par Desbois, Laurent (1959-....)
L'Harmattan
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Disponible - 791(82) DES
Niveau 3 - Cinéma
par Desbois, Laurent (1959-....)
L'Harmattan
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Disponible - 791(82) DES
Niveau 3 - Cinéma
Labyrinthique et cyclothymique, le parcours du cinéma brésilien est à l'image de l'histoire socio-raciale et économico-culturelle d'un pays démesuré : crises existentielles, rêves utopiques et désillusions, fascination pour des modèles étrangers comme le musical hollywoodien ou la nouvelle vague, quête d'identité nationale.
L'odyssée du cinéma brésilien, de l'Atlantide à la Cité de Dieu
Premier Volume
Les rêves d'Icare (1940-1970)
L'Odyssée du cinéma brésilien trace, en douze chants dont six composent ce premier volume Les Rêves d'Icare, le parcours initiatique d'un cinéma labyrinthique et cyclothymique, à la lumière de l'histoire socio-raciale et économico-culturelle d'un pays démesuré. Souvent en crise existentielle, de rêves utopiques en désillusions, fasciné par des modèles étrangers (musical hollywoodien, nouvelle vague), il est constamment en quête d'identité nationale.
Après une ère de balbutiements, naît à Rio en 1941 la première grande compagnie locale, Atlântida, créatrice d'un genre, la chanchada. Dans les années 50 à São Paulo, le cosmopolite Alberto Cavalcanti dirige le plus grand studio sud-américain, l'éphémère Vera Cruz aux films primés internationalement (le nordestern O Cangaceiro). Face à ce cinéma d'imitation, surgit le cinéma novo dont la caméra coup de poing heurte les réalités du pays : Pereira dos Santos, Ruy Guerra et Glauber Rocha font sensation en Europe avec la trilogie du sertão puis une génération s'exprime à travers des héros-métaphores du Brésil, esclave Ganga Zumba (Diegues) ou allégorique Macunaïma (De Andrade).
En 1964, Histoire (dictature militaire) et histoire (du cinéma) se mêlent : cerner ces relations, en débroussailler les entrelacs, voici le propos de ce livre ambitieux, nécessaire et enthousiaste.
Disponible - 791(82) DES
Niveau 3 - Cinéma