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Livre

Le statut d'État membre de l'Union européenne : quatorzièmes Journées [de la Chaire] Jean Monnet, [27 et 28 novembre 2014, Faculté de droit de Caen]

Résumé

Ces contributions s'interrogent sur l'existence, les caractéristiques, le contenu et les effets du statut de tout Etat membre de l'Union européenne. Si ce statut est situé dans l'ordre constitutionnel de l'Union, il se définit par un ensemble d'engagements, de droits, d'obligations et de garanties inscrits dans les traités et la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union. ©Electre 2018


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2017
  • Notes
    • Index. Résumés en français et en anglais
    • Diffusé en France
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (661 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-8027-6030-6
  • Indice
    • 341.44 Union Européenne et C.E., rapports entre états membres
  • Quatrième de couverture
    • Le statut d'État membre de l'Union européenne

      Cet ouvrage rassemble les actes actualisés des Quatorzièmes Journées Jean Monnet sur « Le statut d'État membre de l'Union européenne », un sujet qui vient à point nommé en cette année anniversaire des traités de Rome et à l'heure du Brexit. Ce statut est situé dans l'ordre constitutionnel de l'Union et rapporté aux processus d'intégration et de fédéralisation qui caractérisent l'Union. Il est conçu comme le socle de la condition juridique de l'État membre de l'Union et se définit comme un ensemble d'engagements, de droits, d'obligations et de garanties inscrits dans les traités et la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union. Il est mis à l'étude dans sa singularité rapportée à la singularité de l'Union. Il lie l'État membre et l'Union et agit sur la condition de l'État et de l'Union. Il est analysé en lien avec les valeurs communes, les principes fondamentaux et les objectifs de l'Union. Il s'impose aux États candidats à l'adhésion puis comme statut d'appartenance et de participation à l'ordre juridique de l'Union.

      Il est traité comme expression de l'acquis constitutionnel de l'Union et comme facteur de progrès par la dynamique intégrative qui anime sa nature intrinsèque liée à l'essence fédérale de la construction européenne et qui gouverne la participation des États membres aux fonctions et aux politiques de l'Union. Il est donc étudié au regard des avancées des processus d'intégration, de constitutionnalisation et de fédéralisation qui caractérisent l'Union, en soulignant tant leurs évolutions positives que les obstacles qui les affectent ainsi que la possibilité de régressions dans toutes les dimensions et implications constitutionnelles qu'elle comporte. Comme statut commun aux États membres de l'Union, il est rapporté aux processus de différenciation dans l'Union et aux enjeux du droit de retrait introduit par le traité de Lisbonne, mis en exergue par le Brexit.

      Il met en lumière la singularité, la permanence, l'affinement et l'enrichissement du statut d'État membre de l'Union, d'un point de vue institutionnel et matériel. Il permet d'identifier la teneur positive et l'interdépendance des droits et obligations que ce statut incarne, leur dualité de substance européenne/nationale, ainsi que leurs variations dans les relations entre l'État membre et l'Union. Il met en évidence les liens et tensions que ce statut exprime, - dans l'ordre interne de l'Union et dans ses relations extérieures -, entre l'Union et ses États, d'une part, et entre les États membres entre eux, d'autre part. Le rôle constitutionnel de la Cour de justice de l'Union ainsi que les apports constitutionnels de la jurisprudence et du « dialogue des juges » occupent une place privilégiée dans les analyses menées.

      Ses développements sont agencés autour de trois sessions qui portent successivement sur l'ancrage des engagements de l'État membre dans l'ordre constitutionnel de l'Union (session I) puis sur la force intégrative du statut d'État membre dans les fonctions et les politiques de l'Union (session II) avant de mettre à l'étude la progression vers une protection de l'État membre d'inspiration fédérale (session III).

      Par une approche résolument dynamique, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau aux réflexions sur la nature de l'Union en centrant l'analyse sur les mutations qui caractérisent le statut d'État membre comme État constitutionnellement intégré. Il intéressera les professions académiques dans le champ des sciences juridiques, politiques et économiques, ainsi que les magistrats et les avocats spécialisés en contentieux européen. Il conviendra également aux institutions européennes et nationales, aux autorités de contrôle, aux administrations ainsi qu'à tous les organismes qui oeuvrent dans le domaine du droit et des politiques de l'Union.


  • Tables des matières
      • Le statut d'état membre de l'union européenne

      • Quatorzièmes journées Jean Monnet

      • Laurence Potvin-Solis

      • bruylant

      • Préface
        Bernard Stirn7
      • Sommaire11
      • Propos introductifs. Le statut d'état membre et le cadre constitutionnel de l'union européenne
        Laurence Potvin-Solis15
      • I. L'institutionnalisation de la condition juridique de l'État membre par un statut supranational 21
      • A. Le statut d'État membre et l'imbrication constitutionnelle entre les ordres juridiques 22
      • 1. Le statut d'État membre et la dualité nationale/européenne constitutive de l'Union22
      • 2. Le statut d'État membre et le principe général d'autonomie entre les ordres juridiques27
      • B. Le statut d'État membre et les tensions constitutionnelles entre les ordres juridiques 30
      • 1. Le statut d'État membre et l'unité de l'Union30
      • 2. Le statut d'État membre et la diversité constitutive de l'Union34
      • II. L'interdépendance entre la nature supranationale de l'Union et le statut d'État membre 37
      • A. Un statut d'intégration dans un ordre juridique intégré 37
      • 1. Un statut intégrateur/protecteur38
      • 2. Un statut intégré emportant un partage de la légitimité politique et une extension du principe de responsabilité41
      • B. La nature politico-juridique du statut d'État membre et la singularité de l'Union 44
      • 1. Le statut d'État membre comme statut d'assimilation44
      • 2. Le statut d'État membre comme statut de différenciation46
      • III. La jonction des tensions constitutionnelles par la complétude du statut d'État membre 48
      • Session I
        L'ancrage des engagements de l'État membre dans l'ordre constitutionnel de l'Union
      • Le statut d'État membre de l'Union européenne. L'acceptation de la primauté51
      • Nicole Belloubet
      • Introduction52
      • I. Les voies de la primauté déjà esquissées 55
      • A. Le maillage par les directives 57
      • B. Le recours en interprétation préjudicielle 58
      • C. Les convergences jurisprudentielles 59
      • II. Les pistes à ouvrir 64
      • A. L'extension de la jurisprudence Économie numérique aux règlements communautaires64
      • B. L'extension des recours préjudiciels en interprétation au domaine des droits et libertés 67
      • C. La primauté du droit de l'Union par la convocation des bases constitutionnelles internes 69
      • Conclusion70
      • L'adéquation des systèmes juridiques des États membres à l'appartenance à l'Union européenne73
      • Joël Rideau
      • Introduction74
      • I. Le caractère obligatoire ou facultatif de l'adéquation des systèmes juridiques nationaux 79
      • II. Les instruments nationaux d'adéquation 80
      • A. Les silences des constituants 83
      • 1. Danemark83
      • 2. Espagne84
      • 3. Luxembourg84
      • 4. Pays-Bas85
      • 5. Pologne86
      • 6. La fin de certains silences87
      • 7. Réflexions générales88
      • B. Les motifs de l'intervention des constituants 88
      • 1. Allemagne89
      • 2. France95
      • 3. Irlande100
      • C. L'engagement des États membres dans la construction européenne 102
      • III. Les cibles majeures des adéquations 106
      • A. Les transferts de compétences 107
      • 1. Le contenu des clauses107
      • a. Les transferts à des autorités internationales non spécifiées107
      • b. Régimes spécifiques applicables au droit de l'Union européenne111
      • c. Recours à des clauses prévoyant des transferts à l'Union européenne113
      • 2. Procédures suivies pour les transferts116
      • a. Nécessité d'une révision préalable116
      • b. Régime spécial116
      • c. Loi ordinaire117
      • 3. L'Union économique et monétaire118
      • a. L'adéquation liée aux textes initiaux118
      • b. Les évolutions ultérieures120
      • B. La primauté et l'effet direct du droit de l'Union européenne 127
      • 1. L'acclimatation du principe de la primauté dans les ordres juridiques nationaux128
      • a. La diversité des solutions nationales128
      • b. Constitutions et droit de l'Union136
      • b.1. Les aménagements de la suprématie constitutionnelle137
      • b.2. Réserves ouvertes ou potentielles de la suprématie constitutionnelle139
      • c. Problèmes spécifiques des États composés146
      • 2. L'intégration nationale de l'effet direct147
      • a. Dispositions constitutionnelles147
      • b. Existence de textes législatifs151
      • c. Solutions purement jurisprudentielles153
      • Conclusion157
      • Le respect des valeurs communes : démocratie, État de droit et respect des droits de l'homme
        Henri Oberdorff159
      • Introduction160
      • I. Le respect des valeurs de l'Union européenne dans les États membres par une pluralité de contrôles 163
      • A. Les contrôles internes aux États membres 163
      • B. Les contrôles externes aux États membres 166
      • II. Les limites des contrôles et la recherche d'une plus grande efficacité du respect des valeurs de l'Union européenne par les États membres 169
      • A. Les limites des contrôles 169
      • B. La recherche d'une plus grande efficacité du contrôle du respect des valeurs communes 172
      • Conclusion176
      • Du constitutionnalisme supranational au cosmopolitisme républicain ? Citoyenneté, droits fondamentaux et libre circulation dans la jurisprudence de la Cour de justice
        Antoine Bailleux177
      • Introduction179
      • I. Le premier niveau - Ius civitatis 183
      • II. Le deuxième niveau - Ius gentium 189
      • III. Le troisième niveau - Ius cosmopoliticum 193
      • Conclusion201
      • L'ancrage de l'engagement des États membres dans l'ordre constitutionnel de l'Union : les principes de loyauté et de solidarité
        Karine Abderemane205
      • Introduction : Problèmes et enjeux de la fidélité au sein de l'Union européenne207
      • A. Institutionnalisation européenne de la fidélité étatique 207
      • B. Hybridité de la fidélité européenne 209
      • 1. Affiliations209
      • 2. Autonomie212
      • 3. Foedus et ordre constitutionnel215
      • C. Enjeux actuels de la fidélité européenne 218
      • 1. Fidélité et contradictions de l'État de droit européen218
      • 2. Fidélité et « crises de l'intégration européenne »222
      • 3. Loyauté et solidarité : institutionnalisation inachevée d'un statut collectif de la puissance exécutive de l'État223
      • I. La configuration du statut de l'État membre 227
      • A. Singulariser l'appartenance à l'Union par la solidarité 228
      • 1. La solidarité : un fondement à une obligation spécifique d'exécution des traités228
      • a. Le rejet de la réciprocité dans l'exécution des traités.229
      • b. L'affirmation de la solidarité comme fondement à une application uniforme du droit de l'Union231
      • 2. La solidarité : ambivalence d'un devoir attaché au statut de l'État membre de l'Union233
      • B. Garantir la loyauté (concrétisation de la solidarité) 235
      • 1. La coopération loyale : la formalisation expresse de la solidarité interétatique236
      • 2. La généralisation du principe de coopération loyale : la consécration de la réciprocité de la loyauté communautaire238
      • II. La transfiguration du statut de l'État membre 240
      • A. Du devoir statutaire au principe communautaire de solidarité 241
      • 1. Dimension substantielle de la fidélité européenne241
      • 2. Dépassement du cadre statutaire242
      • 3. Les limites à la transfiguration244
      • a. La nature des limites245
      • b. La portée des limites247
      • B. De l'obligation d'exécution aux principes de l'administration : européanisation du « pouvoir d'administrer » 249
      • 1. Le rôle des principes de fidélité dans la détermination du contenu d'un droit administratif européen250
      • 2. La portée des principes de fidélité à l'Union dans l'institutionnalisation d'un pouvoir administratif de l'Union253
      • Conclusion255
      • La soumission de l'État membre au contrôle de la Cour de justice de l'Union européenne257
      • Grégory Godiveau
      • Introduction259
      • I. Le statut d'État membre, ou la soumission conventionnalisée 262
      • A. Une soumission volontaire 262
      • B. Une soumission encadrée 264
      • II. Le statut d'État membre, ou le contrôle constitutionnalisant 269
      • A. Le caractère diffus du contrôle 269
      • B. La dimension fédérale du contrôle 277
      • Session II
        La force intégrative du statut d'État membre dans les fonctions et les politiques de l'Union
      • Le Statut d'État membre et la participation à la fonction normative européenne281
      • Marianne Dony
      • Introduction282
      • I. Les États membres et la production des normes de rang constitutionnel dans l'Union 283
      • A. La procédure de révision ordinaire 283
      • B. La procédure de révision simplifiée concernant les politiques et actions internes de l'Union 285
      • C. Les clauses passerelles 286
      • D. Les révisions simplifiées au titre de dispositions spécifiques des traités 289
      • II. Les États membres et la production des normes de rang législatif dans l'Union 291
      • A. La distinction entre actes législatifs et actes non législatifs 291
      • B. Les différents modes de participation des États à la production des normes trouvant leur fondement direct dans les traités 299
      • 1. Une place prépondérante du Conseil299
      • 2. Une intervention à géométrie variable du Parlement européen303
      • 3. Un rôle indirect des parlements nationaux305
      • III. Les États membres et la production des normes exécutives dans l'Union 309
      • Conclusion313
      • La fonction exécutive
        Élodie Saillant-Maraghni315
      • Introduction316
      • I. L'exécution du droit de l'Union européenne : une fonction des États membres 320
      • A. Les États membres : titulaires de la fonction d'exécution du droit de l'Union européenne 320
      • B. L'autonomie de la fonction d'exécution du droit de l'Union européenne des États membres 323
      • II. L'exécution du droit de l'Union européenne : une fonction des États membres encadrée 326
      • A. Une fonction soumise à des obligations, mais aussi des garanties européennes 326
      • B. Une fonction soumise à des obligations et des contrôles internes 328
      • Conclusion331
      • La force intégrative du statut de l'État membre dans la fonction juridictionnelle
        Eleftheria Neframi333
      • Introduction335
      • I. L'établissement d'une fonction juridictionnelle intégrée 336
      • A. L'obligation de l'État membre d'assurer l'accès au juge exerçant un mandat européen 337
      • B. L'obligation de l'État membre d'assurer l'effectivité du mécanisme de renvoi préjudiciel 341
      • II. L'exercice de la fonction juridictionnelle intégrée 345
      • A. La dynamique intégrative du mandat européen du juge national 346
      • 1. Le juge national et le conflit direct des normes nationales et de l'Union347
      • 2. Le juge national et les conditions procédurales nationales349
      • B. L'exercice du mandat européen du juge national comme obligation de l'État membre 335
      • Conclusion357
      • L'action internationale de l'Union européenne
        Aurélie Tardieu359
      • Introduction361
      • I. L'État membre, maître d'oeuvre de l'action internationale de l'Union européenne 364
      • A. La participation de l'État membre à la détermination de l'action internationale de l'Union 364
      • B. L'action de l'Union européenne en lieu et place de l'État membre sur la scène internationale 367
      • II. L'État membre, bras armé de l'Union européenne sur la scène internationale ? 370
      • A. L'inopposabilité du statut d'État membre aux tiers à l'Union européenne 371
      • B. L'ambition de définir une ligne de conduite pour les États membres 374
      • Conclusion377
      • Assumer le balancier entre méthode fédérale et méthode intergouvernementale
        Christian Lequesne379
      • Introduction381
      • I. Les deux méthodes 381
      • II. Le balancier entre les deux méthodes dans la perspective du « temps long » 382
      • III. Dominantes nationales dans le recours aux deux méthodes 384
      • IV. La crise économique et l'émergence d'un nouvel intergouvernementalisme 384
      • Conclusion385
      • Le statut d'État membre de l'union économique et monétaire
        Sébastien Adalid387
      • Introduction389
      • I. La faiblesse volontaire du statut prescriptif 395
      • A. L'Union absente 395
      • 1. L'Union incompétente395
      • 2. L'Union impuissante397
      • B. L'État omniprésent 400
      • 1. L'État des promesses400
      • 2. L'État des déceptions402
      • II. La force insidieuse du statut réflexif 405
      • A. L'État apolitique 405
      • 1. L'État de justification permanente405
      • 2. L'État automatique408
      • B. L'État (inter)dépendant 411
      • 1. L'État intégré411
      • 2. L'État débiteur413
      • Conclusion415
      • Le statut d'État membre : l'État membre de l'Union dans l'ELSJ
        Marie Gautier417
      • Introduction418
      • I. Le droit de participer : un apanage de l'État membre 420
      • A. La participation matérielle à l'ELSJ 420
      • B. Les conditions différenciées de la participation à l'ELSJ 422
      • II. La faculté de s'abstenir : jusqu'où reste-t-on un État membre ? 424
      • A. L'acceptation d'un acquis matériel minimum 425
      • B. La nécessité de consentir à des règles du jeu institutionnelles 426
      • Conclusion428
      • Le statut d'État membre et la PESC. Limites juridiques intra et extra-européennes
        Magdalena Li(...)ková429
      • Introduction431
      • I. Les limites directes posées par les règles du droit de l'Union relatives à la PESC 432
      • A. La coexistence de compétences encadrées par la spécificité systémique de la PESC 432
      • B. La portée du contrôle du juge de l'Union 439
      • II. Les limites inter-systémiques intra et extra-européennes 442
      • A. La protection des engagements internationaux des États membres 443
      • B. La responsabilité internationale des États membres 447
      • Session III
        La progression vers une protection de l'État membre d'inspiration fédérale
      • Le respect de l'identité nationale des États
        Jean-Denis Mouton451
      • Introduction452
      • I. Un principe révélateur d'un retour des États dans la construction européenne 452
      • A. Une affirmation progressive dans les traités fondateurs 452
      • B. Une affirmation juridictionnelle progressive 453
      • II. Le respect de l'identité nationale, élément d'un statut différenciant l'État membre de l'Union européenne 456
      • A. Le statut d'État intégré 456
      • B. La nature de l'Union européenne : une perspective fédérale 459
      • L'autonomie institutionnelle des États membres de l'Union européenne : parent pauvre ou branche forte du principe d'autonomie institutionnelle et procédurale ?
        Sébastien Platon461
      • Introduction463
      • I. La portée juridique de l'autonomie institutionnelle 468
      • A. Le contenu du principe d'autonomie institutionnelle 468
      • B. La valeur juridique du principe d'autonomie institutionnelle 471
      • II. Les incidences du droit de l'Union européenne sur l'autonomie de l'État en matière d'organisation institutionnelle 476
      • A. La rareté des atteintes frontales du droit de l'Union à l'autonomie des États membres en matière d'organisation institutionnelle 476
      • B. Les organes suscités par l'appartenance des États membres à l'Union européenne 481
      • III. Les incidences de l'appartenance à l'Union européenne sur les équilibres institutionnels nationaux 484
      • Conclusion489
      • Le statut contentieux de l'État membre
        Stéphane Gervasoni491
      • Introduction493
      • I. L'État membre comme partie aux litiges : un statut procédural en voie de banalisation ? 494
      • A. Que reste-t-il du statut de requérant privilégié ? 494
      • 1. Un accès très large au prétoire494
      • 2. Des garanties procédurales spécifiques495
      • B. Un statut procédural en voie de banalisation 497
      • 1. Par l'effet de modifications des traités, les États membres ne sont plus sur un piédestal procédural497
      • 2. Dans la conduite du procès, le juge traite les États membres comme toutes les autres parties499
      • II. L'État membre comme acteur institutionnel ou législatif : une moindre influence sur les grands choix d'organisation de la Cour 501
      • A. La modification des modalités d'intervention des États membres dans le sens d'une plus grande autonomie de l'institution 501
      • 1. Des procédures législatives plus ouvertes501
      • 2. Un pouvoir de nomination encadré502
      • B. L'autonomie institutionnelle de la Cour s'affirme 504
      • 1. La Cour, force de proposition et d'initiative504
      • 2. La Cour, au coeur des réseaux juridictionnels européens506
      • Conclusion507
      • Le respect du principe de l'intégrité territoriale d'un État membre de l'Union européenne
        André Moine509
      • Introduction510
      • I. La protection juridique contre une atteinte extérieure à l'intégrité territoriale de l'État membre 513
      • A. Le respect par l'Union et ses États de l'intégrité territoriale des États membres 513
      • B. La défense contre les atteintes à l'intégrité territoriale des États membres commises par des entités extérieures à l'Union 516
      • 1. Une clause d'assistance mutuelle secondaire516
      • 2. L'intention de la défense commune518
      • II. La neutralité juridique de l'Union en cas d'atteinte interne à l'intégrité territoriale d'un État membre 521
      • A. L'indifférence du droit de l'Union à l'égard d'un risque de partition d'un État membre 521
      • 1. Les limites du droit international à l'autodétermination des peuples521
      • 2. Les limites du principe constitutionnel d'indivisibilité de l'État524
      • B. Les décisions de l'Union relatives à l'État membre continuateur et à l'État successeur 526
      • 1. La situation de l'État continuateur au sein de l'Union526
      • 2. La situation de l'État successeur à l'égard de l'Union528
      • L'égalité entre États membres de l'Union européenne et la différenciation : de la compatibilité affirmée à l'inconciliabilité exacerbée
        Pauline Corre-Dumoulin531
      • Introduction532
      • I. L'égalité entre États membres, un principe souple compatible avec les mécanismes de différenciation 538
      • A. Une compatibilité permise par une conception relative du principe d'égalité entre États membres 538
      • 1. Le champ limité de l'égalité absolue entre États membres d'inspiration internationale538
      • 2. L'égalité relative entre États membres consacrée par le droit primaire542
      • B. Une compatibilité conditionnée de l'égalité entre États membres avec les mécanismes de différenciation 545
      • 1. La subordination de la compatibilité à une limitation temporelle et une justification objective du recours à la différenciation545
      • 2. L'absence de subordination de la différenciation au respect d'un socle statutaire commun547
      • II. La différenciation, une technique d'individualisation source de neutralisation du principe d'égalité entre États membres 549
      • A. La différenciation individuelle permanente ou ambiguë, source d'inégalité statutaire entre États membres 550
      • 1. Les dérogations individuelles permanentes contraires au principe d'égalité entre États membres550
      • 2. Les différenciations ambiguës contraires au principe d'égalité entre États membres554
      • B. La différenciation statutaire entre États membres, cause d'inégalité entre les citoyens de l'Union 558
      • 1. La différenciation statutaire permise par l'absence de droit à l'égalité entre États membres559
      • 2. L'atteinte à l'égalité entre citoyens de l'Union par l'ineffectivité du principe d'égalité entre États membres561
      • L'insertion dans le traité sur l'Union européenne du droit de retrait et le processus d'intégration
        Sean Van Raepenbusch565
      • Introduction567
      • I. Durée illimitée des traités de base 567
      • II. Conception des pères fondateurs du processus d'intégration 569
      • III. Légalité du retrait unilatéral avant le traité de Lisbonne 570
      • IV. Finalité du processus d'intégration : l'Europe, victime de son silence 572
      • V. Moment de vérité 575
      • Conclusion577
      • Le retrait de l'Union européenne et le statut d'État membre : Le cas du Brexit
        David Poinsignon579
      • Introduction580
      • I. Les effets de la demande de retrait sur le statut d'État membre 584
      • A. Le maintien des obligations de l'État membre pendant la phase de négociation 584
      • 1. La continuité des engagements liés à l'appartenance à l'Union585
      • 2. La soumission des négociations à l'obligation de coopération loyale589
      • B. L'effectivité menacée des droits de l'État membre et des citoyens 594
      • 1. Les droits de l'État membre au sein des institutions de l'Union594
      • 2. Les droits des citoyens du et au Royaume-Uni597
      • II. Un statut d'État tiers différencié en cours de négociation 600
      • A. Le devenir des droits des citoyens britanniques et européens en question 601
      • 1. L'avenir des citoyens britanniques au regard des volontés citoyennes européennes601
      • 2. L'avenir des citoyens européens et britanniques au regard des négociations605
      • B. Les relations renouvelées avec l'Union et les États membres 608
      • 1. La continuité de certaines relations avec l'Union européenne609
      • 2. La particularité des relations avec certains États membres611
      • Conclusion614
      • Conclusions générales
        Louis Dubouis615
      • I. État membre et Union européenne 616
      • II. État membre et autres États 618
      • III. États membres et ressortissants des États 621
      • Index thématique625
      • Table des auteurs643

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 341.44 POT

    Niveau 3 - Droit