Recherche sur l'effectivité des principes du droit de l'urbanisme
Frédéric Balaguer
Grégory Kalflèche
Michel Prieur
Jacqueline Morand-Deviller
LGDJ
Préface
7
Liste des principales abréviations
11
Introduction
17
Section 1. Un objet à définir, les principes
18
§ 1. Un usage abusif
18
§ 2. La recherche de principes juridiques de l'urbanisme
19
§ 3. La distinction des principes et des règles
22
Section 2. Des principes à identifier
24
§ 1. Des démarches antérieures
24
A. Hors du droit de l'urbanisme24
B. En droit de l'urbanisme25
§ 2. Une démarche renouvelée
26
A. Les principes retenus26
1. Les articles L. 101-1 et L. 101-226
2. La non-indemnisation des servitudes d'urbanisme30
B. Les nonnes non considérées comme des principes30
1. Le rejet de principes suggérés par le titre préliminaire du Code de l'urbanisme30
2. Le rejet de principes suggérés par la doctrine31
a) Le rejet de certains principes identifiés comme tels par la doctrine
31
b) Le rejet du principe d'indépendance des législations
32
C. Typologie des principes32
Section 3. Le contenu des principes du droit de l'urbanisme
32
§ 1. La signification de la patrimonialisation du territoire
33
A. Le fondement théorique de la limitation du droit de propriété par le droit de l'urbanisme33
1. Une rupture avec la théorie civiliste du patrimoine33
2. Filiation et inspiration du concept35
a) Une filiation, la conception féodale du droit de propriété.35
b) Une inspiration, la doctrine solidariste
36
3. Les fonctions du concept : affirmer une solidarité spatiale et transgénérationnelle37
B. Le fondement théorique du principe de partage de la compétence39
1. Le principe du partage de la compétence entre personnes publiques39
2. Le principe du partage de la compétence avec le public40
§ 2. L'évolution des principes de fond : de la ville fonctionnelle à la ville compacte
41
A. De l'apogée à la remise en cause de la ville fonctionnelle42
1. Le rôle moteur de la révolution industrielle dans l'apparition de la ville fonctionnelle42
2. La subséquente opposition doctrinale sur la production de la ville43
3. Le triomphe du progressisme44
4. La remise en cause du progressisme et de la doctrine fonctionnaliste46
a) La critique de la ville fonctionnelle et des faibles densités
46
b) L'absence de « Charte d'Athènes » de l'urbanisme durable
48
B. Le progressif rejet de la ville fonctionnelle par les principes49
1. La consécration du principe d'équilibre aménagement/protection par la loi du 7 janvier 198349
2. L'évolution des principes jusqu'à la loi SRU50
C. Des principes réorientés sur la ville compacte par la loi SRU51
1. L'intégration du développement durable au sein des principes51
a) Un concept consacré par le droit positif
51
b) Un accueil ambivalent en doctrine
52
2. La déclinaison du développement durable par les principes53
a) La densification et le renouvellement urbain au cour du principe d'équilibre
54
b) L'introduction expresse des principes de diversité fonctionnelle et de mixité sociale
56
c) L'ajout d'objectifs proprement environnementaux
57
Section 4. Quelle effectivité pour ces principes ?
59
§ 1. La question de l'effectivité des principes du droit de l'urbanisme
59
§ 2. Une effectivité juridique limitée
60
A. Le constat de la faible effectivité des principes60
B. Les raisons de la faible effectivité des principes62
Partie I
Une effectivité potentiellement altérée par la permissivité des règles de fond
Titre I : De la permissivité de l'urbanisme réglementaire67
Chapitre 1. Une planification urbaine peu contrainte69
Section 1. Une contrainte quantitativement importante
69
§ 1. L'accroissement continu de la hiérarchie des normes d'urbanisme
70
A. Un accroissement nourri par l'enrichissement du contenu des principes70
B. Une évolution à l'origine du verdissement des contraintes régies par le Code de l'urbanisme73
1. Les règles d'application territoriales limitées73
2. Les autres normes étatiques74
§ 2. Un accroissement nourri par le recul continu du principe d'indépendance des législations
77
A. Un recul nourri par la voie constitutionnelle77
1. L'obstacle initial du principe de l'indépendance des législations à l'intégration des principes du droit de l'environnement en droit de l'urbanisme78
2. Un principe doublement écarté78
a) Un principe écarté par la voie constitutionnelle
79
b) Un principe inutilement écarté par le pouvoir réglementaire par la voie de l'article R. 111-26 du Code de l'urbanisme
80
B. Un recul nourri par l'établissement de rapport de compatibilité ou de prise en compte81
1. Normes établies en application du Code de l'environnement.82
2. Norme établie en application du Code de la construction et de l'habitation : le programme local de l'habitat (PLH)85
3. Norme établie en application du Code des transports : le plan de déplacement urbain (PDU)86
4. Nonne établie en application du Code général des collectivités territoriales : le SRADDET87
C. Un recul nourri par l'opposabilité concurrente des servitudes d'utilités publiques87
Section 2. Une contrainte qualitativement ambivalente
89
§ 1. En raison du contenu des normes
90
A. Une effectivité des principes altérée par des nonnes peu prescriptives90
1. Le verdissement trompeur des DTADD90
2. La contrainte limitée des normes extérieures au Code de l'urbanisme92
B. L'effectivité des principes altérée par des normes dérogeables93
1. Un principe d'équilibre marqué par la prépondérance de l'impératif d'aménagement en zone de montagne94
a) Une conséquence de l'assouplissement de la règle d'urbanisation en continuité
96
b) Une conséquence de l'assouplissement des règles complémentaires de protection
99
c) Une conséquence du caractère peu protecteur des unités touristiques nouvelles
102
2. Un principe d'équilibre marqué par la prépondérance de l'impératif de protection en zone littorale104
a) Une règle d'urbanisation en continuité plus restrictive
106
b) La protection des espaces proches du rivage
110
c) La protection rigoureuse des espaces situés près de la limite haute du rivage
112
§ 2. En raison du contrôle opéré par le juge
113
A. Du rapport de compatibilité114
1. Dans le contrôle direct des principes de fond114
a) L'étendue du contrôle
114
b) La teneur du contrôle
116
i) La sanction du principe d'équilibre
116
ii) La sanction des autres composantes des principes.
119
2. Dans le contrôle indirect des principes de fond120
a) Dans les rapports entre normes urbanistiques
121
b) Entre un document de planification urbain et des normes non urbanistiques
124
i) L'exemple des chartes des parcs naturels régionaux
124
ii) L'exemple des autorisations d'exploitation commerciale
126
B. Du rapport de prise en compte129
C. Du principe de précaution131
1. Un principe initialement circonscrit à la police spéciale de l'urbanisme132
a) Un concours de police
132
b) L'éviction de la police générale locale
133
i) L'exclusivité de la police spéciale des ondes
133
ii) La vaine invocation du principe de précaution
134
2. De l'usage du principe de précaution par la police spéciale de l'urbanisme134
a) Un principe neutralisé par le juge administratif au profit du développement des communications électroniques
134
i) L'exigence d'éléments circonstanciés
135
ii) Une exigence paralysante
135
b) L'audace neutralisée du juge judiciaire
137
i) Un principe implicitement mobilisé
137
ii) Une audace consécutivement neutralisée par le Tribunal des conflits
138
Conclusion Chapitre 1139
Chapitre 2. Une planification urbaine optionnelle143
Section 1. Une planification suggérée
144
§ 1. Une absence de planification stratégique contrainte par la règle de l'urbanisation limitée
145
A. L'évolution restrictive du champ d'application de la règle145
1. Le champ d'application matériel145
2. L'extension continue du champ d'application territoriale de la règle147
B. Une urbanisation extensive timidement gelée147
1. L'extension des interdictions de principe147
a) À l'égard des documents d'urbanisme réglementaire
148
b) À l'égard des communes soumises à la règle de la constructibilité limitée
148
c) À l'égard de l'urbanisme commercial
148
2. La persistance de dérogations149
2. Une absence de planification réglementaire contrainte par la règle de la constructibilité limitée
150
A. La permissivité de la règle de la constructibilité limitée150
1. Des parties actuellement urbanisées souplement appréciées151
a) Une interdiction introduite par le législateur
151
b) Une interdiction interprétée souplement par le juge administratif
152
i) La définition jurisprudentielle
152
ii) L'admission d'un urbanisme extensif
153
2. Une effectivité affectée par la multiplication des exceptions..155
a) Par la multiplication des exceptions par nature
156
b) Par ta dérogation fondée sur l '« intérêt communal »
159
B. Une effectivité altérée par la permissivité du RNU161
1. La prédominance de règles permissives161
a) La teneur des règles permissives
162
b) Un contrôle juridictionnel asymétrique défavorable à l'effectivité du volet environnemental des principes
164
2. La présence limitée de règles impératives164
Section 2. Une planification sophistiquée
165
§ 1. Une sophistication de la motivation de la règle planifiée
165
A. Du rapport de présentation165
1. De droit commun166
2. Soumis à évaluation environnementale168
B. Le PADD, un document de territorialisation des principes168
1. Un contenu élargi169
2. Un contenu prescriptif170
§ 2. Une sophistication optionnelle du DOO
170
A. Un renforcement du pouvoir normateur du DOO favorable à l'effectivité des principes170
1. La prédominance initiale de normes non impératives défavorable à l'effectivité des principes171
2. Le renforcement subséquent du pouvoir normateur du DOO172
B. Une effectivité des principes compromise par le caractère facultatif de nombreuses habilitations impératives175
1. Des dispositions obligatoires principalement permissives175
2. Des dispositions impératives principalement facultatives176
§ 3. Une sophistication optionnelle du règlement du PLU
178
A. Le contenu des règles178
1. L'affectation des sols178
a) Une refonte inaboutie du zonage général
179
b) La refonte des règles d'affectation des constructions
181
i) Les règles favorables à la diversification fonctionnelle du tissu urbain
182
ii) Les règles favorables à la diversification du parc de logement
184
2. L'occupation des sols185
a) La suppression de règles contraires aux principes
185
i) La suppression de la règle de surface minimale des terrains constructibles
185
ii) La suppression du COS
187
iii) La temporaire subsistance de ces règles dans les POS
189
b) Les nouvelles modalités de fixation des densités
189
c) Le maintien des règles favorisant l'acceptation de la densification
190
3. L'équipement des sols191
a) La desserte des constructions
191
b) Le plafonnement des espaces dédiés au stationnement
192
B. L'expression des règles193
1. Un recours massif à la règle quantitative dénoncé193
2. Une règle en conséquence assouplie195
a) L'assouplissement de la règle par la mise à l'écart du règlement
195
b) L'assouplissement de la règle contenue dans le règlement
196
i) Des règles principalement facultatives
196
ii) La fin de l'impérialisme de la règle quantitative écrite
199
Section 3. Une planification écartée
199
§ 1. Par la modification de ta règle planifiée
200
A. La diversification des procédures d'évolution de droit commun201
B. L'institutionnalisation de procédures d'évolution dérogatoires202
1. Un premier coup porté à la démarche planificatrice par les déclarations de projet202
2. Un deuxième coup porté à la démarche planificatrice par la PIL203
§ 2. Par la dérogation à la règle planifiée
204
A. La permanence des bonifications de densité204
1. Un dispositif de bonification éphémère, la majoration des droits à construire205
2. Des dispositifs de bonification pérennes206
B. La réintroduction de procédés dérogatoires stricto sensu208
1. Le contenu de la dérogation208
2. Les effets de la dérogation210
Conclusion Chapitre 2211
Conclusion Titre I213
Titre II : De la permissivité de l'urbanisme opérationnel215
Chapitre 1. Un financement pusillanime217
Section 1. Une fiscalité de l'urbanisme peu incitative
218
§ 1. Des constructeurs peu contraints
219
A. La réforme inaboutie de la fiscalité de rendement219
1. Une taxe réformée : de la taxe locale d'équipement à la taxe d'aménagement219
a) La réforme de l'assiette de la TA
220
b) La possible modulation des taux
222
2. La refonte des participations et contributions alternatives et additionnelles223
a) De l'usage du PUP dans la mise en ouvre des principes
223
b) Des participations additionnelles largement supprimées
226
B. La réforme inaboutie de la fiscalité d'incitation228
1. La suppression du plafond légal de densité228
a) Un outil fiscal d'incitation à la dédensification urbaine
228
b) Un outil fiscal devenu contradictoire avec le principe de gestion économe des sols
228
2. L'institution subséquente du versement pour sous-densité229
a) Un outil fiscal d'incitation à la densification urbaine conforme au principe d'équilibre
230
b) Les faiblesses du dispositif
230
§ 2. Des propriétaires épargnés
231
A. Le développement embryonnaire de la taxation des plus-values231
1. L'intérêt d'une taxation des plus-values issues des décisions d'urbanisme232
a) Le financement du coût de l'urbanisation
232
b) Le « rééquilibrage » du principe d'équilibre au profit de la protection des espaces agricoles et naturels
233
2. La timide taxe forfaitaire sur les cessions de terrains devenus constructibles235
B. Un renforcement susceptible d'éroder le principe de non-indemnisation des servitudes d'urbanisme ?237
1. Le contenu et les justifications actuelles du principe237
2. La critique doctrinale d'un principe vu comme un frein à l'effectivité du principe d'équilibre238
a) De l'intérêt d'assouplir le principe
238
b) Le rejet d'un assouplissement du principe
240
Section 2. Un financement public défaillant
241
§ 1. Les incitations financières au renouvellement urbain régies par des législations indépendantes
242
A. Un dispositif dédié aux politiques de la ville, le PNRU243
1. La complémentarité du PNRU et du NPNRU avec les principes de l'article L. 101-2243
2. Les faiblesses du PNRU et du NPNRU dans la mise en ouvre des principes244
B. Un dispositif ancien, les opérations programmées d'amélioration de l'habitat246
1. Les intérêts de l'OPAH246
2. Les limites de l'OPAH247
C. Un dispositif novateur, les opérations de revitalisation du territoire (ORT)248
§ 2. La relance mitigée des opérations de réhabilitation de l'immobilier de loisir (ORIL)
249
A. Le faible usage des ORIL « SRU »251
1. L'économie initiale du dispositif institué251
2. Un dispositif trop rigide et peu efficace252
B. La tentative de relance des ORIL par la loi Montagne II253
1. L'assouplissement du dispositif253
2. Des difficultés persistantes appelant des réformes255
a) Les faiblesses intrinsèques du dispositif
256
b) Une incitation financière incomplète
257
Conclusion Chapitre 1258
Chapitre 2. Des procédures inadéquates261
Section 1. Des outils de maîtrise foncière inusités ou insuffisants
262
§ 1. La diversification des finalités du droit de préemption
262
A. Le droit de préemption sur des biens immeubles263
1. Le droit de préemption dans un but d'aménagement263
a) Une police de l'usage des sols
263
b) Une police du prix du sol
266
2. Le droit de préemption dans un but de protection267
a) La protection de l'environnement par l'appropriation publique
268
b) Dans un but de protection des espaces naturels
269
c) Dans un but de protection des espaces agricoles et naturels périurbains
272
B. L'extension du droit de préemption à des biens meubles274
1. L'institution d'un droit de préemption sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce, les baux commerciaux et les terrains faisant l'objet d'un aménagement commercial274
a) Un objectif, assurer l'effectivité du principe de diversité fonctionnelle
274
b) Un dispositif à cet effet novateur
275
2. Un droit de préemption peu efficace pour remédier à l'appauvrissement de la diversité fonctionnelle276
a) Les difficultés entourant l'usage de ce droit de préemption
276
i) Un dispositif certes amendé
276
ii) Un dispositif à amender
277
b) Un outil à lui seul insuffisant pour assurer l'effectivité du principe de diversité fonctionnelle
278
§ 2. L'institution d'opérateurs dédiés : les établissements publics fonciers
280
Section 2. Des opérations d'aménagement marquées par le fonctionnalisme
281
§ 1. Des opérations d'aménagement privées restrictives
283
A. Une planification et des principes court-circuités par les documents propres aux lotissements283
1. Une volonté de suppression affirmée284
a) L'élargissement du champ d'application de la caducité des documents du lotissement
285
b) Le renforcement des procédures de suppression volontaires des règles demeurant en vigueur
287
i) La suppression demandée ou acceptée
287
ii) La suppression imposée
289
2. Une effectivité doublement altérée290
a) Une volonté législative contrariée
290
i) Une volonté contrariée par la Cour de cassation s'agissant de la caducité des cahiers des charges
290
ii) Un possible obstacle constitutionnel
293
b) Une volonté législative carencée
295
i) Une densification des lotissements potentiellement contraire à l'article L. 101-2
295
ii) Pour l'introduction d'une référence directe à l'article L. 101-2
297
B. Une planification et des principes utilement relayés par les associations foncières urbaines de projet297
1. Une densification possible des dents creuses298
2. Une densification conditionnée des dents creuses299
§ 2. Des opérations d'aménagement publiques permissives
299
A. La responsabilité des ZUP et des ZAC dans la production d'un urbanisme de séparation300
1. De l'usage des ZUP dans la production d'un urbanisme de séparation300
2. De l'usage de la ZAC dans la production d'un urbanisme de séparation302
B. De l'usage potentiel de la ZAC dans la production d'un urbanisme de rénovation et de mixité305
1. Un objet en partielle adéquation avec les principes306
2. La fin du caractère dérogatoire des ZAC308
§ 3. Des interventions sur le tissu urbain existant limitées
309
A. Des polices spéciales extérieures au Code de l'urbanisme309
1. Des polices spéciales multiples310
2. Une police spéciale utile : la résorption de l'habitat insalubre (RHI)311
a) Une procédure potentiellement efficace
311
b) Une procédure toutefois peu utilisée
313
B. Des polices régies par le Code de l'urbanisme313
1. Le cas des opérations de restauration immobilière313
2. Le cas des zones urbaines sensibles315
Conclusion Chapitre 2316
Conclusion Titre II317
Conclusion Partie I318
Partie II
Une effectivité malmenée par les règles de gouvernance
Titre I : Une effectivité malmenée par les modalités de production de la règle d'urbanisme323
Chapitre 1. Une subsidiarisation inaboutie325
Section 1. La longue prééminence communale
325
§ 1. Une consécration ancienne
326
A. La commune, périmètre initial d'exercice des compétences étatiques326
1. Le choix fondateur de la loi Comudet326
a) Le contenu de la réforme
326
b) Les limites de la réforme
327
2. Un choix pérennisé jusqu'à la réforme décentralisatrice328
B. La commune, un échelon subséquemment bénéficiaire de transfert de compétences329
1. Le contenu des compétences transférées329
2. Les raisons du choix opéré par le législateur330
a) Les raisons de la décentralisation
330
b) Les raisons du choix de l'échelon communal
331
2. Une consécration problématique
332
A. Le problème du périmètre332
1. Le dépassement des limites communales par le fait urbain332
a) L'explosion de la ville traditionnelle
332
b) L'avènement de la notion d'aire urbaine
332
2. L'absence problématique de corrélation entre la commune et l'aire urbaine333
a) L'absence de réforme des structures communales
333
b) Un transfert malvenu de compétences
334
c) Une inadéquation renforcée par la réforme des principes.334
B. Le problème des moyens336
1. Pour la planification urbaine336
2. Pour l'instruction des autorisations d'urbanisme337
Section 2. Le dépassement nécessaire de l'échelon communal
338
§ 1. L'avènement difficile d'un échelon intercommunal
338
A. Un transfert progressif de compétences339
1. L'émergence d'une planification à l'échelle intercommunale sous l'égide de l'État339
2. Une intercommunalité subséquemment appréhendée comme une personne morale compétente340
a) La rupture opérée par la réforme décentralisatrice
340
b) Le renforcement consécutif des structures intercommunales
342
B. Une corrélation limitée des périmètres intercommunaux avec l'aire urbaine344
1. L'absence de correspondance des EPCI-FP avec l'aire urbaine344
a) Le constat initial
345
b) La faiblesse du préfet pour imposer l'aire urbaine
345
c) L'optimisation subséquente des périmètres via les SDCI
347
d) Les évolutions potentielles
347
2. L'absence de correspondance des SCOT avec l'aire urbaine348
a) Le constat
348
b) Les procédures de détermination des périmètres
349
c) Les évolutions possibles afin d'optimiser les périmètres
351
3. L'absence de correspondance des PLUi avec l'aire urbaine352
a) Un transfert poussif.352
b) Un transfert opéré sous couvert de concessions en direction des communes
354
§ 2. Le dépassement envisagé du couple commune/intercommunalité
355
A. La distribution actuelle des compétences355
1. Un échelon départemental peu favorable à l'effectivité des principes356
a) L'usage de la compétence voirie au bénéfice de la périurbanisation
356
b) Une institution peu favorable au déploiement d'EPCI sur l'aire urbaine
357
2. L'avènement progressif de l'échelon régional357
a) Un pouvoir en partie affirmé dans les régions à statuts particuliers
357
b) Des SRADT aux SRADDET, un pouvoir régional nationalement renforcé potentiellement favorable à l'effectivité des principes
358
B. Une redistribution potentielle des compétences360
1. La redistribution des compétences SCOT/PLU aux régions et départements360
2. La fusion des SCOT et PLU couplée au renforcement du pouvoir régional361
Conclusion Chapitre 1362
Chapitre 2. Un partenariat déséquilibré365
Section 1. Les modalités d'organisation du partenariat
366
§ 1. Un partenariat hiérarchique
366
A. Un partenariat organisé autour de rapports normatifs originaux367
1. L'établissement de rapports de compatibilité367
a) Entre les normes étatiques et les normes locales
367
b) Entre les normes locales
370
c) L'inadaptation du rapport de conformité dans la mise en ouvre du principe d'harmonisation
371
2. L'établissement de rapport de prise en compte372
B. Une autonomie garantie lors de la mise en compatibilité des documents d'urbanisme373
§ 2. Un partenariat procédural
374
A. Les acteurs du partenariat374
1. Des acteurs diversement et singulièrement impliqués375
a) La distinction entre l'association et la consultation
375
b) L'intérêt de l'élaboration associée : concilier autonomie locale et respect des intérêts supra-communaux
375
2. L'élaboration partenariale des normes locales376
a) L'État, un associé prééminent
376
b) Les autres personnes publiques associées ou consultées
377
3. L'élaboration partenariale des normes supra-locales378
B. Les modes non contentieux de régulation des conflits378
1. L'inefficacité chronique de la commission de conciliation dans la mise en ouvre du principe d'harmonisation379
2. L'harmonisation par l'intervention étatique380
3. Un partenariat contractuel
381
A. Les modalités d'organisation contractuelle des compétences entre personnes publiques381
1. Une contractualisation limitée avant la loi ELAN381
2. Une contractualisation développée par la loi ELAN382
B. Le rejet d'une contractualisation de la règle d'urbanisme avec les personnes privées384
1. L'interdiction de contractualiser la règle d'urbanisme avec une personne privée384
2. Une interdiction remise en cause385
3. Une interdiction à remettre en cause pour renforcer l'effectivité des principes ?386
a) Pour assurer l'effectivité de l'objectif de développement urbain
387
b) Pour assurer l'effectivité des objectifs environnementaux
387
Section 2. Un partenariat déséquilibré par l'emprise communale des institutions intercommunales
388
§ 1. Une concrétisation des principes malmenée par la domination communale des intercommunalités
389
A. Une cause, le déficit de légitimité politique des EPCI389
1. Un déficit chronique avant la loi RCT389
a) L'influence de la légitimité politique d'une institution sur sa production normative
389
b) Le SUI, cause de la faible autorité politique de l'intercommunalité
390
2. L'instauration insuffisante de l'élection des conseillers communautaires au SUD391
a) Le contenu et les intérêts de la réforme
392
b) Les limites de la réforme
393
B. Une conséquence, un pouvoir communal encore co-décisionnaire394
1. Un principe d'exclusivité implicitement remis en cause395
2. Un principe d'exclusivité explicitement remis en cause pour les PLUi395
3. Une emprise communale manifeste sur les outils d'aménagement397
§ 2. Une situation insatisfaisante appelant une prochaine intervention législative
398
A. Le renforcement possible de l'intercommunalité à fiscalité propre398
1. Les pistes de réforme envisageables398
a) La transformation des EPCI en collectivités territoriales
398
b) Le renforcement de la légitimité démocratique des EPCI
400
2. Des pistes potentiellement bloquées par le lobbying communal401
a) Les acteurs de l'opposition
401
b) L'efficacité de l'opposition : l'exemple de la loi NOTRe
402
B. La redistribution des compétences403
1. La recentralisation de la compétence403
2. Le changement d'échelon404
Section 3. Un partenariat déséquilibré par la participation contenue du public..
405
§ 1. L'avènement du principe
405
A. Les obstacles à l'avènement du principe surmontés406
1. L'unilatéralité de l'action administrative406
2. La prétention à la scientificité du fonctionnalisme408
a) Une prétention inhérente aux modèles culturalistes et progressistes
408
b) Une prétention remise en cause par le dépassement du fonctionnalisme
410
B. Une participation du public favorable à l'effectivité des principes411
1. Un facteur de légitimation de la norme411
2. Un facteur d'équilibre des trois piliers du développement durable consacrés par les principes413
C. Un principe désormais consacré par le droit positif414
1. Un droit fondamental414
2. Un principe législatif non directement consacré par le Code de l'urbanisme415
§ 2. La concrétisation du principe
415
A. Des procédures participatives peu contraignantes416
1. Un champ d'application élargie416
a) L'extension du champ d'application de la concertation préalable
416
b) L'extension du champ d'application de l'enquête publique
417
c) L'institution d'une procédure générique de participation du public
417
2. Un déroulement des procédures peu favorable à la prise en compte de l'avis du public418
a) Une concertation préalable « marginale »
419
b) Le déroulement d'une enquête publique « légitimante »
421
B. Une portée contentieuse maîtrisée423
1. La limitation législative de la portée contentieuse des procédures participatives424
a) La portée contentieuse limitée de la concertation préalable
424
b) La portée contentieuse limitée de l'enquête publique
425
2. La limitation jurisprudentielle de la portée des procédures participatives426
C. Un public peu impliqué429
Conclusion Chapitre 2430
Conclusion Titre 1432
Titre II : Une effectivité malmenée par les modalités de contrôle de la règle d'urbanisme435
Chapitre 1. Une effectivité malmenée par le contrôle administratif437
Section 1. Le contrôle direct des principes
437
§ 1. Les modalités d'organisation du contrôle de légalité
438
A. Des principes contrôlés dans le cadre du contrôle de légalité de droit commun438
1. Le champ d'application du contrôle de légalité de droit commun438
2. Les insuffisances juridiques du contrôle de légalité de droit commun439
B. Des principes contrôlés dans le cadre de procédés de tutelles....440
1. Le contenu des tutelles440
a) Un pouvoir d'approbation préalable mis au service des principes
440
b) Un pouvoir de substitution mis au service du principe d'harmonisation
441
2. La critique des tutelles442
§ 2. L'inefficacité du contrôle de légalité
443
A. Les causes de l'inefficacité443
1. Un pouvoir discrétionnaire443
2. Un régime de responsabilité fondé sur la faute lourde444
3. L'ambiguë position du préfet446
B. La refondation nécessaire447
1. Sur l'opportunité de créer une AAI447
2. Les évolutions spécifiques à apporter au contrôle des principes448
a) Un fondement permissif favorable au respect de l'autonomie locale
448
b) Simplifier les motifs justifiant le contrôle de légalité
449
c) Renforcer les pouvoirs de contrôle du préfet
449
Section 2. Le contrôle indirect des principes
450
§ 1. Le contrôle administratif a priori450
A. Le champ d'application du contrôle450
1. Les évolutions favorables à l'effectivité des principes451
a) Une hausse du seuil de recours au permis de construire favorable au principe d'équilibre
451
b) Un renforcement du contrôle des changements de destinations favorable au principe de diversité fonctionnelle
452
c) L'influence du régime d'autorisation des lotissements sur la production de terrains à bâtir viables
455
i) Le lotissement, garantie historique des principes de sécurité et de salubrité publique
455
ii) La refonte du champ d'application des PA/DP au service de la salubrité publique
456
iii) L'élargissement de la définition du lotissement : frein ou simplification à la production de terrain à bâtir ?
457
2. Les évolutions défavorables à l'effectivité des principes458
a) Le régime exonératoire des constructions temporaires
459
b) Le régime exonératoire du permis précaire
459
B. Les documents du contrôle460
1. L'établissement des documents460
a) Le champ d'intervention limité des architectes, garant des principes à visée esthétique
461
b) L'intervention subsidiaire des CAUE limitant l'effectivité des principes et visée esthétique
465
2. Le contenu des documents466
C. Les acteurs du contrôle468
1. L'émergence d'un partenariat public/privé468
a) L'acteur public idoine, l'intercommunalité
468
b) Le recours potentiel à un acteur privé
469
2. La subsistance d'un partenariat entre personnes publiques470
a) La multiplication de tempéraments au principe d'indépendance des législations
470
b) L'influence d'une tierce autorité sur l'effectivité des principes : l'exemple de l'intervention de l'ABF
472
c) L'absence dommageable d'instruction conjointe pour la mise en ouvre du principe d'harmonisation
474
§ 2. Le recul du contrôle a posteriori474
A. Le déclin des contrôles administratifs475
1. Par la privatisation du contrôle des travaux475
2. Par le faible usage du refus de raccordement aux réseaux des constructions irrégulières476
B. Le déclenchement limité du contrôle pénal477
Conclusion Chapitre 1478
Chapitre 2. Une effectivité malmenée par le contrôle juridictionnel481
Section 1. Un contrôle limité par la restriction de l'accès au juge
484
§ 1. La restriction par le resserrement des conditions de recevabilité des recours
484
A. La restriction de l'intérêt pour agir485
1. La restriction de l'intérêt pour agir des associations485
2. La restriction de l'intérêt pour agir des personnes physiques et morales488
B. La restriction temporelle et procédurale à l'accès au juge490
1. La restriction temporelle de l'accès au juge490
2. La restriction procédurale de l'accès au juge491
2. La restriction par la dissuasion
492
A. La dissuasion par la contrainte492
B. La dissuasion par la transaction493
§ 3. La restriction par la réduction des voies de recours
494
Section 2. Un contrôle limité par la restriction du débat contentieux
495
§ 1. La circonscription du débat contentieux
495
A. Sur le plan argumentatif496
1. Une limitation temporelle496
a) Une limitation temporelle en vigueur, la cristallisation des moyens
496
b) Une limitation temporelle inconstitutionnelle, la caducité des recours
497
2. Une limitation matérielle, l'exception d'illégalité498
B. Sur le plan temporel498
§ 2. La neutralisation des conséquences du débat contentieux
499
A. Des neutralisations législatives défavorables aux principes500
1. La circonscription législative de l'action civile en démolition des ouvrages édifiés conformément à un permis de construire500
2. L'annulation du refus illégal opposé à une demande d'autorisation503
B. Des neutralisations prétoriennes défavorables aux principes504
1. La circonscription prétorienne des actions en démolition504
a) Une action en démolition circonscrite par la Cour de cassation sur le fondement de l'article 8 de la CEDH
505
b) Une action en démolition circonscrite pour les ouvrages publics par l'application de la théorie du bilan coûts-avantages
505
2. Une circonscription prétorienne des conséquences de l'annulation d'un document d'urbanisme507
Conclusion Chapitre 2510
Conclusion Titre II512
Conclusion Partie II512
Conclusion générale
515
Principales jurisprudences citées
523
Bibliographie
529
Index
561