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Éléments d'histoire de l'enseignement du droit public : la contribution du doyen Foucart, 1799-1860

Résumé

Tiré d'une thèse de doctorat, l'ouvrage dresse l'histoire de l'enseignement du droit public et administratif depuis la Révolution française. Il met en évidence l'apport d'Emile-Victor-Masséna Foucart, doyen de la Faculté de droit de Poitiers de 1840 à 1860 au système d'enseignement du droit. A travers son oeuvre et sa doctrine, il présente les naissances universitaires du droit administratif.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2007
  • Notes
    • Bibliogr. p. 642-664. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (IV-682 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-275-02799-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'histoire de l'enseignement du droit public et administratif français, à partir de la Révolution de 1789, avait déjà été entreprise mais ce, de façon morcelée et par différentes monographies incomplètes : il n'existait donc, jusqu'à aujourd'hui, aucun travail d'ensemble, aucune systématisation. C'est désormais chose faite avec la première partie des travaux de doctorat de M. Touzeil-Divina.

      Dans cet ouvrage, c'est l'apport d'Emile-Victor-Masséna Foucart (1799-1860), doyen de la Faculté de droit de Poitiers de 1840 à 1860, au système d'enseignement du droit que M. Touzeil-Divina développe avec une grande minutie. Tout d'abord, l'auteur expose les conditions de l'enseignement du XIXème siècle tant du point de vue de l'étudiant que de l'enseignant (Titre liminaire). Ensuite, il présente, à travers l'expression du concours, les modalités d'accès au corps enseignant (Titre 1 - Chapitre I) avant d'envisager les méthodologies de l'enseignement du droit (Chapitre II). Enfin, ce sont « les » naissances universitaires du droit administratif (tant dans les Facultés de droit qu'au sein de la première Ecole d'administration) que M. Touzeil-Divina nous présente à travers l'oeuvre et la doctrine du doyen Foucart, premier titulaire, en province, d'une chaire pérenne de droit administratif (Titre II - Chapitres 1 et II).

      Mots-clefs : droit public et administratif ; système d'enseignement ; histoire du droit administratif ; accès au corps enseignant ; exégèse ; méthodologies d'enseignement ; jusnaturalisme chrétien ; doctrine ; Foucart.


  • Tables des matières
      • Eléments d'histoire de l'enseignement du droit public : la contribution du doyen Foucart (1799-1860)

      • Mathieu Touzeil-Divina

      • LGDJ

      • Préfacei
      • Introduction1
      • Titre Liminaire :
        Etudier le droit au XIXème siècle13
      • § I. L'organisation napoléonienne des Ecoles de droit15
      • A- Les Ecoles de droit au service du pouvoir15
      • i) Les textes en vigueur (1789-1860) 16
      • ii) La centralisation de l'enseignement supérieur 25
      • iii) Un formalisme paroxystique 35
      • B- Les Ecoles de droit au service du diplôme42
      • i) La vie des Ecoles de droit 42
      • ii) Les trois grades des Ecoles de droit 47
      • iii) L'importance croissante du doctorat 56
      • § II. Les Ecoles de droit, Ecoles de la pratique74
      • A- Un droit constamment napoléonien74
      • i) Un droit des Codes 75
      • ii) Un droit des praticiens 77
      • iii) Un droit de la Bourgeoisie 89
      • B- Les compléments au Code Napoléon91
      • i) Les quatre autres droits codifiés 92
      • ii) Le droit romain 96
      • iii) Le droit public 98
      • Titre I :
        Foucart et l'Enseignement du droit107
      • Introduction au Chapitre I :
        Enseigner le droit au XIXème siècle107
      • § I. Un enseignement « verrouillé »108
      • A- Des méthodes d'asservissement108
      • i) La volonté de rompre avec l'Ancien Régime 108
      • ii) La volonté de contrôler tous les usagers 114
      • B- Des volontés de réforme120
      • i) Le mouvement de réforme « officiel » 120
      • ii) Foucart ou l'aggiornamento de l'enseignement du droit 134
      • § II. Un enseignement « magistral »141
      • A- Les compléments du Code141
      • i) Les paradoxes de l'Ecole pratique 141
      • ii) Les cours complémentaires 145
      • B- L'absence de travaux dirigés155
      • i) Des conférences méthodologiques (1853-1855) 155
      • ii) Des conférences vouées à l'échec 165
      • Chapitre I :
        L'accès au corps enseignant au XIXème siècle173
      • Section I : Le concours comme idéal173
      • § I. Partisans et opposants au concours177
      • A- Le concours, apanage de l'Egalité ?178
      • i) Les avantages apparents du concours 178
      • ii) La défense de prérogatives universitaires 184
      • B- Les critiques issues des abus de concours189
      • i) Une institution inégalitaire dans les faits 189
      • ii) La marge de manoeuvre gouvernementale 199
      • C- Le concours selon Foucart201
      • i) La position médiane du doyen Foucart 202
      • ii) La position pragmatique du doyen Foucart 204
      • § II. Les concours entre étudiants206
      • A- Une initiative propre à Foucart206
      • i) La naissance d'une nouvelle épreuve 206
      • ii) Les avantages du concours estudiantin 209
      • B- Une réglementation de Cousin212
      • i) L'ordonnance du 17 mars 1840 213
      • ii) La coexistence poitevine de plusieurs concours 215
      • C- Le succès du concours pictave216
      • i) La concrétisation de l'émulation souhaitée 216
      • ii) Une trop faible participation estudiantine 218
      • Section II : Naissance d'un corps : l'agrégation220
      • § I. Le rejet a priori du concours d'agrégation221
      • A- Aux origines de l'agrégation221
      • i) Des origines lointaines 221
      • ii) Les précédents universitaires 224
      • B- Les Facultés de droit réfractaires225
      • i) La politique du statu quo ante 226
      • ii) La volonté de conserver une indépendance 227
      • C- Les rares partisans, tel Foucart, d'une agrégation228
      • i) Les partisans du nouveau corps 228
      • ii) Un corps distinct de celui de la suppléance 231
      • § II. Les premiers concours d'agrégation233
      • A- Le statut de 1855 et le concours de 1856233
      • i) Le statut du 20 décembre 1855 233
      • ii) Le premier concours d'agrégation 238
      • B- Le statut de 1857 et le concours de 1859239
      • i) Le statut du 19 août 1857 239
      • ii) Le deuxième concours d'agrégation 240
      • C- Les statuts postérieurs à 1860242
      • i) Les cinq statuts de 1861 à 1891 242
      • ii) Le statut du 23 juillet 1896 245
      • Introduction au Chapitre II :
        Le corps universitaire selon Foucart249
      • § I. Être professeur selon Foucart250
      • A- Une dévotion au service de la science juridique250
      • B- Une dévotion au service des étudiants255
      • C- Un traitement conséquemment injuste !257
      • i) L'état du droit positif : les traitements variables 257
      • ii) Propositions doctrinales pour un traitement fixe 259
      • iii) La « Loi de Foucart » 262
      • § II. Être doyen selon Foucart266
      • A- Le doyen, dépositaire de l'autorité266
      • i) Un chef d'établissement représentant le ministre 266
      • ii) Un surveillant des usagers 268
      • iii) Un médiateur au service des étudiants 270
      • B- Le doyen, au service des autorités publiques272
      • i) Le respect des autorités gouvernementales 272
      • ii) Le respect des autorités rectorales 272
      • iii) Le respect des autorités municipales 272
      • C- Le décanat Foucart (1840-1860)274
      • i) La nomination de Foucart au décanat 274
      • ii) La longévité du décanat Foucart 275
      • iii) Les appréciations du décanat Foucart 276
      • Chapitre II : Méthodologies d'enseignement au XIXème siècle281
      • Section I : Des méthodes positivistes283
      • § I. La nécessité de l'exégèse284
      • A- La Révolution n'impliquait-elle pas une exégèse ? - la nécessité historique -284
      • i) Une continuité historique ? 284
      • ii) Une conséquence inévitable des codifications napoléoniennes ? 286
      • iii) La nécessité d'une divulgation et d'une vulgarisation d'un droit nouveau 289
      • B- La nécessité politique du positivisme290
      • i) Le positivisme n'est pas un choix méthodologique 291
      • ii) La matérialisation des exigences politiques 292
      • iii) La crainte d'une réflexion doctrinale 294
      • § II. L'absence d'une « Ecole de l'exégèse »296
      • A- Reconnaissance de l'existence d'autres méthodes297
      • i) Une reconnaissance officieuse universitaire 297
      • ii) Une reconnaissance militante des revues 302
      • iii) Une reconnaissance de certains ministères 310
      • B- L'inexistence d'une école doctrinale (de l'exégèse)318
      • i) Qu'est-ce qu'une « école » doctrinale ? 319
      • ii) L'absence d'un « initiateur » 321
      • iii) Un mythe créé pour quelques auteurs 325
      • Section II : Des méthodes synthétiques328
      • § I. Les méthodes philosophiques et historiques328
      • A- L'Ecole et la méthode philosophiques329
      • i) Caractéristiques de l'Ecole de Thibaut 329
      • ii) Critique de l'Ecole et de sa méthodologie 330
      • iii) Promoteurs français de la méthode philosophique 331
      • B- L'Ecole et la méthode historiques332
      • i) Caractéristiques de l'Ecole de Savigny 332
      • ii) Critique du mouvement historique 334
      • iii) Promoteurs français de la méthode historique 335
      • § II. Les méthodologies du droit employées par Foucart337
      • A- Foucart, jusnaturaliste chrétien338
      • i) Un droit naturel d'origine divine 338
      • ii) Valeur du droit naturel dans l'oeuvre de Foucart 346
      • iii) À la recherche des principes généraux du Droit 359
      • B- Foucart, pour un syncrétisme méthodologique363
      • i) Un doyen aux positions modérées 364
      • ii) Un juriste sensible à l'histoire du droit 368
      • iii) Un promoteur de la pratique du droit positif 382
      • Titre II :
        Foucart et l'Enseignement du droit administratif389
      • Introduction au Chapitre I :
        Le droit privé à la source de tout recrutement professoral391
      • § I. Les concours de chaires publicistes391
      • A- La force très relative des épreuves publicistes392
      • i) Les douze statuts de concours (1809-1850) 392
      • ii) Les concours spéciaux au droit administratif 400
      • B- L'exemple des concours de 1847 & de 1851404
      • i) Le concours de 1847 (Rennes) 404
      • ii) Le concours de 1851 (Paris) 415
      • § II. Les concours de suppléance419
      • A- Des épreuves fondamentalement privatistes420
      • i) La part impériale du droit civil et romain 420
      • ii) L'introduction « homéopathique » - en 1843 - d'épreuves publicistes 421
      • B- L'exemple du concours de 1827422
      • i) L'organisation de cinq concours en un 423
      • ii) Thèses et argumentations du candidat Foucart 426
      • Chapitre I :
        Les naissances universitaires du droit administratif439
      • Section I : Le droit privé à la source de tout enseignement ? ou l'enseignement du droit administratif avant 1819439
      • § I. L'enseignement du droit public antérieur à 1806440
      • A- L'enseignement privé du droit public441
      • i) L'Académie de Législation 443
      • ii) Les autres instituts privés 444
      • B- L'enseignement public du droit public445
      • i) Le décret du 26 septembre 1791 et l'enseignement de la Constitution 445
      • ii) Les écoles centrales de l'an III 447
      • § II. L'enseignement selon la Loi du 22 ventôse an XII450
      • A- Le Code civil dans ses rapports avec l'administration publique452
      • i) L'enseignement du droit dit constitutionnel 453
      • ii) L'enseignement du droit administratif 457
      • B- L'absence d'enseignement entre 1812 et 1819463
      • i) L'exclusion nationale d'un enseignement séditieux 464
      • ii) À Paris, le droit public enseigné par le biais du droit commercial (1815) ? 468
      • Section II : Vicissitudes de la chaire parisienne471
      • § I. La création de la première chaire de droit administratif476
      • A- La 1ère tentative : 1819-1822, l'influence libérale476
      • i) L'ordonnance du 24 mars 1819 477
      • ii) L'ordonnance du 04 octobre 1820 : la reconnaissance la plus manifeste (... jamais appliquée !) 480
      • iii) L'ordonnance du 06 septembre 1822 485
      • iv) L'arrêté du 01 octobre 1822 : le statu quo ante 486
      • B- Le cours de la « promotion 1819 / 1820 »487
      • i) Les élèves de la « promotion 1819 / 1820 » 487
      • ii) Les leçons du baron De Gerando 488
      • C- 1828, la nécessité du droit administratif établie492
      • i) L'ordonnance du 19 juin 1828 493
      • ii) La crainte d'un enseignement politique ? 494
      • § II. Les enseignements des premiers professeurs parisiens497
      • A- Le baron De Gerando497
      • i) Le choix politique et stratégique du baron 497
      • ii) Un professeur non titulaire du doctorat 498
      • B- L'avocat Macarel499
      • i) Un enseignant au service de la jurisprudence 500
      • ii) Un professeur adjoint jamais titularisé 501
      • C- Sénescence de la chaire parisienne502
      • i) Vuatrin,... Michel, Batbie & Ducrocq 504
      • ii) Les tentatives foucartiennes de conquête 505
      • Introduction au Chapitre II :
        L'érection de la chaire pictave de droit administratif513
      • A- Une volonté politique nationale libérale513
      • i) L'utilité du droit administratif reconnue par la Monarchie de Juillet 513
      • ii) Le combat de Foucart 516
      • B- Des circonstances locales favorables518
      • i) Les raisons du choix de Poitiers 518
      • ii) Les raisons du choix de Foucart 520
      • C- L'absence d'unanimité scientifique522
      • i) Les réticences a priori 522
      • ii) Les critiques a posteriori 524
      • Chapitre II :
        Les développements de l'enseignement publiciste529
      • Section I : Les chaires des départements529
      • § I. Les vaines tentatives ultras (1829-1830)529
      • A- La chaire de la Faculté de droit de Toulouse530
      • B- La Faculté de droit de Caen534
      • § II. La divulgation libérale du droit administratif535
      • A- Les concours locaux (entre 1835 et 1836)535
      • i) La Faculté de droit d'Aix-en-Provence 535
      • ii) La Faculté de droit de Caen 538
      • B- La généralisation du droit administratif (1838)539
      • i) Les Ecoles de Strasbourg et Dijon 540
      • ii) Les Ecoles de Grenoble, Rennes et Toulouse 544
      • Section II : La première Ecole d'Administration556
      • § I. Une Ecole très controversée556
      • A- Les promoteurs d'une Ecole d'Administration557
      • i) La promotion d'un idéal libéral au sein d'une élite 557
      • ii) La volonté de Facultés spéciales 559
      • iii) Le désir de compléter l'enseignement juridique 562
      • B- Le refus d'une Ecole par les Facultés de droit563
      • i) La défense absolue du monopole universitaire 563
      • ii) L'Ecole d'Administration dans le système d'enseignement de Foucart 569
      • iii) De l'accord Foucart... au compromis De Salvandy 571
      • § II. Une Ecole trop révolutionnaire573
      • A- Un projet rédigé dans l'urgence573
      • i) Un projet républicain niant ses racines monarchiques 574
      • ii) Un projet trop ambitieux ? 575
      • B- Une action singulièrement éphémère580
      • i) La proposition poitevine de sauvetage de l'Ecole 581
      • ii) La négation de l'Ecole d'Administration 588
      • Conclusion générale593
      • Annexe I
        Eléments biographiques : E-V-M. Foucart (1799-1860)597
      • Annexe II
        Les Pères universitaires du droit administratif français605
      • Eléments de Bibliographie642
      • Index onomastique665
      • Index rerum669
      • Table analytique673
      • Table des documents683

  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 35 TOU

    Niveau 3 - Droit