L'épreuve de la maladie avec ou sans mots

Résumé

Mettant en avant l'importance de l'écoute et de la narration chez les personnes malades ou en fin de vie, un dossier qui fait le point sur ce travail psychique lors de rencontres avec le corps médical, la famille ou des personnes extérieures. Les contributeurs insistent sur la détresse des proches et donc l'importance de proposer des psychiatres ou psychologues pour que les patients se confient. ©Electre 2016

Éditeur(s)
- Presses universitaires de Grenoble
Date
- 2016
Notes
- N° de : "Jusqu'à la mort accompagner la vie", ISSN 0768-6625, (mars 2016)n°126
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (124 p.) ; 22 cm
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-7061-2563-8
ISSN
- 0768-6625
Indice
- 614.14 Déontologie médicale, relations personnel soignant-malade
Quatrième de couverture
- Revue | Jusqu'à la mort accompagner la vie
  L'épreuve de la maladie avec ou sans mots
  Dans la maladie grave, la personne peut vivre de grandes difficultés à se comprendre elle-même et à se faire comprendre des autres, tant ses réactions émotionnelles s'emballent, déraillent, s'embrouillent. Les écoutants peuvent accueillir ce que l'événement maladie suscite comme travail psychique, travail parfois narratif, chez le patient qui se révèle par petites touches, dans la rencontre.
Tables des matières
- - Revue / Jusqu'à la mort accompagner la vie
  - L'épreuve de la maladie avec ou sans mots
  - PUG
  - Éditorial
  - Tenter de mettre en mots
    Bruno Rochas, Catherine Marin5
  - Dans la maladie grave, la personne peut vivre de grandes difficultés à se comprendre elle-même et à se faire comprendre des autres, tant ses réactions émotionnelles s'emballent, déraillent, s'embrouillent. Les écoutants peuvent accueillir ce que l'événement maladie suscite comme travail psychique, travail parfois narratif, chez le patient qui se révèle par petites touches, dans la rencontre.
  - Le dossier
  - Le vulnérable et le tiers narrant
    Johann Michel13
  - S'il y a une relation étroite entre identité personnelle et narration, qu'en est-il lorsque le sujet est confronté à des expériences extrêmes de vulnérabilité physique et psychique, ou lorsqu'un événement biographique ne parvient plus à s'agencer dans l'histoire d'une vie ? Quand l'événement discordant est chargé d'un bouleversement, voire d'un effondrement de nos univers habituels de signification, il requiert de la part du sujet un travail interprétatif pour l'agencer dans une nouvelle histoire sensée
  - Monsieur Mo, ou comment se rejoindre ?
    Catherine Marin25
  - Le psychologue clinicien à l'hôpital, dans sa pratique en référence à la psychanalyse, ne propose pas qu'une simple écoute. Il s'agit plutôt d'encourager le sujet malade à exprimer sa vérité face à ce qui lui arrive, en respectant la manière dont il pourra la dire. Sensibiliser les soignants à la dimension psychique est tout aussi important. Le psychologue peut, en participant à des concertations pluridisciplinaires, encourager et soutenir une alliance soignant-soigné souvent mise à mal par la maladie grave et la crainte de l'échec thérapeutique
  - Faire le récit de soi et rester vivant ?
    Valéria Milewski35
  - L'individu malade n'est pas qu'une maladie, on peut l'acter en lui proposant de revenir au centre de ce qu'il est et de faire son récit de vie, accompagné d'un membre de l'équipe, le biographe hospitalier. Il s'agit dès lors de prendre soin d'un sujet souffrant et spirituel, le reconnaître comme un individu et lui donner la possibilité de remonter son fil à soi introspectif et rétrospectif
  - Relecture de vie
    Pierre Reboul47
  - Les bénévoles, au chevet des personnes qu'ils accompagnent, sont souvent invités à écouter le récit de leur vie. De façon allusive et partielle, ou détaillée, ce récit leur est livré, confidence précieuse dont ils deviennent dépositaires. Comment comprendre ce processus naturel si fréquent ? Quels ressorts à cette démarche, quelles attentes, quels bénéfices ? Quelle place et quel rôle pour le bénévole ?
  - Mort sans narration, anxieuse et contestée, un défi pour la philosophie des soins palliatifs ?
    Véronique Savioz, Patrice Guex61
  - Les patients considérés comme les plus vulnérables sont ceux auxquels on n'a pas accès, ceux qui refusent ou ne peuvent pas entrer dans les relations souhaitées par les professionnels. Les soignants sont privés du discours qui leur permettrait d'intervenir normalement. De leur point de vue, cette « limite » est considérée comme une fragilité psychologique importante qui s'ajoute à la souffrance d'être en fin de vie.
  - De la souffrance du psychiatre en soins palliatifs... Dans certains cas bien spécifiques
    Joëlle Vernet75
  - Certaines personnes présentent des troubles psychiatriques de l'approche de la mort. En raison de cette apparence spécifique, il peut advenir que leur souffrance soit insupportable pour l'entourage. Pourtant, c'est ce qu'ils en disent et ce qu'ils veulent en faire qui reste primordial dans la décision à prendre à propos d'éventuels soins spécialisés quel que soit leur état psychique antérieur et quelle que soit la forme que prend l'expression de leur douleur morale du moment.
  - Témoignage
  - ¤ Un trou dans la tête
    Max et Paule79
  - Soignants face aux familles - penser pour penser la relation
    Muriel Granziera, Sonia Merghad-Dubois85
  - La rencontre humaine dans la triade patient-famille-soignant peut être le lieu d'agressivité des familles et de perte de sens. Le soignant peut à son tour être dans la colère ou l'évitement. L'enjeu est de réalimenter la relation, mettre un récit cette difficulté de la rencontre. Il pourra comprendre que la violence des familles n'est pas dirigée contre des personnes mais qu'elle est simplement l'expression d'une colère envers l'insupportable que provoquent la maladie, la perte ou le changement de l'être aimé
  - Les actualités
  - Compte rendu d'actualité
    René Schaerer, Françoise Poirier99
  - « Sédation profonde et continue » comment se repérer ? Quels enjeux ?
    Position de la fédération Jalmalv107
  - Recension113
  - Annonces115
  - Pour aller plus loin, bibliographie thématique117
Origine de la notice:
- Electre