l'Union européenne
231
B. Un cadre réformé : l'apport des traités de révision235
1. Une première formalisation de la coopération par le traité de Maastricht
235
2. Un pas supplémentaire : la communautarisation partielle par le traité d'Amsterdam
236
§ 2. La maturation du processus : l'Espace de liberté, de sécurité et de justice237
A. La mise en balance de différents axes238
1. La liberté
238
2. La sécurité et la justice
238
B. L'unification du cadre institutionnel240
1. L'asile, l'immigration et les contrôles aux frontières
240
2. La coopération judiciaire civile
241
3. La coopération policière et la coopération judiciaire en matière pénale
241
Titre 3. Le support financier : la mobilité des capitaux247
Chapitre 1. Le processus de libération des capitaux
249
Section 1. Une libération par étapes249
§ 1. L'étape initiale : la libération des paiements courants250
A. Le paiement courant comme rémunération d'une prestation250
B. La levée de toutes formes de restrictions250
§ 2. L'étape ultérieure : la libération des mouvements de capitaux250
A. Les dispositions de fond du traité CEE251
B. Les limites251
C. L'amorce du processus : les premières directives252
Section 2. La libération effective252
§ 1. La directive 88/361/CEE252
A. Une liberté totale et inconditionnelle253
B. Les applications253
§ 2. L'approfondissement254
A. Un essor porté par le traité de Maastricht254
B. L'intégration financière : l'Union des marchés des capitaux254
Chapitre 2. Le maintien de restrictions
257
Section 1. Les clauses de sauvegarde257
Section 2. Les raisons d'intérêt général258
Deuxième partie - Un espace de concurrence
1. La place pragmatique de la concurrence
263
2. Concurrence et marché intérieur : deux notions indissociables
264
3. De la différenciation à l'autonomisation des notions
264
4. La règle applicable : règle de raison ou règle per se ?
265
5. Comment définir la concurrence ? Trois lectures possibles
266
6. L'objet du droit de la concurrence
267
Titre 1. L'accès des opérateurs privés à l'espace concurrentiel269
Chapitre 1. Les comportements interdits ou contrôlés
271
Section 1. La complémentarité des articles 101 et 102 TFUE271
§ 1. Une Lecture combinée des dispositions272
§ 2. Identité de l'objet et applicabilité directe272
§ 3. Les limites du raisonnement273
Section 2. La pratique déloyale née d'une concertation : l'entente274
§ 1. Les auteurs de la collusion : les entreprises275
A. La poursuite d'une activité économique276
1. Une indifférence quant à la forme et la place de l'entreprise sur le marché
276
2. Une indifférence quant au statut légal de l'entreprise
277
B. L'exigence d'une autonomie suffisante280
1. La responsabilité solidaire d'une société mère pour le comportement de sa filiale
280
2. Les critères d'appréciation du comportement de la filiale
281
§ 2. Les différentes formes de collusion284
A. Généralités284
1. L'exigence d'un-concours de volontés
284
2. La typologie des ententes
285
B. L'accord285
1. La volonté d'agir ensemble
286
2. Les différentes formes de manifestation de volonté
286
C. La décision d'associations d'entreprises287
1. La nature de la décision
287
2. Le type de groupement
287
D. La pratique concertée288
1. Une discipline de comportements
288
2. Une activité clandestine
290
§ 3. Les conditions d'interdiction291
A. La restriction de concurrence : une atteinte caractérisée291
1. La distinction entre « infraction par objet » et « infraction par effet »
292
2. La territorialité de l'atteinte
294
3. La gravité de l'atteinte : la théorie du seuil de sensibilité
295
B. L'affectation du commerce entre États membres : le cloisonnement des échanges300
1. Un repli des courants d'échanges
300
2. Une affectation sensible
300
§ 4. Les exemptions301
A. Les exemptions individuelles301
1. Les conditions positives : l'apport de l'opération
302
2. Les conditions négatives : l'absence de restriction de concurrence
302
3. La mise en place d'un système de présomption légale par le règlement 1/2003
303
4. La charge de la preuve
304
B. Les exemptions par catégorie305
1. La procédure d'adoption d'un règlement d'exemption
306
2. Le double intérêt du règlement par catégorie
306
3. Contenu des règlements d'exemption : trois catégories de clauses
307
Section 3. La pratique déloyale née d'une puissance économique : l'abus de position dominante309
§ 1. La domination économique309
A. Le silence du traité309
B. La capacité de soustraction à la pression concurrentielle310
1. Indépendance et puissance sur le marché
310
2. Le degré de pression concurrentielle
311
C. Le mode d'analyse d'une position dominante312
1. L'intérêt d'une délimitation du marché pertinent
312
2. Un faisceau d'indices et une analyse in concreto
313
D. Les éléments de qualification du marché pertinent313
1. Le produit
314
2. Le périmètre géographique du marché
315
3. L'appel à d'autres indices
315
§ 2. L'exploitation abusive de la supériorité économique318
A. Une notion objective318
B. L'abus de comportement319
C. L'abus de structure319
Section 4. La concentration321
§ 1. L'émergence d'un droit européen des concentrations322
A. Une première initiative : le Mémorandum de 1965322
1. Un regard favorable mais vigilant sur les concentrations
322
2. La nécessité d'un meilleur encadrement
322
B. L'inadaptabilité des outils juridiques initiaux323
C. L'adoption d'un dispositif de contrôle propre : le règlement « Concentrations »323
§ 2. Notion de concentration324
A. La fusion324
B. La prise de contrôle324
1. La prise de contrôle par l'exercice d'une influence déterminante
325
2. La prise de contrôle par la création d'une entreprise commune
325
3. Les restrictions accessoires à l'opération de concentration
326
§ 3. La dimension communautaire de la concentration327
A. Les seuils requis327
1. Des seuils relatifs au chiffre d'affaires des entreprises
327
2. L'abaissement des seuils initiaux : une opération sur au moins trois États membres
328
3. Les dispositifs de compensation
328
B. La répartition des compétences entre autorités nationales et autorités de l'Union européenne329
1. Les renvois
329
2. L'appréciation de fond de l'opération de concentration
331
Chapitre 2. Les procédures de contrôle des pratiques déloyales
337
Section 1. Le contrôle des ententes et abus de position dominante339
§ 1. La saisine de la Commission339
A. La saisine sur plainte339
1. Un pouvoir discrétionnaire entier au profit de la Commission
340
2. L'examen de « l'intérêt de l'Union »
341
3. Les droits procéduraux du plaignant
341
4. Les voies de recours
342
B. Les innovations du règlement 1/2003344
1. La suppression de la notification préalable
344
2. La responsabilisation des opérateurs économiques
345
§ 2. L'instruction345
A. L'enquête : des pouvoirs conséquents au profit de la Commission345
1. Le pouvoir d'information
346
2. Le pouvoir d'inspection
347
3. L'impossibilité de mener des enquêtes exploratoires (« fishing expéditions »)
351
4. L'établissement de la preuve des infractions
352
5. Les garanties procédurales
354
B. La phase contradictoire355
1. La communication des griefs
355
2. Les droits de la défense
357
3. L'audition
357
C. La promotion d'outils alternatifs : procédure de transactions et programme de clémence358
1. Un outil de simplification de la procédure : les transactions
358
2. Un outil de détection des infractions : le programme de clémence
360
D. La décision363
1. Les exigences de forme
363
2. Le fond de la décision
365
§ 3. La répartition des compétences entre l'Union européenne et les États membres371
A. Un bouleversement de la répartition initiale des compétences372
B. Une décentralisation du contrôle au profit des ANC372
1. La constitution de structures internes de droit public
373
2. Les compétences des ANC
374
3. Un maintien du rôle de la Commission
375
4. Un renforcement des moyens d'action des ANC par la directive (UE) 2019/1
376
C. La coopération entre la Commission et les juridictions nationales380
1. Les modes de coopération
380
2. Les prérogatives de la Commission
380
Section 2. La procédure de contrôle en matière de concentrations382
§ 1. L'obligation de notification382
A. Une notification préalable à l'opération de concentration382
B. L'effet suspensif de la notification383
§ 2. La procédure d'examen383
A. La phase préliminaire384
B. La phase d'examen384
1. Des délais impératifs
384
2. L'instruction
385
3. La décision finale
386
Titre 2. La soumission des opérateurs publics à l'espace concurrentiel389
Chapitre 1. La maîtrise de l'initiative publique : le contrôle des aides d'État
391
Section 1. La qualification de l'aide d'État392
§ 1. L'origine de l'aide392
A. Une origine étatique392
1. Une appréhension large
393
2. L'imputabilité de l'aide à l'État
393
B. La référence à la notion de « ressources d'État »396
1. Les avantages accordés directement ou indirectement
397
2. Un acte de puissance publique
397
3. Le degré d'intervention de l'autorité publique
398
§ 2. La forme de l'aide399
A. L'aide sous sa forme active ou passive399
1. L'octroi d'un avantage économique
400
2. Le caractère sélectif de la mesure étatique
402
3. Une notion objective
403
B. La théorie de l'État en tant qu'investisseur privé404
1. Le critère de l'opérateur rationnel
404
2. La charge de la preuve
408
3. La jurisprudence Altmark et le paquet législatif post-Altmark
409
Section 2. L'incompatibilité des aides d'État avec le droit de l'Union européenne412
§ 1. Le principe d'incompatibilité413
A. La distinction entre aides incompatibles et aides illicites413
B. La verticalité du principe d'incompatibilité414
§ 2. Conditions d'incompatibilité415
A. Deux conditions cumulatives : affectation des échanges et atteinte à la concurrence415
1. Le renforcement de la position du bénéficiaire
415
2. Une analyse in concreto des effets de l'aide
416
3. La potentialité des effets
416
4. L'appréciation du caractère économique de l'activité en cause
417
B. Une application du principe de minimis418
§ 3. Le dualisme des dérogations au principe d'incompatibilité419
A. Les aides compatibles de plein droit : l'exigence d'une solidarité nationale419
1. Les aides à caractère social octroyées aux consommateurs individuels
420
2. Les aides destinées à remédier aux dommages causés par les calamités naturelles ou d'autres événements extraordinaires
421
3. Les aides à l'économie de certaines régions de l'ex-RFA 422 B. Les aides exceptionnellement compatibles : l'exigence d'une destination spécifique
422
1. L'ébauche d'une classification des aides par l'article 107 § 3 TFUE
423
2. Les critères de licéité nés de la pratique décisionnelle
424
3. L'obligation d'une évaluation ex post
428
Section 3. La centralisation de la procédure de contrôle429
§ 1. Une compétence exclusive au profit de la Commission430
A. Les sources textuelles430
B. L'hyper-présence de la Commission431
§ 2. Le contrôle permanent des aides existantes431
A. La qualification d'aide existante432
1. Un régime d'aides en vigueur
432
2. La modification d'une aide existante
433
B. Le déroulement de la procédure433
§ 3. Le contrôle préalable des aides nouvelles434
A. Le contrôle diligenté par la Commission434
1. Un pouvoir discrétionnaire entier
435
2. Une obligation de notification à la charge de L'État membre
438
3. La demande d'informations par voie de décision
440
4. L'examen sur plainte
441
5. Les enquêtes par secteur économique
442
B. La prise de décision par la Commission443
1. Les obligations procédurales
443
2. L'adoption de la décision
445
3. Les droits de recours ouverts
448
C. La récupération des aides d'État illégalement versées449
1. L'obligation de récupération
449
2. Une seule limite admise
452
3. Les délais pour ordonner la récupération de l'aide
454
4. Une récupération de l'aide selon les règles procédurales internes
456
D. L'intervention des juridictions nationales457
1. L'étendue du contrôle par le juge national
457
2. La récupération des montants versés
459
§ 4. Le droit d'intervention du Conseil459
A. Un pouvoir de validation des aides d'État459
1. Une disposition dérogatoire : l'article 108 § 2 alinéa 3 TFUE
459
2. Des applications limitées
460
B. Le pouvoir d'édiction de règlements utiles461
Section 4. La mise en oeuvre d'une politique d'encadrement des aides d'État461
§ 1. Un double instrument461
A. Le RGEC : le règlement général d'exemption par catégorie462
1. L'objet du RGEC
462
2. L'exemption de notification préalable
463
3. L'élargissement des seuils d'exemption par le RGEC
464
B. Les lignes directrices465
§ 2. Une catégorisation des aides d'État465
A. Les aides régionales466
1. Le cadre normatif
466
2. La distinction établie par l'article 107 § 3 TFUE
466
3. L'intensité du contrôle de la Commission
469
4. La carte régionale de l'Union européenne
470
5. Les lignes directrices
471
B. Les aides horizontales473
1. Le soutien à un intérêt transnational
473
2. Les aides à un projet d'intérêt européen commun (PIIEC)
474
3. Les aides destinées à remédier à une perturbation grave de l'économie d'un État
482
C. Les aides sectorielles483
1. Un encadrement multisectoriel
483
2. Les principes applicables
483
3. Un cas particulier : les aides au sauvetage
484
D. Les aides générales487
1. Un caractère indifférencié
487
2. Le principe de la « justification compensatoire »
487
Chapitre 2. L'encadrement du secteur public : la surveillance des comportements économiques sur le marché
491
Section 1. La soumission des opérateurs publics aux règles de concurrence491
§ 1. L'égalité concurrentielle entre opérateurs économiques492
A. L'égalité de traitement : L'article 106 TFUE492
1. L'opposabilité des règles de concurrence : le 1er paragraphe
493
2. Un aménagement des règles de concurrence : le 2e paragraphe
493
3. La mise en ouvre de la surveillance : le 3e paragraphe
493
B. La neutralité du régime de propriété étatique : l'article 345 TFUE494
§ 2. Les entreprises visées494
A. Les entreprises publiques494
1. La qualification préalable de l'entreprise à la lumière de l'arrêt Höfner et Elser
495
2. La qualification de L'entreprise publique à la lumière de la directive Transparence
495
B. Les entreprises destinataires de droits exclusifs ou spéciaux496
1. Notion de droit exclusif
497
2. Notion de droit spécial
497
C. Un régime dérogatoire : les monopoles fiscaux et les services d'intérêt économique général497
1. La dualité entre logique économique et exigences de mission de service public
497
2. Le monopole fiscal
498
3. L'entreprise chargée de la gestion d'un service d'intérêt économique général
498
§ 3. Les obligations imposées aux États dans leurs relations avec l'opérateur public500
A. Les mesures visées500
1. L'instauration d'une relation privilégiée
501
2. Une rupture de l'égalité de traitement entre opérateurs économiques
501
B. Les pratiques anticoncurrentielles visées501
1. Les ententes et abus de position dominante
502
2. Les aides d'État
504
Section 2. Des pouvoirs étendus au profit de la Commission504
§ 1. Une attribution ordinaire : un pouvoir de surveillance505
A. Une attribution pleine et entière505
B. L'aval jurisprudentiel506
§ 2. Une attribution inédite : un pouvoir de réglementation506
A. L'article 106 § 3 TFUE506
1. Un pouvoir normatif propre au profit de la Commission
506
2. Un instrument d'ouverture des marchés
507
B. Un aménagement des règles de concurrence applicables au secteur public507
1. Une attention portée aux activités d'intérêt général
508
2. Les innovations textuelles
509
Chapitre 3. L'aménagement des monopoles nationaux à caractère commercial
515
Section 1. Le monopole national à caractère commercial516
§ 1. La nature de l'activité : une double exigence516
A. L'exigence d'une activité de nature commerciale516
B. L'exigence d'une activité intracommunautaire517
§ 2. La nature juridique de l'organisme : l'indifférence au critère organique 517
§ 3. Les monopoles exclus : une réponse à leur spécificité518
A. L'exclusion temporaire : le monopole agricole518
B. L'exclusion définitive : le monopole résultant d'un accord international existant518
Section 2. L'aménagement des monopoles519
§ 1. Une obligation d'aménagement519
A. La recherche d'un compromis520
B. Cas d'application520
§ 2. Une obligation forgée par la jurisprudence521
A. Le monopole d'importation ou d'exportation521
B. Le monopole de commercialisation521
C. Le monopole de production522
§ 3. L'articulation entre les articles 37 et 34 TFUE522
A. Des fondements cumulatifs523
B. Le mode d'examen de la mesure en cause523
§ 4. Une obligation aux applications progressives524
A. Une procédure d'aménagement souple524
1. La modeste portée de la recommandation
524
2. Un bilan insuffisant au 1er janvier 1970
525
B. La reconnaissance de l'effet direct de l'article 37 § 1 TFUE526
C. Le relatif effacement de l'article 37 TFUE526
Chapitre 4. La réglementation de la commande publique
529
Section 1. Le cadre normatif530
§ 1. L'évolution textuelle530
A. La simplification des outils existants530
B. L'adoption d'un paquet législatif531
§ 2. La modernisation née de la stratégie Europe 2020531
Section 2. La passation des contrats532
§ 1. Les contrats de marchés publics532
A. Notion de marché public533
1. Le pouvoir adjudicateur
533
2. La distinction entre pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices
534
B. Les marchés exclus534
1. Les exclusions en raison de l'objet du marché
534
2. Les exclusions en raison de la qualité des cocontractants
535
§ 2. Les contrats de concession538
A. Notion de concession538
1. La marge de manouvre au profit des États membres
538
2. Les contrats visés
539
B. Les exclusions matérielles541
Section 3. Les axes de la réforme de la commande publique542
§ 1. Un essai d'équilibre entre logique économique et non économique542
A. L'application de principes classiques issus des traités542
B. Le recours à de nouveaux critères543
1. Des critères environnementaux et sociétaux prépondérants
543
2. Autres critères
544
§ 2. La convergence entre droits européen et interne de la commande publique544
A. Allègement des procédures de négociation544
1. L'incitation aux procédures négociées
545
2. Les garanties
546
B. L'accès des petites et moyennes entreprises à la commande publique546
1. Le principe du « Think Small First »
546
2. Les éléments novateurs
547
§ 3. Une promotion de l'efficacité économique548
A. La recherche d'une performance de la commande publique548
1. Le critère de l'offre économiquement la plus avantageuse
548
2. L'approche transversale de l'achat public
549
3. L'utilisation des deniers publics
549
B. La recherche d'une simplification de la commande publique550
1. Le document unique de marché européen : le DUME
550
2. La dématérialisation des procédures
550
Bibliographie générale553
Index557