Le droit européen des relations patrimoniales de couple
Commentaire des Règlements (UE) nos 2016/1103 et 2016/1104
Andrea Bonomi et Patrick Wautelet
Ilaria Pretelli, Eva Lein ,Guillaume Kessler, Eva Migliorini et Konstantinos Rokas
Bruylant
Sommaire
5
Auteurs
7
Avant-propos
9
Principales abréviations
11
Liste des références citées de manière abrégée
19
Introduction
21
I. Observations générales
22
II. La genèse des Règlements
24
A. La phase préparatoire
24
B. Les propositions de la Commission et leur discussion
27
C. La coopération renforcée et l'adoption des textes
32
III. Les principales caractéristiques des Règlements
34
A. Une approche unitaire
35
B. L'immutabilité de la loi applicable
38
C. La faveur pour l'autonomie
40
D. La coordination des systèmes nationaux
41
E. La coordination avec d'autres règlements européens concernant des matières connexes
43
F. Dissociation entre la compétence et la loi applicable
47
IV. Les conditions d'application
47
A. L'application directe et la priorité des Règlements
47
B. Le champ d'application dans l'espace
48
1) Les États membres liés et non liés par les Règlements48
2) L'application inter parles ou erga omnes51
C. Les matières régies
53
D. L'internationalité de la situation
55
E. L'application dans le temps
58
V. L'interprétation des Règlements
58
A. Généralités
58
B. La recherche de la cohérence entre les règlements européens
59
C. L'interprétation de la notion de résidence habituelle
61
1) Le rôle central de la résidence habituelle au sein des Règlements.61
2) La notion de résidence habituelle61
3) La détermination concrète de la résidence habituelle66
Préambules
71
Chapitre I. - Champ d'application et définitions107
Article 1. Champ d'application107
I. Observations générales
109
II. Les régimes matrimoniaux et les effets patrimoniaux des partenariats enregistrés
110
III. L'exclusion des questions de droit public
111
IV. Les matières exclues
112
A. La capacité juridique des personnes
114
B. L'existence, la validité ou la reconnaissance d'un mariage ou d'un partenariat
116
1) La portée de l'exclusion118
a) Existence, validité et reconnaissance118
b) La dissolution du mariage ou du partenariat119
c) L'existence, la validité ou la reconnaissance du mariage ou du partenariat et la définition de ces institutions120
d) Questions préalables et questions principales122
2) Règles applicables aux questions exclues128
a) La loi applicable au mariage129
b) La loi applicable au partenariat enregistré130
c) Méthode de la reconnaissance132
C. Les obligations alimentaires
133
D. La succession du conjoint ou du partenaire décédé
138
E. La sécurité sociale
150
F. Le droit au transfert ou à l'adaptation des droits à la, pension de retraite ou d'invalidité
155
1) La portée de l'exclusion155
2) Les effets de l'exclusion163
G. La nature des droits réels portant sur un bien
165
1) L'acquisition par un époux ou un partenaire d'un droit réel sur un bien167
2) La classification des biens entre époux ou partenaires168
3) Les limitations à la capacité des époux ou partenaires176
4) Les questions de preuve176
5) Le transfert des biens178
6) L'identification des prérogatives attachées à un droit réel181
7) L'indivision entre époux ou partenaires186
8) Le partage189
H. L'inscription dans un registre
190
1) Les registres visés192
2) La portée de l'exclusion192
Article 2. Compétences en matière de régimes matrimoniaux dans les États membres
Compétences en matière d'effets patrimoniaux des partenariats enregistrés dans les États membres203
Article 3. Définitions209
I. Observations liminaires
213
II. Les notions de « mariage » et de « partenariat enregistré »
214
A. L'absence de définition du mariage
215
1) Observations générales215
2) Le renvoi au droit national des États membres221
B. La définition de « partenariat enregistré »
231
1) Observations générales231
2) La portée de la définition235
3) Les éléments de la définition237
a) Vie commune de deux personnes237
b) Un régime prévu par la loi240
c) Un enregistrement obligatoire240
d) Le respect des exigences légales245
4) Partenariat enregistré et mariage245
III. Les notions de « régime matrimonial » et d'« effets patrimoniaux d'un partenariat enregistré »
246
A. Considérations générales
246
B. Directives générales d'interprétation
251
C. La question des effets du mariage ou du partenariat et du régime « primaire »
257
1) Le principe : l'emprise des Règlements sur les effets patrimoniaux du mariage ou du partenariat257
2) L'indifférence de la nature impérative des règles nationales262
3) Les conséquences de l'approche européenne263
4) Les applications concrètes266
D. Les mécanismes visant exclusivement les relations entre époux post-mariage
270
E. Les institutions quasi-matrimoniales
271
F. Relations entre époux ou partenaires et personnes momies
276
G. Régime matrimonial et insolvabilité d'un époux ou partenaire
280
IV. Les notions de « convention matrimoniale » et de « convention partenariale »
282
A. Considérations générales
282
B. Un accord
285
C. Un accord avant, pendant ou après l'union
287
D. Un accord entre époux/partenaires ou futurs époux/partenaires
289
E. Un accord portant sur l'organisation du régime matrimonial des effets patrimoniaux du partenariat enregistré
290
1) Accord ponctuel ou global292
2) Les conventions mixtes294
3) Convention matrimoniale et acte de mariage298
4) Les dispositions relatives à la dot303
V. Les notions relatives à la circulation des actes et des décisions
306
A. Les États membres d'origine et d'exécution
306
1) L'Etat membre d'origine307
2) L'État, membre d'exécution309
B. Les notions de décision, transaction judiciaire et acte authentique
310
1) La notion de décision310
2) La notion de transaction judiciaire315
3) La notion d'acte authentique317
VI. La notion de juridiction
325
A. Les autorités judiciaires
328
B. Les autres autorités et les professionnels du droit
330
1) Les exigences particulières331
a) Exigences relatives au contenu de la mission332
b) Exigences relatives à l'exercice de la mission334
2) La situation du notariat335
3) L'obligation de notification et ses conséquences344
Chapitre II. - Compétence347
Article 4. Compétence en cas de décès d'un des époux/des partenaires353
I. Observations liminaires
354
II. Les avantages et les inconvénients de la règle
356
III. Les conditions de la compétence accessoire
358
A. Une juridiction saisie d'une question successorale
358
B. Une question en relation avec la succession
362
C. Une juridiction compétente pour la succession
363
1) Les juridictions de l'État de la dernière résidence habituelle du défunt366
2) Les juridictions de l'État national du défunt en cas de choix de loi367
a) Une condition commune : le choix de loi368
b) La compétence fondée sur l'élection de for ou l'acceptation tacite369
c) La compétence fondée sur un déclinatoire371
d) L'incompétence de la juridiction ayant décliné sa compétence372
3) La compétence subsidiaire des juridictions de l'État de situation..373
4) Le for de nécessité377
D. La limitation de la procédure
377
Article 5. Compétence dans des affaires de divorce, de séparation de corps ou d'annulation du mariage
Compétence en cas de dissolution ou d'annulation du partenariat379
I. Observations liminaires
381
II. Les avantages et les limites de la règle
383
III. Les conditions communes aux deux Règlements
388
A. Une juridiction saisie
388
B. Le lien avec la demande principale
393
C. La compétence pour la question principale
394
IV. La compétence pour statuer sur le régime matrimonial
395
A. Observations générales
395
B. La distinction entre les chefs de compétence
396
1) Les hypothèses de compétence accessoire de plein droit396
a) Les juridictions de l'État de la résidence habituelle commune des époux398
b) Les juridictions de l'État, de la dernière résidence habituelle commune398
c) Les juridictions de l'État de la résidence habituelle du défendeur399
d) Les juridictions saisies d'une demande conjointe de divorce ou de séparation400
e) Les juridictions de l'État de la nationalité commune400
f) Les juridictions saisies d'une demande reconventionnelle401
2) La compétence accessoire soumise à l'accord des époux402
a) Les juridictions de l'État de la résidence habituelle de l'époux demandeur402
b) Les juridictions saisies d'une demande de conversion de la séparation en divorce402
c) Les compétences résiduelles fondées sur le droit national403
V. La compétence pour statuer sur les effets patrimoniaux du partenariat
VI. L'accord des conjoints ou des partenaires
405
VII. Dissociation entre compétence et loi applicable
408
Article 6. Autres compétences411
I. Observations liminaires
412
II. Cas d'application
413
A. Cas non couverts par les articles 4 ou 5
413
1) Absence d'une succession ou d'un cas de désunion414
2) Absence d'une juridiction saisie au sens des articles 4 et 5415
3) Absence de lien avec la succession ou la désunion418
4) Mariage entre personnes de même sexe418
B. Absence d'une juridiction compétente en vertu des articles 4 et 5
419
III. Les chefs de compétence
420
A. Remarques générales
420
B. Les chefs de compétences
422
1) La résidence habituelle des époux ou des partenaires422
2) La dernière résidence habituelle des époux ou des partenaires424
3) La résidence habituelle du défendeur426
4) La nationalité commune des époux ou des partenaires427
5) L'État, selon le droit, duquel le partenariat a été créé428
I. Contexte et objectifs
430
II. Le Règlement régimes
431
A. Champ d'application
431
B. Relation avec les articles 4 et 5
432
C. Conditions du choix
437
D. Options de choix selon l'article 7
438
1) Choix du for et de la loi applicable438
2) For et droit applicable à défaut de choix439
3) Le choix des juridictions de l'État membre où le mariage a été célébré441
E. Portée du choix
441
F. Effets du choix
443
G. Validité de l'accord, de choix de for
444
1) Validité formelle444
2) Validité matérielle446
H. Planification
446
III. Le Règlement partenariats
447
Article 8. Compétence fondée sur la comparution du défendeur449
I. Contexte et objectifs
450
II. Le Règlement régimes
450
A. Champ d'application
450
B. Le concept, de comparution sans contestation
453
C. L'information par le juge
454
III. Le Règlement partenariats
456
Article 9. Compétence de substitution457
I. Observations liminaires
458
II. Les conditions du déclinatoire
463
A. La non-reconnaissance ou l'inexistence du mariage ou du partenariat
463
B. Une juridiction saisie sur le fondement de certaines règles de compétences
466
1) Les juridictions pouvant décliner selon le Règlement régimes466
2) Les juridictions pouvant décliner selon le Règlement partenariats469
C. L'absence d'une décision reconnue relative à la désunion du couple
470
D. Les autres conditions et modalités du déclinatoire
471
III. Les compétences de substitution
471
A. L'élection de for
471
B. Les compétences de substitution à défaut d'accord
473
C. Déclinatoires successifs
475
Article 10. Compétence subsidiaire477
I. Observations liminaires
478
II. Les conditions de la compétence subsidiaire
479
A. Caractère subsidiaire
479
1) Aucune autre juridiction n'est, compétente sur les fondements des articles 4 à 8479
2) Incompétence résultant de l'application de l'article 9481
B. Un immeuble situé dans un État lié par les Règlements
482
III. L'effet de la compétence subsidiaire
484
IV. Les avantages et les inconvénients de la règle
485
A. Une compétence subsidiaire uniforme
485
B. Le risque de compétences concurrentes et de conflits positifs
485
C. La dérogation au principe d'unité
486
D. La dissociation entre compétence et loi applicable
487
Article 11. Forum necessitatis489
I. Observations liminaires
490
II. Les conditions d'application de la règle
490
A. Une compétence subsidiaire
490
B. L'impossibilité absolue ou relative d'une procédure à l'étranger
492
C. Un lien suffisant avec l'État du for
494
D. L'appréciation discrétionnaire et le caractère exceptionnel de l'article 11
495
III. Les effets
496
Article 12. Demandes reconventionnelles499
I. Observations liminaires
499
II. Les conditions de la compétence
500
Article 13. Limitation de la procédure503
I. Observations liminaires
504
II. Les conditions d'application
505
A. Une juridiction saisie
505
B. Une succession relevant du Règlement successions
505
1) Compétence fondée sur l'article 4506
2) Compétence fondée sur d'autres dispositions508
C. Demande de l'une des parties
510
D. Biens situés dans un Étal tiers
510
E. Le pronostic de non-reconnaissance
512
F. Appréciation discrétionnaire
514
III. Les effets de la disposition
515
IV. La limitation de la procédure par les parties
517
Article 14. Saisine d'une juridiction519
Article 15. Vérification de la compétence523
I. Observations introductives
523
II. L'obligation du juge saisi de vérifier sa compétence
524
III. L'obligation du juge incompétent de se dessaisir
526
Article 16. Vérification de la recevabilité531
I. Observations introductives
532
II. Le contenu de la protection du défendeur non comparant
532
III. Les modalités de protection du défendeur non comparant
534
Article 17. Litispendance537
I. Observations introductives
537
II. Les conditions d'application
539
A. Deux ou plusieurs « juridictions »
539
B. Limites matérielles et territoriales de l'article 17
539
C. L'identité des litiges
541
1) Les « mêmes parties »541
2) Le « même objet » et « la même cause »542
III. La mise en oeuvre
543
IV. Litispendance et reconnaissance des décisions
546
Article 18. Connexité549
I. Observations introductives
553
II. La compétence directe au provisoire
555
III. La notion de « mesures provisoires et conservatoires »
558
IV. La circulation des mesures provisoires et conservatoires
559
Chapitre III. - Loi applicable563
Article 20. Application universelle567
Article 21. Unité de la loi applicable571
I. Le principe d'unité et sa portée
571
II. Les précédents
572
III. Unité et immutabilité de la loi applicable
574
IV. Les tempéraments de l'unité
574
Article 22. Choix de la loi applicable577
I. Historique de l'article 22
579
II. L'article 22 et la consécration de l'autonomie de la volonté en droit international privé des régimes matrimoniaux
582
III. Les justifications de l'autonomie de la volonté en matière patrimoniale familiale
588
IV. La nature de l'autonomie de la volonté
590
V. L'étendue du choix
594
A. Le choix de la loi de la nationalité
599
B. Le choix de la loi de la résidence habituelle
608
C. Le choix de la loi de l'État selon le droit duquel le partenariat a été enregistré
612
VI. Les limites au choix de loi
614
A. Interdiction du choix de loi partiel
617
B. Interdiction du choix de normes non étatiques
620
C. Refus du choix en faveur de la loi de la résidence future des époux et des partenaires
621
D. Partenaires : obligation d'un choix de loi efficace
622
E. La sanction du non-respect des limites de l'article 22
625
VII. Le choix de loi tacite
626
A. La question de principe : admissibilité du choix de loi tacite
626
B. La recherche du choix de loi tacite : quel, périmètre ?
631
C. Les indices d'un choix de loi tacite
636
VIII. Le moment du choix
645
IX. La modification du choix de loi
647
A. Changement de loi : principe et modalités
648
B. Changement de loi et changement de régime
650
C. Changement de loi et effet rétroactif
656
i) Le principe : un changement de loi pour l'avenir656
ii) La nuance : la possibilité d'un changement de loi rétroactif660
A. La possibilité pour les époux ou partenaires de faire rétroagir le choix de loi
660
B. La protection des droits des tiers
663
X. L'efficacité du choix de loi
668
XI. Le choix de loi en dehors de l'article 22
671
Article 23. Validité quant à la forme de la convention sur le choix de la loi applicable677
I. Introduction
678
II. Champ d'application
681
III. Le socle européen
684
IV. Les exigences nationales : la diversité au service des politiques des États membres
688
A. Le principe
688
B. Les règles formelles supplémentaires
694
C. Les différentes hypothèses
700
Article 24. Consentement et validité au fond703
I. Introduction
704
II. Champ d'application
706
III. Le principe
714
A. L'application de la loi choisie par les parties
714
B. L'identification des exigences matérielles pertinentes
715
IV. Le tempérament
719
A. Champ d'application du tempérament
719
B. Mise en oeuvre du tempérament
723
Article 25. Validité quant à la forme d'une convention matrimoniale
Validité quant à la forme d'une convention partenariale
731
I. Introduction
732
II. Le socle européen
737
III. Les exigences nationales : un cumul potentiel
740
A. Les exigences formelles supplémentaires
740
B. Le système mis en place par l'article 25
754
1) La lex causae760
2) La loi de la résidence habituelle763
Article 26. Loi applicable à défaut de choix par les parties767
I. Observations introductives
770
II. Les conditions d'application
771
III. La loi applicable au régime matrimonial
774
A. Le rattachement objectif du régime matrimonial
774
1) Des rattachements « en cascade »774
2) La loi de la première résidence habituelle commune777
a) Observations générales777
b) Signification de résidence habituelle « commune »780
c) Signification de « première » résidence habituelle783
d) L'immutabilité du rattachement791
3) Loi de la nationalité commune795
a) Observations générales795
b) La célébration du mariage comme moment déterminant797
c) La détermination de la nationalité des époux798
d) Les cas de double nationalité non-commune799
e) Les cas de double nationalité commune805
4) Les liens les plus étroits806
a) Observations générales806
b) La célébration du mariage comme moment déterminant809
c) Les liens pertinents811
B. La clause d'exception
813
1) Observations générales813
2) La fonction de la clause d'exception815
a) Correction du rattachement à la première résidence habituelle des époux815
b) Application du droit de la dernière résidence habituelle des époux817
3) Les autres conditions de la clause d'exception818
a) Caractère exceptionnel818
b) Demande de la part d'un époux et charge de la preuve819
c) La durée significativement plus longue de la dernière résidence habituelle820
d) Expectatives des époux821
e) Appréciation discrétionnaire du juge826
f) Absence d'une convention matrimoniale antérieure830
4) Les effets de la clause d'exception831
a) Application de la loi de la dernière résidence habituelle commune831
b) Application en principe rétroactive832
c) Protection des tiers834
IV. La loi applicable aux effets patrimoniaux du partenariat enregistré
835
A. Le rattachement objectif
835
1) Le rattachement à la loi de création du partenariat835
2) Les avantages et les inconvénients du rattachement835
3) La référence à la création plutôt qu'à l'enregistrement du partenariat840
4) Les cas d'enregistrement multiple841
B. La clause d'exception
842
Article 27. Portée de la loi applicable845
I. Introduction
847
II. L'établissement du régime matrimonial ou des effets patrimoniaux du partenariat enregistré
850
A. Le régime légal
851
B. Les conventions entre époux ou partenaires
853
1) La validité substantielle d'une convention matrimoniale ou partenariale854
i) Les questions visées854
ii) Les questions qui n'intéressent pas la validité substantielle de la convention860
2) Les difficultés liées à l'écoulement du temps863
III. Le fonctionnement du régime
866
A. La composition des patrimoines
866
1) L'emprise de la loi applicable aux relations patrimoniales entre membres du couple867
2) L'intervention de la loi réelle871
B. La gestion des patrimoines
873
C. Les relations avec les tiers
881
1) Introduction881
2) Le principe : application de la loi du régime883
3) L'étendue de l'emprise de l'article 27, point, f885
4) La relation avec l'article 28889
IV. La mutabilité du régime
891
V. La fin du régime
899
A. La dissolution du régime matrimonial et la division des biens des partenaires
899
B. La liquidation et le partage
903
1) Les opérations de liquidation905
2) Le partage910
Article 28. Opposabilité aux tiers917
I. Introduction
920
II. Les interactions entre les époux ou partenaires et les tiers saisies par le droit
920
III. Le droit international privé des interactions entre les époux ou partenaires et les tiers
929
IV. La nature du mécanisme mis en place par l'article 28
934
V. Le fonctionnement de l'article 28
937
VI. L'importance de l'article 28 dans le système des Règlements
940
VII. Les conditions d'application de l'article 28
943
VIII. La neutralisation de l'article 28 : la connaissance dans le chef du tiers
946
A. Les relations entre connaissance effective et connaissance présumée
948
B. La charge de la preuve
952
C. La connaissance présumée
953
1) La nature des présomptions954
2) Les présomptions fondées sur la coïncidence des lois957
a) Coïncidence entre la loi du régime et la loi de la convention958
b) Coïncidence entre la loi du régime et la résidence habituelle des parties961
c) Coïncidence entre la loi du régime et la loi du lieu de situation de l'immeuble964
3) Les présomptions liées au respect des obligations de publicité ou d'enregistrement.966
D. La connaissance effective ou l'ignorance négligente
968
1) L'objet de la preuve et la preuve contraire968
2) Les moyens à mettre en oeuvre980
IX. La solution en cas d'inopposabilité de la loi du régime
984
Article 29. Adaptation des droits réels993
I. Introduction
994
II. Champ d'application
998
A. Concept de droit réel
999
B. Droit réel lié aux relations entre époux ou partenaires
1004
C. Inexistence du droit réel
1005
III. Mise en oeuvre de l'article 29
1016
A. Interdiction du refus d'accueillir le droit réel
1016
B. Mécanisme de l'adaptation
1018
C. Mise en oeuvre de l'adaptation
1022
Article 30. Lois de police1025
I. Observations liminaires
1025
II. Les lois de police dans le cadre des Règlements
1026
III. Les hypothèses d'identification des lois de police
1028
A. La protection du logement familial
1029
B. Autres intérêts protégés par des lois de police
1029
IV. Le rapport entre les mécanismes de l'ordre public et des lois de police
1032
Article 31. Ordre public1035
I. Observations liminaires
1036
II. Conditions et effets de l'intervention du mécanisme de l'ordre public international
1036
A. Les conditions du déclenchement
1037
1) Le caractère d'exception de l'ordre public international1037
2) L'application in coucreto1038
3) Les liens de proximité (« Inlandsbeziehung »)1040
B. Les effets du recours à l'ordre public international
1042
III. Les principes et les valeurs protégés par l'ordre public
1044
A. Le principe d'égalité entre hommes et femmes
1046
B. Le principe de l'interdiction des discriminations à l'égard des couples de même sexe
1049
C. Le principe de la solidarité familiale
1053
IV. Limites et contrôle de l'application de l'ordre public international.
1055
A. Les limites de l'ordre public
1056
1) Les limites découlant des principes du droit, européen1056
2) Les limites découlant des Règlements eux-mêmes1057
B. Les acteurs responsables du contrôle de l'ordre public
1059
1) Le contrôle exercé par la Cour de justice : l'ordre public comme une notion autonome du droit européen1059
2) Le contrôle par les juges des Etats membres : le renforcement nécessaire de la motivation justifiant le recours à l'ordre public international1060
3) Le rôle des notaires1063
Article 32. Exclusion du renvoi1065
I. Observations liminaires
1065
II. La raison d'être de la règle
1068
III. Les possibles avantages du renvoi
1071
IV. Renvoi et clause d'exception
1073
Article 33. Systèmes non unifiés - Conflits de lois territoriaux1075
Article 34. Systèmes non unifiés - Conflits de lois interpersonnels1076
Article 35. Non-application du présent règlement aux conflits de lois internes1077
I. Observations liminaires
1077
II. Les conflits de lois territoriaux
1081
A. Le renvoi aux règles internes de la loi applicable
1081
B. L'application subsidiaire des critères prévus par les Règlements
1086
1) L'application du critère de la résidence habituelle1087
2) Le remplacement du critère de la nationalité par les liens les plus étroits1089
C. L'application d'autres critères de rattachement
1093
III. Les conflits de lois interpersonnels
1093
IV. Les conflits de lois internes
1094
Chapitre IV. - Reconnaissance, force exécutoire et exécution des décisions1097
I. Une nouvelle étape de l'intégration du principe de reconnaissance mutuelle au droit européen
1097
II. Les conditions d'application des dispositions du chapitre IV
1102
Article 36. Reconnaissance1109
I. La reconnaissance de plein droit
1109
II. La notion et les effets de la reconnaissance
1110
III. La demande de reconnaissance à titre principal
1113
A. La qualité pour agir
1113
B. La procédure de reconnaissance
1115
C. Le régime des actions déclaratoires négatives
1116
IV. La reconnaissance à titre incident
1117
Article 37. Motifs de non-reconnaissance1119
I. Observations liminaires
1120
II. Le rôle de l'ordre public dans la procédure de reconnaissance et exécution des décisions étrangères
1122
A. La notion d'ordre public
1122
B. L'ordre public substantiel
1127
1) La violation du principe de non-discrimination1127
2) L'exception d'ordre public à l'époque du pluralisme matrimonial1128
3) D'autres cas de violation de l'ordre public ?1132
III. L'ordre public procédural et les défauts de la notification
1133
A. Contenu de l'ordre -public procédural
1133
B. Les décisions rendues par défaut et les notifications inefficaces
1136
IV. Les décisions inconciliables
1141
A. Les décisions qui contredisent une décision de l'État, du for
1142
B. Les décisions qui contredisent une décision antérieure pouvant être reconnue dans l'État du for
1143
Article 38. Droits fondamentaux1145
Article 39. Interdiction du contrôle de la compétence de la juridiction d'origine1147
Article 40. Absence de révision quant au fond1151
Article 41. Sursis à statuer1155
Article 42. Force exécutoire1157
I. Observations liminaires
1157
II. Le caractère exécutoire de la décision
1159
III. La déclaration de force exécutoire et l'exécution
1160
Article 43. Détermination du domicile1163
Article 44. Compétence territoriale1165
Article 45. Procédure1167
Article 46. Défaut de production de l'attestation1171
Article 47. Déclaration constatant la force exécutoire1173
Article 48. Communication de la décision relative à la demande de déclaration constatant la force exécutoire1175
Article 49. Recours contre la décision relative à la demande de déclaration constatant la force exécutoire1177
I. Les deux types de recours contre la décision sur la force exécutoire
1178
II. L'objet du recours
1178
III. Les moyens à disposition des tiers intéressés
1180
Article 50. Pourvoi contre la décision rendue sur le recours1183
Article 51. Refus ou révocation d'une déclaration constatant la force exécutoire1185
Article 52. Sursis à statuer1187
Article 53. Mesures provisoires et conservatoires1191
I. Les mesures conservatoires avant la déclaration d'exequatur
1192
II. Les mesures conservatoires après la déclaration d'exequatur
1194
III. L'exécution provisoire et les mesures conservatoires
1195
Article 54. Force exécutoire partielle1197
Article 55. Aide juridictionnelle1201
Article 56. Caution ou dépôt1205
Article 57. Impôt, droit ou taxe1207
Chapitre V. - Actes authentiques et transactions judiciaires1209
Article 58. Acceptation des actes authentiques1209
I. Introduction
1210
II. Champ d'application
1214
III. Portée de l'article 58 : l'acceptation de la force probante
1215
A. Le régime européen de l'authenticité
1215
1) Le principe : un régime spécial pour la force probante1215
2) Le mécanisme : l'extension de la force probante1217
3) Le régime de la contestation de l'authenticité1221
B. Le negotium
1222
IV. L'outil destiné à faciliter la circulation : l'attestation concernant l'acte authentique
1224
V. Les limites à la circulation : l'ordre public et les contestations
1226
A. L'ordre public
1227
B. Les contestations
1229
C. Le conflit entre deux actes authentiques
1232
Article 59. Force exécutoire des actes authentiques1235
I. Quels sont les actes visés ?
1236
II. Le principe : nécessité d'une déclaration préalable constatant la force exécutoire
1239
III. La nuance : un contrôle fondé sur l'ordre public
1244
Article 60. Force exécutoire des transactions judiciaires1249
I. Champ d'application
1250
II. Nécessité d'une déclaration constatant la force exécutoire
1251
III. Le recours contre la déclaration constatant la force exécutoire et l'ordre public
1255
Chapitre VI. - Dispositions générales et finales1259
Article 61. Légalisation ou formalité analogue1259
Article 62. Relations avec les conventions internationales existantes...1261
I. Observations introductives
1262
II. Les solutions de portée générale
1264
III. Les conventions nordiques
1267
IV. L'impossibilité pour les États membres de conclure de nouvelles conventions
1267
Article 63. Informations mises à la disposition du public1271
Article 64. Informations concernant les coordonnées et les procédures1271
Article 65. Établissement et modification ultérieure de la liste contenant les informations visées à l'article 3, paragraphe 21272
Article 66. Établissement et modification ultérieure des attestations et des formulaires visés aux articles 45, paragraphe 3, point b), 58, 59 et 601272
Article 67. Comité1273
Article 68. Clause de réexamen1273
Article 69. Dispositions transitoires1277
I. Le principe : une application réservée aux situations nouvelles
1280
II. L'application dans le temps des règles de conflit de lois
1282
A. Application automatique des règles européennes de conflit de lois aux couples formés à compter du 29 janvier 2019
1283
B. Choix de loi effectué à compter du 29 janvier 2019
1285
III. L'application dans le temps des règles de compétence internationale et de reconnaissance ou d'exécution
1296
A. L'application dans le temps des règles de compétence
1296
B. L'application dans le temps des règles de reconnaissance et d'exécution des décisions
1301
Article 70. Entrée en vigueur1305
I. Distinction entre entrée en vigueur et application
1305
II. Application anticipée de certaines dispositions
1306
III. Application réservée aux États membres participant à la coopération renforcée
1308
Bibliographie
1311
Index
1335