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Qui nous délivrera de Louis XIV ? : traité d'égotisme selon Stendhal

Résumé

Promenade dans l'oeuvre de Stendhal à travers une anthologie regroupant des extraits de chroniques, articles, lettres ou ouvrages (du ¤¤De l'amour¤¤ à ¤¤Vie d'Henry Brulard¤¤), l'ensemble délivrant, sous forme d'aphorismes, une observation implacable des moeurs et des pensées du temps de la Restauration.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2010
  • Notes
    • Bibliogr. p. 133-134
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (133 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm
  • ISBN
    • 978-2-7538-0555-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Stendhal est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands romanciers français, mais l'homme d'idées et d'action reste, dans son pays, méconnu et suspect. C'est cet observateur implacable des moeurs de son temps, des lendemains de 1789, puis de Waterloo, cet esprit éminemment révolutionnaire, au sens le plus noble, que l'éditeur a voulu faire mieux connaître à travers cette anthologie-manifeste. Cette voix libre, amie de l'imprudence, est un remède au lugubre assommoir du «politiquement correct» qui paralyse notre civilisation.

      Qui nous délivrera de Louis XIV ? Voilà la grande question qui renferme le sort de la littérature française à venir. Les gens de lettres actuels se sont fait un point de doctrine de soutenir le genre à la Louis XIV, et l'Académie française est devenue plus intolérante et presque aussi absurde que la Sorbonne.

      Je propose au public d'adopter le verbe poffer (du mot anglais puff), qui veut dire vanter à toute outrance, prôner dans les journaux avec effronterie. Ce mot manque à la langue, quoique la chose se voie tous les jours dans les colonnes des journaux à la mode, auxquels on paie le puff en raison du nombre de leurs abonnés.

      Un des caractères du siècle de la Révolution (1789-1832), c'est qu'il n'y ait point de grand succès sans un certain degré d'impudeur et même de charlatanisme décidé.

      Il me semble qu'il faut du courage à l'écrivain presque autant qu'au guerrier ; l'un ne doit pas plus songer aux journalistes que l'autre à l'hôpital.

      Toute idée de politique dans un ouvrage de littérature... est un coup de pistolet au milieu d'un concert.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 840"18" STEN 3

    Niveau 3 - Langues et littératures