L'office du juge des référés en droit de l'urbanisme
Benjamin Hachem
LGDJ lextenso éditions
Préface
IX
Avant-propos
XI
Table des abréviations
XIII
Introduction
1
Section 1. L'inefficacité de la procédure du sursis à exécution
ou la remise en cause de la crédibilité du juge administratif4
A. Le caractère difficilement réversible des décisions
d'utilisation des sols et de préemption4
1. Le principe de l'effet rétroactif des décisions
d'annulation rendues par le juge administratif4
2. La dualité de juridiction, un obstacle à l'exécution
des décisions du juge administratif en matière d'urbanisme6
a) La difficile mise en oeuvre de l'effet rétroactif
des décisions annulant une autorisation d'utilisation
des sols entièrement exécutée
6
Alpha) La compétence du juge pénal pour prononcer
une mesure de démolition d'une construction illégale7
Bêta) La compétence du juge civil pour prononcer
une mesure de démolition d'une construction illégale9
Gamma) Le prononcé d'une mesure de démolition par le juge
judiciaire n'implique pas nécessairement son exécution10
b) La difficile mise en oeuvre des effets rétroactifs
des décisions annulant une décision de préemption
entièrement exécutée
12
B. L'insuffisante efficacité des décisions rendues
par le juge administratif pour prévenir les effets
difficilement réversibles des décisions d'urbanisme14
1. L'inefficacité des décisions rendues par le juge
du fond ou la remise en cause de l'effectivité du droit
de l'urbanisme et de la légitimité du juge administratif15
2. La nécessité d'une procédure de sursis à exécution16
3. Le caractère lacunaire de la procédure du sursis
à exécution comme cause du manque d'efficacité
du juge administratif en matière d'urbanisme17
Section 2. La réforme du 30 juin 2000 ou la volonté de faire
du juge des référés un juge de l'urgence efficace21
A. Les nouveaux moyens juridiques mis à la disposition
du juge administratif des référés21
B. Le rôle déterminant du juge administratif dans le succès
de la réforme des procédures d'urgence25
Partie 1
Un office caractérisé
par une certaine spécificité
Titre 1 : L'obligation pour le juge des référés
de statuer dans des délais compatibles
avec le contentieux de l'urbanisme
29
Chapitre 1. Une célérité accrue en matière de référé d'urbanisme
31
Section 1. La notion de non-lieu en matière de référé d'urbanisme31
§ 1. Le régime particulier des non-lieux en matière d'urbanisme
31
A. Permis de construire et non-lieu à statuer32
1. L'hypothèse classique de non-lieu : le retrait
et la délivrance du permis de construire32
2. La disparition de l'objet de la requête en référé du fait
de l'achèvement des travaux33
B. Non-lieu et droit de préemption34
§ 2. Le risque de confusion entre la notion de non-lieu
et celle d'absence d'urgence
38
A. Les difficultés de distinction entre le non-lieu
et l'absence d'urgence en matière d'urbanisme38
1. La distinction entre le non-lieu et l'absence d'urgence
en matière de retrait de permis de construire38
2. La distinction entre le non-lieu et l'absence d'urgence
en matière d'achèvement des travaux39
B. L'absence de sanction en cas de confusion
entre la notion de non-lieu et celle d'absence d'urgence40
C. L'intérêt de la distinction entre le rejet d'une ordonnance
de référé pour défaut d'urgence et la perte d'objet
de la demande en cours d'instance41
Section 2. L'obligation législative pour le juge des référés
de se prononcer dans un délai déterminé en matière d'urbanisme42
§ 1. L'obligation pour le juge des référés de statuer dans le délai
d'un mois à l'encontre de certaines décisions d'urbanisme
43
§ 2. L'absence d'utilité des dispositions de l'article L. 600-3
du Code de l'urbanisme
43
Chapitre 2. La procédure de référé, une procédure adaptée
au contentieux de l'urbanisme
47
Section 1. Des conditions de recevabilité assouplies47
§ 1. Les incidences du caractère accessoire de la requête
en référé-suspension : la nécessité de la recevabilité du recours au fond
48
A. La nécessité du dépôt d'une requête au fond48
B. Les incidences des spécificités procédurales
en matière d'urbanisme sur la demande en suspension49
C. La distinction entre absence d'introduction
d'un recours au fond et absence de production
d'une copie du recours au fond dans la requête en référé50
1. L'absence d'introduction d'un recours au fond,
une question d'ordre public50
2. L'absence de production d'une copie du recours
au fond au dossier en référé n'est pas constitutive
d'une question d'ordre public51
3. Une distinction de régime peu lisible,
favorable à l'auteur du référé-suspension53
§ 2. Les dispenses procédurales des demandes de référé en matière
d'urbanisme
54
A. Les dispenses procédurales reconnues par la jurisprudence
en matière de référé54
B. Les dispenses procédurales spécifiques à l'urbanisme55
§ 3. Le cumul des conclusions issues de référés distincts
en matière d'urbanisme, entre interdiction et dérogation
58
A. Le principe du non cumul des conclusions en matière
de référé d'urbanisme58
B. Les exceptions au principe de non cumul
des conclusions en référé en matière d'urbanisme59
Section 2. L'adaptation du principe du contradictoire
aux exigences de l'urgence60
§ 1. Le respect nécessaire du principe du contradictoire
61
A. L'instruction en matière de référé,
une instruction essentiellement orale62
1. Le caractère essentiellement oral de l'instruction
des demandes de référé, une innovation majeure
de la loi du 30 juin 200063
2. Les incidences contentieuses du caractère oral
de l'instruction en référé64
a) La possibilité de soulever des moyens nouveaux
lors de l'audience de référé en matière d'urbanisme
64
b) L'impossibilité pour le juge du fond de tenir compte
de moyens nouveaux et de conclusions nouvelles lors
de l'audience
65
B. Les exigences adaptées du principe du contradictoire
en matière de référé67
1. La mise en oeuvre du principe du contradictoire lors
de la phase écrite de l'instruction68
a) L'obligation de communiquer la requête en référé
en matière d'urbanisme
68
b) La communication éventuelle des mémoires
en défense en vue d'une bonne administration de la justice
68
2. L'audience de référé, lieu privilégié de la contradiction70
a) La procédure de convocation à l'audience de référé,
une procédure adaptable à l'urgence de la situation
70
b) La nécessité de respecter une procédure
contradictoire lors de l'audience de référé
72
Alpha) La communication des mémoires et des pièces
pendant l'audience de référé et le respect
du principe du contradictoire72
Bêta) La suspension de l'audience de référé, le différé
de clôture et la réouverture de l'instruction
par le juge des référés74
Gamma) La présence des parties lors de l'audience de référé,
une nécessité pour assurer une véritable instruction
contradictoire76
§ 2. La dispense pour le juge des référés d'une instruction contradictoire
de la demande en référé : la procédure de l'ordonnance de «tri»
78
A. La possibilité du recours à la procédure de l'ordonnance
de «tri» en cas de méconnaissance d'une condition de fond
de la demande de référé80
1. Le recours à l'ordonnance de «tri» lorsque la demande
de référé est manifestement mal fondée81
2. Le recours à l'ordonnance de «tri» lorsque la demande
de référé en matière d'urbanisme ne présente
pas un caractère d'urgence81
B. L'encadrement jurisprudentiel du recours
à la procédure de l'ordonnance de «tri» au regard
du principe du contradictoire84
1. L'encadrement minimaliste du recours à la procédure
de l'ordonnance de «tri», la jurisprudence antérieure
à la décision «Sté Les belles demeures du cap Ferrat»84
2. La limite temporelle du recours à la procédure
de l'ordonnance de «tri» : la jurisprudence
«Sté Les belles demeures du cap Ferrat»85
Titre 2 : Le pouvoir d'appréciation des conditions de fond
par le juge des référés en matière d'urbanisme,
un pouvoir amoindri
89
Chapitre 1. L'appréciation limitée de la condition d'urgence
par le juge des référés
91
Section 1. L'appréciation concrète de la condition d'urgence
par le juge des référés en matière d'urbanisme91
§ 1. La condition d'urgence en matière de référé,
une condition d'appréciation essentiellement prétorienne
91
A. La prise en compte par le juge des référés des effets
de la décision d'urbanisme pour l'appréciation
de la condition d'urgence93
1. L'atteinte suffisamment grave et immédiate
à un intérêt public, à la situation du requérant
ou aux intérêts qu'il entend défendre93
2. L'incidence de la définition de l'urgence issue
de la jurisprudence «Confédération nationale
des radios libres» en matière d'urbanisme95
B. La prise en compte par le juge des référés
du comportement des parties en litiges pour l'appréciation
de la condition d'urgence en matière d'urbanisme96
1. La prise en compte du comportement de l'auteur
du recours en référé dans l'appréciation de la condition
d'urgence en matière d'urbanisme96
a) L'appréciation de la condition d'urgence
par le juge des référés au regard des justifications
fournies par l'auteur du recours
96
b) La prise en compte du caractère fautif du requérant
dans l'appréciation de la condition d'urgence
97
Alpha) La prise en compte de la négligence de l'auteur
du recours97
Bêta) L'absence de prise en compte dans l'appréciation
de la condition de l'urgence de la fraude commise
par le requérant99
2. La prise en compte du comportement dilatoire
de l'administration dans l'appréciation de la condition
d'urgence en matière d'urbanisme101
C. La prise en compte de la légalité de la décision
litigieuse dans l'établissement de l'urgence102
1. La prise en compte limitée de la légalité de la décision
dans l'appréciation de la condition d'urgence
pour les référés suspension102
2. L'importance de la prise en compte de la légalité
de la décision pour l'appréciation de la condition
de l'urgence en matière de référé-liberté103
D. L'approche concrète et autonome de l'appréciation
de l'urgence par le juge des référés, l'exemple
des constructions soumises à la législation
des établissements classés104
§ 2. La présomption d'urgence en matière de référé d'urbanisme,
une spécificité notable du contentieux de l'urbanisme
106
A. La présomption d'urgence en matière
de contestation d'autorisation d'utilisation des sols107
1. La reconnaissance par la jurisprudence de l'existence
d'une présomption d'urgence en matière de contestation
d'autorisation d'urbanisme107
a) La reconnaissance d'une présomption d'urgence
en matière de contestation d'autorisation des sols
eu égard à la gravité de leur conséquence
107
b) La reconnaissance d'une présomption d'urgence
favorise l'obtention d'une mesure de suspension
de l'autorisation d'utilisation des sols
108
c) Le champ rationae temporis de la présomption
d'urgence en matière de contestation d'autorisation
d'utilisation des sols
111
2. La présomption d'urgence en matière
de contestation d'autorisations d'utilisation des sols,
une présomption simple114
a) Le renversement de la présomption d'urgence
en cas de circonstances particulières
114
b) L'obligation pour le juge des référés de prendre
en compte l'invocation de circonstances particulières
visant à remettre en cause la présomption d'urgence
115
c) Le processus d'analyse de la condition d'urgence
par le juge des référés
116
B. La présomption d'urgence en matière de droit préemption117
1. L'existence d'une présomption d'urgence au bénéfice
de l'acquéreur évincé117
2. La remise en cause de la présomption d'urgence
au profit de l'acquéreur évincé par l'existence
de circonstances particulières119
§ 3. La nécessité de la démonstration de la condition
d'urgence en matière de référé d'urbanisme
121
A. L'absence de présomption d'urgence en matière
d'autorisation individuelle d'urbanisme121
1. L'absence de présomption d'urgence pour les décisions
de refus en matière d'urbanisme121
a) L'absence de présomption d'urgence en matière
de refus de permis de construire
122
b) L'absence de présomption d'urgence pour l'ensemble
des décisions refusant la délivrance d'une autorisation
d'utilisation des sols
124
Alpha) Le traitement privilégié des décisions retirant
une autorisation d'utilisation des sols124
Bêta) La démonstration de la condition de l'urgence
pour les autres décisions d'urbanisme127
2. La nécessité de démontrer la condition de l'urgence
en matière de droit de préemption et d'arrêté interruptif
de travaux130
a) L'absence de présomption d'urgence en matière
de droit de préemption lorsque l'auteur de recours
est le vendeur du bien objet de la décision de préemption
130
b) L'absence de présomption d'urgence lorsque
la demande de suspension est dirigée
contre un arrêté interruptif de travaux
131
B. La démonstration de l'urgence à obtenir la suspension
de documents d'urbanisme133
1. L'urgence à suspendre un document d'urbanisme,
une urgence difficile à démontrer133
2. La divergence d'appréciation de la condition
de l'urgence selon que le document d'urbanisme
assouplit ou durcit les règles de constructibilité136
a) L'incidence de la distinction entre document
d'urbanisme plus permissif ou moins restrictif
sur l'appréciation de la condition de l'urgence
136
b) L'existence d'une présomption de défaut d'urgence
en matière de contentieux de document d'urbanisme
plus permissif ?
137
c) La pertinence de la distinction entre document
d'urbanisme permissif et restrictif dans l'appréciation
de la condition d'urgence
138
Section 2. Le bilan de l'urgence en matière d'urbanisme
ou l'exercice par le juge des référés d'un pouvoir d'appréciation
particulièrement approfondi141
§ 1. Le bilan de l'urgence en matière d'urbanisme
142
A. L'obligation de procéder à un bilan de l'urgence,
une création d'origine prétorienne142
B. La remise en cause du pouvoir discrétionnaire
du juge des référés144
1. La transposition de la jurisprudence «Quartier Notre-Dame»
en matière de référé-suspension144
2. Les hypothèses d'exclusion formelle de la mise en oeuvre
d'un pouvoir discrétionnaire du juge des référés147
3. L'absence d'intérêt du maintien de la jurisprudence
«Quartier Notre-Dame» depuis la mise en oeuvre
d'un bilan de l'urgence148
§ 2. Le bilan de l'urgence à suspendre une décision d'urbanisme
ne bénéficiant pas de présomption d'urgence
150
A. La mise en oeuvre du bilan de l'urgence en matière
de contestation d'une décision individuelle d'urbanisme151
1. Le bilan de l'urgence en matière de décision individuelle
d'urbanisme en présence d'un intérêt général invoqué
par le requérant151
2. Le bilan de l'urgence en matière de décisions
individuelles d'urbanisme et l'invocation d'un intérêt
exclusivement privé152
3. La grande difficulté de systématisation de la mise
en oeuvre du bilan de l'urgence par le juge des référés156
B. La mise en oeuvre du bilan de l'urgence en matière
de contestation d'un document d'urbanisme157
§ 3. Le bilan de l'urgence à suspendre une décision d'urbanisme
bénéficiant d'une présomption d'urgence
158
A. La mise oeuvre du bilan en matière de contestation
d'une autorisation d'utilisation des sols159
1. La grande difficulté de renverser la présomption
d'urgence à l'issue du bilan des intérêts lorsque
n'est invoqué qu'un intérêt privé159
2. L'invocation d'un intérêt public comme moyen
de renverser la présomption d'urgence à l'issue
du bilan des intérêts160
B. La mise oeuvre du bilan en matière de droit de préemption163
1. Le vendeur du bien préempté et le bilan de l'urgence
en matière de droit préemption163
2. L'acquéreur évincé et le bilan de l'urgence en matière
de droit préemption164
a) La possibilité théorique de renverser la présomption
d'urgence dont bénéficie l'acquéreur évincé
165
b) La grande difficulté de remettre en cause la présomption
d'urgence en matière de droit de préemption
165
c) Le souci d'assurer une meilleure sécurité juridique
en matière de droit de préemption
166
Section 3. Les cas de dispense de la démonstration de la condition
d'urgence en matière de référé d'urbanisme168
§ 1. La dispense pour certaines personnes publiques de la démonstration
de la condition de l'urgence en matière d'urbanisme
169
A. L'obligation pour le juge des référés de prononcer
la suspension lorsqu'il est fait état d'un moyen propre
à créer un doute sérieux169
B. Une procédure d'un intérêt relativement limité
en matière d'urbanisme171
§ 2. La dispense de l'appréciation par le juge des référés de la condition
d'urgence en cas de conclusions défavorables du commissaire enquêteur
172
A. L'application en matière d'urbanisme de la dispense
de la condition d'urgence en cas de conclusions défavorables
du commissaire enquêteur172
B. Une procédure particulièrement utile en cas
de contestation d'un document d'urbanisme173
Chapitre 2. L'appréciation des conditions propres aux référés
en matière d'urbanisme
175
Section 1. La satisfaction de la condition du moyen propre à créer
un doute sérieux en matière d'urbanisme175
§ 1. La substitution de la condition du doute sérieux à celle
du moyen sérieuxou le changement de la nature de l'office
du juge du référé-suspension
176
A. La condition du doute sérieux, une condition
visant à encourager le prononcé d'une mesure
de suspension par le juge du référé-suspension176
B. Le juge du référé-suspension ou le passage
d'un juge de l'évidence à celui de la vraisemblance178
§ 2. L'appréciation de la condition du doute sérieux
en matière d'urbanisme
182
A. L'importance de l'incidence du droit européen
sur le droit de l'urbanisme183
1. L'influence du droit de l'Union européenne
sur le droit de l'urbanisme183
2. L'influence du droit de la Convention européenne
des droits de l'homme sur le droit de l'urbanisme184
B. La reconnaissance souhaitable pour le juge des référés
de la possibilité de procéder à un contrôle entier
de la conventionnalité de la loi186
1. L'impossibilité de principe pour le juge du référé
d'effectuer un contrôle de conventionnalité de la loi :
la jurisprudence «Carminati»186
2. L'absence d'obstacles pour l'abandon
de la jurisprudence «Carminati»188
C. La possibilité reconnue aux justiciables de poser
une question prioritaire de constitutionnalité au cours
d'une procédure en référé192
1. La mise en oeuvre de la question prioritaire
de constitutionnalité en matière de référé,
la jurisprudence «Diakité»193
2. La question prioritaire de constitutionalité,
une procédure difficilement compatible avec l'urgence
inhérente aux procédures de référé194
§ 3. La modification par le juge des référés des motifs de la décision
d'urbanisme pour la sauvegarde de son caractère exécutoire
195
A. La neutralisation des motifs illégaux par le juge des référés195
B. La possibilité pour le juge des référés de procéder
à une substitution de motifs197
C. L'importance pratique de la neutralisation des motifs
illégaux et de la substitution de motifs en matière de référé198
Section 2. Les conditions propres aux autres référés d'urgence
en matière d'urbanisme200
§ 1. Les conditions propres au référé-liberté, des conditions
particulièrement exigeantes à satisfaire en matière d'urbanisme
200
A. La procédure de référé-liberté en matière de contestation
d'autorisations d'utilisation des sols, une procédure
aux chances de succès hypothétiques201
B. La sévérité de la jurisprudence en matière
de référé-liberté dirigé contre une décision de préemption204
C. L'intérêt limité du référé-liberté en matière d'urbanisme205
1. L'utilité de la procédure du référé-liberté dans certaines
hypothèses de blocage entre l'administration
et les particuliers en matière d'urbanisme205
2. L'intérêt très limité du recours à la procédure
du référé-liberté en matière d'urbanisme au regard
de la procédure du référé-suspension206
3. L'intérêt très limité du recours à la procédure
du référé-liberté en matière d'urbanisme au regard
de la procédure du référé «mesures-utiles»208
§ 2. Les conditions propres au référé «mesures-utiles»,
des conditions facilités en matière d'urbanisme
210
A. La difficile satisfaction par les particuliers
des conditions du référé mesures-utiles211
B. Des conditions présumées remplies en cas
de poursuites des travaux malgré la suspension
de l'autorisation de construire212
Chapitre 3. Les cas d'absence de pouvoir d'appréciation
du juge des référés
215
Section 1. La suspension de plein droit des décisions d'urbanisme
en cas d'absence d'étude d'impact215
§ 1. La suspension de plein droit d'une autorisation d'urbanisme
en cas d'absence d'étude d'impact ou la privation de tout pouvoir
d'appréciation du juge des référés
216
A. La possibilité reconnue par la jurisprudence
de demander la suspension d'une autorisation
d'urbanisme en cas d'absence d'étude d'impact216
B. L'automaticité de la suspension de la décision
d'urbanisme en cas d'absence d'étude d'impact217
C. Le champ d'application du référé étude d'impact218
§ 2. L'assimilation de l'insuffisance d'une étude d'impact
à une absence d'étude ou la reconnaissance
d'un pouvoir d'appréciation au juge des référés
219
Section 2. La suspension de plein droit des décisions d'urbanisme
en cas d'absence d'enquête publique220
Section 3. Les cas de suspensions automatiques en matière d'urbanisme222
§ 1. Le principe de l'effet non suspensif des recours dirigés
contre une décision administrative
222
§ 2. L'existence de cas de suspension automatique
en matière d'urbanisme
223
Conclusion de la partie 1
227
Partie 2
Un office caractérisé
par une efficacité certaine
Titre 1 : Les mesures prononcées par le juge des référés
en matière d'urbanisme, facteur de son efficacité
231
Chapitre 1. La nature des mesures de référé
233
Section 1. Le pouvoir de suspension du juge des référés233
§ 1. L'extension du pouvoir de suspension du juge des référés
par la loi du 30 juin 2000
233
A. L'impossibilité pour le juge du «sursis à exécution»
de suspendre une décision de rejet234
B. La possibilité reconnue au juge des référés
de suspendre les décisions de rejet234
§ 2. La modulation du pouvoir de suspension du juge des référés
en matière d'urbanisme
235
A. La modulation de la mesure de suspension quant
à son étendue235
1. La possibilité reconnue par la loi du 30 juin 2000
de prononcer une suspension partielle236
2. Le pouvoir de modulation des effets de la suspension
en matière de droit de préemption237
a) La suspension des effets de préemption visant à faire
obstacle à la vente aux signataires d'une promesse de vente
237
b) La suspension des effets visant à permettre
le transfert de propriété définitif du bien objet
de la préemption au bénéfice de la collectivité publique
239
B. La modulation de la mesure de suspension
quant à sa durée241
1. La mesure de suspension est exécutoire sans délai241
2. La possibilité de limiter dans le temps la mesure
de suspension242
3. L'impossibilité pour le juge des référés de différer
les effets de la mesure de suspension243
Section 2. Le pouvoir d'injonction du juge des référés
en matière d'urbanisme244
§ 1. Les pouvoirs d'injonction du juge des référés en fonction
du sens de la décision
244
A. La possibilité pour le juge des référés de prononcer
de sa propre initiative une mesure d'injonction en matière
de décision de rejet245
1. La possibilité pour le juge des référés d'assortir
de sa propre initiative des obligations positives découlant
de la suspension de la décision de rejet245
2. Une jurisprudence souhaitable au fondement juridique
fragile246
3. La reconnaissance d'un large pouvoir d'appréciation
dans la mise en oeuvre du pouvoir d'injonction
en matière de décision de rejet247
4. Les mesures susceptibles d'être prononcées à l'égard
des décisions de rejets subordonnées à l'illégalité
de la décision249
B. Le prononcé d'une mesure d'injonction à l'encontre
d'une décision exécutoire249
1. La nécessité pour le juge des référés d'être saisi
de conclusions à fin d'injonction à l'encontre
des décisions exécutoires250
2. Le caractère insuffisant de la mesure de suspension
d'une décision exécutoire délivrant une autorisation
d'utilisation des sols251
§ 2. L'incidence du caractère difficilement réversible des décisions
d'utilisation des sols sur le pouvoir d'injonction du juge
des référés à l'encontre des décisions de rejet
253
A. Le pouvoir général reconnue au juge des référés
d'enjoindre la délivrance d'une autorisation provisoire253
B. L'impossibilité pour le juge des référés d'enjoindre
la délivrance d'une autorisation d'utilisation des sols254
1. L'interdiction d'enjoindre des autorisations définitives
en matière de référé : le cas des autorisations d'urbanisme254
2. Les aménagements au principe de l'interdiction
de délivrer des autorisations définitives256
§ 3. Les mesures complémentaires à l'injonction prononcée
par le juge des référés
257
A. La réalisation de la mesure d'injonction
dans un délai déterminé258
B. La possibilité d'assortir la mesure d'injonction
d'une astreinte259
Chapitre 2. L'autorité des mesures de référé
261
Section 1. Le caractère exécutoire des ordonnances
de référé en matière d'urbanisme261
§ 1. L'obligation pour les parties d'exécuter l'ordonnance de référé
262
A. L'absence d'autorité de la chose jugée des ordonnances
de référé262
B. Le caractère obligatoire des ordonnances de référé,
un élément fermement rappelé par la jurisprudence
administrative263
1. La force exécutoire des ordonnances de référés263
2. La méconnaissance par l'administration
du caractère exécutoire de l'ordonnance de référé
sanctionnée par le juge administratif265
a) L'assimilation de la méconnaissance de l'ordonnance
de référé à une erreur de droit
265
b) Les difficultés d'exécution des ordonnances
suspendant les décisions refusant la délivrance
des autorisations d'urbanisme sollicitées
265
§ 2. L'absence de sanction pénale en cas de poursuite de travaux
malgré la suspension de l'autorisation d'urbanisme, ou la remise en cause
du caractère exécutoire des ordonnances de référé en matière d'urbanisme
271
A. L'absence de délit en cas de poursuite de travaux en dépit
d'une ordonnance de suspension : l'arrêt «M. Pessino»272
B. La solution retenue par l'arrêt «M. Pessino»,
une solution regrettable273
1. Une solution dommageable à l'autorité des ordonnances
du juge des référés en matière d'urbanisme et à l'effectivité
du droit de l'urbanisme273
2. Une mise en oeuvre contestable de l'arrêt «M. Pessino»
de la Cour européenne des droits de l'homme275
3. La nécessaire intervention du législateur et l'insuffisance
du dialogue des juges278
a) L'invitation au législateur d'avoir à préciser
les dispositions de l'article L. 480-4 du Code de l'urbanisme
278
b) Dualité de juridiction et dialogue des juges
280
c) L'intervention du législateur pour unifier les règles
de compétence au sein de la juridiction administrative
en matière d'urbanisme
283
Alpha) L'attribution d'une compétence exclusive
à la juridiction administrative du contentieux
des décisions de préemption et des contrats
directement connexes284
Bêta) L'attribution difficilement envisageable
à la juridiction administrative de la compétence
de prononcer une mesure de démolition à la suite
de l'annulation d'une décision d'autorisation des sols285
§ 3. Les voies reconnues par la jurisprudence pour assurer le respect
des ordonnances suspendant les autorisations d'utilisation des sols
285
A. La contestation de l'arrêté du maire refusant de prendre
un arrêté interruptif de travaux286
B. La saisine du juge des référés «mesures-utiles»
comme moyen d'assurer l'effectivité de l'ordonnance
suspendant une autorisation d'urbanisme287
1. La souplesse des conditions de mise en oeuvre
du référé «mesures-utiles» en cas de méconnaissance
d'une ordonnance suspendant une autorisation
d'utilisation des sols288
a) Les conditions souples de mise en oeuvre du référé
«mesures-utiles»
288
b) La nécessité pour le requérant de bien diriger
ses conclusions accessoires
290
2. La procédure du référé «mesures-utiles», le «bras
séculier» du juge des référés en matière d'urbanisme290
a) Le référé «mesures-utiles», un moyen efficace
pour assurer l'effectivité d'une ordonnance de suspension
en matière d'urbanisme
290
b) L'appréciation par le juge du référé «mesures-utiles»
d'une éventuelle régularisation
de l'autorisation d'urbanisme
292
Section 2. Le caractère provisoire des décisions prononcées
par le juge des référés293
§ 1. Le pouvoir de réexamen de la mesure de suspension par le juge
des référés en matière d'urbanisme : la procédure de «révision»
294
A. La possibilité pour le juge des référés de mettre fin
à la suspension d'une autorisation d'urbanisme294
1. La procédure de révision, une procédure concernant
essentiellement le bénéficiaire d'une autorisation
d'utilisation des sols suspendue294
2. Les autres hypothèses marginales de recours
à la procédure de réexamen295
B. L'exigence d'un «élément nouveau» de nature
à remettre en cause la mesure de suspension296
1. Les «éléments nouveaux» procéduraux296
a) Les «éléments nouveaux» ayant trait
à la recevabilité de la requête en annulation
297
b) Les «éléments nouveaux» ayant trait aux conditions
de fond de la requête en référé
297
2. L'élément nouveau régularisant les vices
de l'autorisation d'utilisation des sols299
a) La régularisation de l'autorisation d'urbanisme
par la modification d'un document d'urbanisme
299
b) La régularisation de l'autorisation d'urbanisme
par la délivrance d'un permis de construire modificatif
299
c) Les hypothèses où la délivrance d'une nouvelle
autorisation ou la modification d'un document
d'urbanisme est constitutive d'un détournement de pouvoir
300
3. La remise en cause de la solidité
de l'ouvrage objet de la mesure de suspension
comme «élément nouveau»301
§ 2. La procédure de réexamen de l'ordonnance de suspension,
une procédure facultative ?
302
A. La remise en cause du caractère obligatoire
de la procédure de révision eu égard à l'évolution récente
de l'office du juge du référé «mesures-utiles»303
1. La contestation par une partie de la doctrine
du caractère facultatif de la procédure de révision303
2. Le caractère facultatif de la procédure de révision
s'inscrit dans l'esprit de souplesse et d'efficacité
de la loi du 30 juin 2000304
a) L'incertitude quant à la portée de la jurisprudence
«Patoulle»
304
b) La position du commissaire du gouvernement Glaser
dans l'affaire «Patoulle»
305
c) Une position critiquable sur le terrain de l'orthodoxie
juridique
305
d) Le caractère facultatif de la procédure de révision,
une solution source de cohérence et d'efficacité
des procédures d'urgence en matière d'urbanisme
306
3. Le caractère facultatif de la procédure de révision,
une solution favorable au droit de propriété308
B. La procédure de révision en matière de référé,
une procédure d'un grand intérêt310
1. L'obligation de recourir à la procédure de révision
pour engager la poursuite de travaux quand est invoqué
un «élément nouveau» ayant un caractère procédural310
2. Le refus d'avoir recours à la procédure de révision,
une solution qui n'est pas sans risque pour le bénéficiaire
du permis suspendu311
3. La procédure de révision comme moyen de sécurisation
de l'action du bénéficiaire de l'autorisation d'urbanisme
suspendue312
Section 3. L'ordonnance du juge des référés, un facteur de sécurité
juridique en matière d'urbanisme ?313
§ 1. L'autorité persuasive de l'ordonnance de référé comme élément
de sécurité juridique
313
§ 2. Le rôle préventif de l'ordonnance de référé
en matière d'autorisation d'urbanisme
314
§ 3. L'ordonnance de référé en matière d'urbanisme,
un facteur relatif de sécurité juridique
315
A. L'insuffisance de l'ordonnance de référé comme moyen
de sécurisation des autorisations d'urbanisme315
B. La diminution des délais de jugement au fond comme seul
moyen de sécurisation des autorisations d'urbanisme317
Titre 2 : Une efficacité confortée par les modalités
de contrôle des ordonnances de référé
319
Chapitre 1. L'appel des ordonnances de référé en matière d'urbanisme
321
Section 1. Les cours administratives d'appel comme juge de premier
ressort en matière de référé321
§ 1. L'exclusion par la loi du 30 juin 2000 de la procédure d'appel
pour les ordonnances rendues par le juge du référé-suspension
321
§ 2. La saisine des cours administratives d'appel comme juge
du référé-suspension
323
A. La possibilité de saisir une cour administrative d'appel
sur le fondement de l'article L. 521-1 du Code de justice
administrative323
1. Les cours administratives d'appel comme juge de droit
commun en matière de référé-suspension323
a) La possibilité de présenter ou renouveler
devant le juge des référés de la Cour des conclusions
au titre du référé-suspension
323
b) Une appréciation des conditions de fond identique
à celle du juge du référé-suspension du tribunal
administratif
324
2. Les cas de compétence exclusive des tribunaux
administratifs pour les référés-suspension en matière
d'urbanisme325
B. L'impossibilité pour une cour administrative
de statuer en tant que juge du référé-liberté326
Section 2. L'appel des ordonnances de référé en matière d'urbanisme326
§ 1. La compétence d'appel résiduelle du Conseil d'État en matière
de référé d'urbanisme
327
§ 2. Les cours administratives d'appel : principales juridictions d'appel
en matière de référé d'urbanisme
328
A. Les procédures spécifiques à l'urbanisme susceptibles de faire
l'objet d'un appel devant une cour administrative d'appel328
1. La possibilité d'appel des ordonnances de référé rendues
en matière de déférés préfectoraux et de référés spécifiques
à l'urbanisme328
2. La cassation comme seule voie de recours
contre les ordonnances de référé rendues en matière
de protection de la nature et de l'environnement329
B. L'obligation renforcée de motivation des arrêts rendus
en matière de référé d'urbanisme330
C. L'exclusion de l'appel pour les ordonnances
de référé rendues dans le cadre de la procédure
de l'article L. 522-3 du Code de justice administrative331
Chapitre 2. Le contrôle de cassation, un contrôle qui renforce l'efficacité
du juge des référés
333
Section 1. La notion de non-lieu dans le cadre des pourvois
en cassation contre les ordonnances de référé rendues
en matière d'urbanisme336
§ 1. Le prononcé du jugement au fond comme principal cas de non-lieu
du pourvoi en cassation en matière de référé d'urbanisme
336
A. La disparition de l'objet du pourvoi de cassation
de l'ordonnance de référé en cas de jugement au fond de l'affaire337
B. La solution particulière appliquée au pourvoi dirigé
contre l'ordonnance enjoignant l'interruption de travaux337
§ 2. Le non-lieu en cas d'entière exécution par l'autorité administrative
de l'ordonnance de référé en matière d'urbanisme
340
A. La conservation de l'objet du pourvoi en cas d'entière
exécution de l'ordonnance de référé par l'administration340
B. L'hypothèse particulière où l'administration
a délivré l'autorisation d'utilisation des sols sollicitée
à la suite de la suspension d'une décision de refus341
1. Les jurisprudences «Terlutte» et «Commune
de Sanary-sur-Mer»341
2. La jurisprudence «Commune de Sanary»,
une jurisprudence discutable342
a) L'application des fondements de la jurisprudence
«Terlutte» en matière d'autorisation d'utilisations
des sols : la jurisprudence «Commune de Sanary-sur-Mer»
342
b) L'inapplicabilité des fondements de la jurisprudence
«Terlutte» en matière d'autorisations d'utilisation des sols
343
Section 2. Le contrôle du juge de cassation sur l'obligation
de motivation des ordonnances eu égard à l'office du juge
des référés en matière d'urbanisme344
§ 1. Le contrôle de la motivation de la condition d'urgence eu égard
à l'office du juge des référés en matière d'urbanisme
345
A. La motivation circonstanciée de la condition d'urgence
par le juge des référés345
B. L'existence d'une présomption d'urgence ne dispense pas
le juge des référés de son obligation de motivation
de la condition d'urgence348
C. L'obligation systématique de la motivation de la condition
d'urgence par le juge des référés349
§ 2. La motivation de la condition du doute sérieux «eu égard»
à l'office du juge des référés en matière d'urbanisme
350
A. L'obligation de motivation de la condition
du doute sérieux, une obligation résiduelle en cas de rejet
de la demande de référé350
1. L'absence d'obligation pour le juge des référés
d'une motivation circonstanciée de la condition
du doute sérieux en cas de rejet de la demande de référé350
2. L'obligation de la mention des moyens de légalité
dans l'ordonnance de référé de rejet351
a) L'obligation pour le juge des référés d'analyser
les moyens de légalité dans les visas ou dans les motifs
de l'ordonnance de référé
352
b) La disparition de l'obligation d'une analyse
circonstanciée des moyens de légalité
en cas d'absence d'urgence
354
B. L'obligation de motivation de la condition
du doute sérieux, une obligation résiduelle
en cas de rejet de la demande de référé354
1. L'obligation pour le juge des référés d'identifier
avec précision le moyen de légalité de nature
à créer un doute sérieux355
2. L'absence de distinction apparente entre l'exigence
de motivation de la condition du doute sérieux
et l'obligation d'une motivation circonstanciée
de la condition de l'urgence355
3. L'obligation de motivation de la condition du doute
sérieux pour les décisions rendues en matière d'urbanisme
ou l'apparence d'une obligation renforcée358
Section 3. Le contrôle du juge de cassation sur les conditions
de fond des ordonnances «eu égard» à l'office du juge des référés
en matière d'urbanisme359
§ 1. La nature du contrôle du juge de cassation sur l'ordonnance
de référé rendue en matière d'urbanisme
360
A. Le contrôle par le juge de cassation de la dénaturation
des circonstances de l'espèce en matière de référé d'urbanisme360
1. Le contrôle de la dénaturation des circonstances
de l'espèce, un contrôle a minima361
2. Le contrôle de la dénaturation des circonstances
de l'espèce sur les conditions de fond du référé-suspension,
un contrôle non dépourvu de toute portée362
a) Le contrôle de la dénaturation de la condition
d'urgence en matière d'urbanisme
363
b) Le contrôle de la dénaturation de la condition
du doute sérieux en matière d'urbanisme
364
B. Le contrôle par le juge de cassation de l'erreur
de droit en matière de référé d'urbanisme365
1. Le contrôle de cassation de l'erreur de droit
sur la condition du doute sérieux, un contrôle s'effectuant
«eu égard» à l'office particulier du juge des référés366
a) Le contrôle strict de l'erreur de droit sur la condition
du doute sérieux : la jurisprudence «Rival»
367
b) La jurisprudence «Communauté d'agglomération
de Saint-Etienne Métropole» ou le contrôle de l'erreur
manifeste de droit sur la condition du doute sérieux
367
2. L'intérêt discutable du contrôle particulier de l'erreur
de droit exercé par le juge de cassation sur la condition
du doute sérieux372
a) La jurisprudence «Communauté d'agglomération
de Saint-Étienne Métropole», une solution justifiée
d'un point de vue théorique
372
b) Les incidences fâcheuses en pratique de la mise
en oeuvre de la jurisprudence «Communauté
d'agglomération de Saint-Étienne Métropole»
373
Alpha) Une jurisprudence source d'incompréhension
pour le justiciable374
Bêta) Une jurisprudence source d'insécurité juridique376
§ 2. Le contrôle exercé par le juge de cassation sur les motifs
de l'ordonnance du juge des référés en matière d'urbanisme
378
A. La détermination du contrôle des motifs de l'ordonnance
de référé, la décision «M. et Mme Veber»379
1. La jurisprudence «Commune de Talloires»
ou la mise en oeuvre du principe de l'économie
des moyens en matière de contrôle de cassation379
2. La jurisprudence «M. et Mme Veber»,
ou la transposition de la jurisprudence «Commune
de Barcarès» en matière de référé380
B. La décision «M. et Mme Veber», une transposition très
opportune de la jurisprudence «Commune de Barcarès»
en matière de référé d'urbanisme382
Conclusion de la partie 2
385
Conclusion générale
387
Annexe : Tableaux statistiques
391
Bibliographie
395
Index
419
Table des matières
423
Ouvrages parus dans la même collection
443