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L' Institut de l'environnement : une école décloisonnée : Urbanisme, architecture, design, communication

Résumé

"En 1968, la Hochschule für Gestaltung d’Ulm, école allemande que l’on présente comme la principale héritière du Bauhaus, est menacée de fermeture. L’idée de son possible transfert à Paris émerge alors sous le nom d’« Institut de l’environnement ». Un bâtiment, élaboré par Robert Joly avec la complicité de Jean Prouvé, est inauguré un an plus tard, rue Érasme, sur le terrain de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD).Voulue par André Malraux, cette nouvelle institution aux allures de laboratoire pédagogique revendique une orientation pluridisciplinaire totalement singulière dans le paysage français. Des praticiens d’horizons différents y évoluent : accompagnés par un « collège d’enseignants-chercheurs », de jeunes urbanistes, architectes, designers industriels, spécialistes en communication visuelle et théoriciens en sciences humaines apprennent à collaborer dans la perspective d’améliorer l’aménagement du cadre de vie. Deux promotions de quatre-vingts « stagiaires », dont l’artiste Daniel Dezeuze et le collectif de graphistes Grapus font partie, garderont un souvenir ému de cette aventure. L’école fut démantelée dès l’été 1971, reconfiguré en un centre de recherche spécialisé, cloisonné et le bâtiment Érasme fut finalement récupéré par l’ENSAD en 1975 et détruit au début des années 1990, malgré un projet de réhabilitation esquissé par Roger Tallon. Fruit d’une longue enquête, nourri par des documents d’archives inédits ainsi que par de nombreux témoignages d’anciens acteurs de l’Institut de l’environnement, l’ouvrage de Tony Côme propose de revenir en détail sur l’histoire de cette expérience institutionnelle exceptionnelle, mais à présent oubliée. « L’institut de l’environnement , c’est un peu l’abbaye de Thélème, le lieu idéal des études, sauf que nous, on l’a eu pour de vrai. C’était un pur rêve éveillé. Ce n’était pas seulement un rêve : on a agi pour cela » . François Miehe, membre fondateur du collectif Grapus, entretien". (Editeur)


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017
  • Notes
    • Bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (208 p.) ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-917855-74-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'Institut de l'environnement : une école décloisonnée

      Urbanisme, architecture, design, communication.

      En 1968, la Hochschule für Gestaltung d'Ulm, école allemande que l'on présente comme la principale héritière du Bauhaus, est menacée de fermeture. L'idée de son possible transfert à Paris émerge alors sous le nom d'« Institut de l'environnement ». Un bâtiment, expressément élaboré par Robert Joly avec la complicité de Jean Prouvé, est inauguré un an plus tard, rue Érasme, sur le terrain de l'École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). Voulue par André Malraux, cette nouvelle institution aux allures de laboratoire pédagogique revendique une orientation pluridisciplinaire totalement singulière dans le paysage français. Des praticiens d'horizons différents y évoluent : accompagnés par un « collège d'enseignants-chercheurs », de jeunes urbanistes, architectes, designers industriels, spécialistes en communication visuelle et théoriciens en sciences humaines apprennent à collaborer dans la perspective d'améliorer l'aménagement du cadre de vie. Deux promotions de quatre-vingts « stagiaires », dont l'artiste Daniel Dezeuze et le collectif de graphistes Grapus font partie, garderont un souvenir ému de cette aventure - certains n'hésitant pas à parler de l'Institut de l'environnement comme d'une véritable « abbaye de Thélème ». Ce temple de la fertilisation croisée, à la fois giron de la recherche en design en France et lieu de violentes joutes politiques, fut démantelé dès l'été 1971, reconfiguré en un centre de recherche spécialisé, cloisonné. Le « bâtiment Érasme » fut finalement récupéré par l'ENSAD en 1975 et détruit au début des années 1990 - malgré un intéressant projet de réhabilitation esquissé par Roger Tallon. Fruit d'une longue enquête, nourri par des documents d'archives inédits ainsi que par de nombreux témoignages d'anciens acteurs de l'Institut de l'environnement, l'ouvrage de Tony Côme propose de revenir en détail sur l'histoire de cette expérience institutionnelle exceptionnelle, mais à présent oubliée.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 72.02 COM

    Niveau 3 - Arts